Yoroï - David Tomaszewski (2025)

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orco
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Yoroï - David Tomaszewski (2025)

Message par orco »



Une comédie fantastique française avec et écrite par Orelsan et qui lorgne un peu du côté de Jack Burton dans les griffes du mandarin. Ca sort au ciné le 29 octobre.

Voilà voilà. C'était pour la news, faites-en ce que vous voulez. :P
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Teurk le Sicaire
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Re: Yoroï - David Tomaszewski (2025)

Message par Teurk le Sicaire »

Une proposition assez osée qu'on n'aurait pas imaginé dans le cinéma français il y a 10 ans, et qui réussit l'exploit de ne pas sonner trop cheap à l'écran (alors que le piège du cosplay rodait fort). Yoroi est dans la continuité de l'œuvre d'Orelsan, qui joue d'ailleurs son personnage de manière identique à ses apparitions publiques, et dont le moteur créatif demeure l'introspection de ses tourments... au risque de donner une impression d'egonévrotrip. Il conserve néanmoins un certain sens de la punchline et n'hésite pas à montrer ses faiblesses (l'abandon de sa femme lors de l'attaque en voiture), même si cela sert finalement un propos assez narcissique, ne serait-ce que dans la confrontation finale.

Mais cela a le mérite d'une certaine sincérité, tout comme son amour évident pour la culture japonaise qui resplendit ici à travers la maison traditionnelle en pleine nature, la vieille mamie médium et bien entendu les yokais aux looks vraiment sympa, qu'ils soient modernisés (le paparazzi) ou plus classiques (le gros nez !). J'ai également beaucoup aimé le personnage de Clara Choï qui assure carrément en bastonneuse proactive et porte beaucoup le film. On peut ne pas adhérer au retour parisien qui perd en ampleur, même si le look d'Orelsama et son aisance haineuse sont chouettes.

Yoroi souffre évidemment des limites mêmes de son concept, à savoir être un pur placement produit pour sa star qui s'y plaint de sa marchandisation... pour mieux annoncer ensuite un nouvel album et des figurines chibi de lui. Contradictions, contradictions... ou cynisme plus assumé que perçu ? Mais cela ne m'a pas empêché de passer un bon moment et de ressentir une sympathie pour l'effort cinématographique de David Tomaszeswki et son équipe.
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