Play dirty - Shane Black ( 2025)

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Dernière des moultes adaptations ciné du personnage de Parker ( crée par Donald Westlake sous le pseudo Richard Stark). Après Lee Marvin, Robert Duvall, Mel Gibson et Jason Statham pour citer les plus connus, voici Mark Whalberg.
Parker dans les romans, c'est un dur à cuire, un as du casse.
Ça tombe bien, le film commence par un casse, ou plutôt un braquage celui d'un champ de courses.
Ils ramènent le butin à la maison non sans mal et la perte d'un comparse.
Fatalitas ! L'un de ses complices est plus gourmand que les autres et s'ensuit une double quête de vengeance et d'un trésor de plusieurs millions de dollars.

Je radote peut-être mais pourquoi s'obstiner à payer des franchises pour ne pas s'en servir .
Le Parker du film n'est pas le Parker du livre.Ou alors gros miscast. Shane Black s'est payé un caprice. Soit.
Une fois accepté le postulat, on se retrouve devant ce qui est finalement une petite comédie d'action sympa. Les dialogues pétillent, les personnages s'amusent, nous amusent. Les morts ont peu de conséquences, on tue comme on allume une clope. C'est chargé de rebondissements, de traîtrises, de je sais que tu sais que je sais que tu sais. On sent souvent venir le coup à l'avance ( le complice antipathique qui sera le premier mort du film)
La photo de Philippe Rousselot , toute en néon, est magnifique ( il doit être salarié chez Amazon, il était déjà à la photo de Sans aucun remords).
Les effets spéciaux sont foireux : la scène de déraillement du train et le fuite au milieu du champ de courses n'essaient même pas de faire illusion.
Les scènes d'action relèvent du tout-venant : des gars en 4x4 noirs, habillés en noir, interchangeables. La gestion spatiale du gunfight dans un carrefour reste aléatoire.
Shane Black puise dans son fonds de commerce sans chercher la fibre nostalgique et ça fonctionne plutôt bien.