The Aftermath - Steve Barkett (1982)

[antropophagus]

Les plus :
- Le contexte post-apocalyptique avec des méchants vraiment très méchants et des mutants bien moches.
- Un sadisme réjouissant et des éruptions de violence gratuite : têtes explosées à bout portant, impacts sanglants, etc.
- Aucune concession : viols, meurtres, et même des enfants qui y passent, vous ne verrez pas ça sur Netflix !
- De jolis matte paintings pour dépeindre le monde détruit.
- Sid Haig jeune, déjà parfait en enfoiré de service (et qui joue comme un pied !).
- Un peu de nudité.

Les moins :
- C’est méga fauché et on flirte clairement avec la série Z.
- En contraste total avec la violence, le film est d’une miévrerie extrême et d’un manichéisme sombrant dans le ridicule.
- Disons que les acteurs avaient peu de chances de gagner des oscars.
- Un scénario simpliste qui enchaîne les facilités sans essayer de s'en cacher.
- La voix off ne sert à rien, elle se contente de répéter ce qu’on voit déjà.
- La musique “poin poin”, ultra en avant dans le mix, est insupportable : on dirait un score des années 50 (peut-être volontaire, peut-être pas...).

Au final, je suis partagé : on sent une vraie sincérité chez Steve Barkett, qui a produit, écrit, réalisé, monté et incarne le personnage principal dans ce mélange entre La Planète des singes et Mad Max, qui semble sorti de l’imagination d’un gamin de 12 ans, et je dis ça sans méchanceté. Le clou du spectacle : quand le héros décide qu’il est temps d’en finir et part dans le camp des méchants pour en massacrer une cinquantaine à lui seul. Le film se regarde bien, peut plaire, mais il faut être très indulgent.