C'est la rentrée, Voici la suite de mes reviews SS comme promis.. il en reste 3!

1941- Autour d'Hitler il y a ceux qui désirent prendre le pouvoir et ceux qui veulent le conserver. Un lieutenant compromis est manipulé par Himmler afin qu'il integre un groupe de conspirateurs et les démasque avec l'aide de putes dévouées. Une orgie est organisée ds un somptueux chateau avec les officiers soupconnés, nuit de débauche de sexe et d'alcool où chacun se laisse aller à ses fantasmes alors que les micros sont branchés...
L'exception qui confirme la régle!
Les nuits rouges de la gestapo/ Les nuits chaudes de la gestapo/ Le lunghi notti della gestapo est un peu à part dans la série des eros svastica tant le film est soigné.
Il bénéficie en effet d'une qualité de mise en scène indéniable, de beaux décors, d'une interprétation parfaite et d'éclairages soignés. La richesse est ici de mise et Les nuits rouges.. s'appuie de plus sur une vérité historique bienvenue.
Point d'atrocités ou de tortures rejouissantes ici, le trash et l'aspect fascinant viennent d'ailleurs et fascinant est le terme pour désigner ce film.
La fascinaton nait d'autre chose: celle des mots et des idées véhiculées à travers les images.
Filmé avec brio, Les nuits rouges.. devient une vision dégénérée de Salon Kitty, le film rappelant même Tinto Brass dans certains plans, plans de culs d'une beauté voire poesie certaine, comme Brass sait en faire..(Fly..reste calme!

La plus grande partie du film est consacrée à la luxure. Les scénes sexuelles semblent parfois etre chorégraphiées, agréablement perverses et charmantes, un aspect theatral sublimant le tout comme lorsqu'une des putes déclame Verlaine!
De cette longue nuit, Eric a retenu pour vous, crescendo:

-Une des putes se vautrant et se caressant tel une vishna lubrique au pied d'un fauteuil alors qu'un violoniste joue une sérenade.. PRENANT!
-Un des officiers, porcins, tete le sein d'une pute, le lait coulant doucement sur son visage.. MATERNELLEMENT SALE!
-L'incroyable danse Hitlerienne où une pute déguisée en Furher et uniquement vétue de résille execute une hallucinante chorégraphie, majestueuse, envoutante, aidée par une... balle de golf qui finira à l'interieur de son vagin

-Ivre, un officier en fin d'orgie, hurle sa haine pour Hitler, se déshabille, s'assoit sur le visage d'une pute et lui lance un pet tonitruant avant de mourir d'apoplexie. La pute se reveille par l'odeur alléchée

-Comble de la luxure et viva Italia








A l'instar de Bourreaux SS par ex, Les nuits rouges.. outre sa mysoginie prononcée et habituelle au genre, met l'accent sur la fascination du nazisme et de l'uniforme à travers des dialogues explicites.
La dernière partie du film est consacré au rituel massacre final. A l'aube les SS penetrent dans le chateau, massacrant officiers et putes, carnage sanglant, sans appel. On retiendra la mort de cette pute, enfermée dans un cercueil et jetée vivante du haut du chateau. Le cercueil s'ecrasera au sol, dévoilant son visage déformé et figé d'horreur.
Seule la fillette lubrique echappera au massacre- REZUT- alors qu'Hitler envahit la Russie.
Moralité de De Agostino: Tous les opposants d'Hitler sont des débauchés sexuels, êtres dégénérés qui ne méritent que la mort.
Niveau casting, on y retrouve le plus aryen des italiens Giorgio Cerrioni déja présent dans Horreurs nazies et camp SS 5.., La Marchal, cette devergondée de Maiolini, la lesbienne de service de l'erotisme italien, la Alexandrova, l'Ilsa italienne et l'infamante Rosita Torosh, alors connue comme présidente de la ligue naturiste italienne..

Fascinant, provocateur et surtout theatral, malgré son absence totale de gore et autre raffinement, Les nuits chaudes.. n'est pas le meilleur des SS movies mais malgré ce coté mou qu'on peut lui trouver, il est tout à fait plaisant pour son inhabitualité.
