On en a pas mal parlé ces temps ci, indirectement, sur le forum donc je lance un p'tit (le
de rigueur) tread pour parler de ce bonhomme que j'aime bien, je dois pas être le seul j'imagine, et qui, malgrès le fait qu'il n'est pas vraiment la gueule du jeune premier, passe partout beau gosse, a su (parfois seulement malheureusement) forcer le respect tel un autre acteur charismatique dans son genre, Christpoher Walken, qui lui a su mieux peut-être exploité ses talents et sa différence.Un p'tit tour d'horizons un peu squeletique que j'espère vous vous donnerez la peine de compléter ou de corriger, car je constate que si j'aime beaucoup ce monsieur en fait je ne sais pas grand chose sur lui ou sur certains de ses films.
Je passe sur ses tout premiers films, dont quelques apparitions dans des films français, que je ne connais pas du tout...
Icône des premières années d'un autre hollandais de renom, Paul Verhoeven, les deux hommes, ensemble gagneront la renommé au-delà de leurs frontières natales, notament après Soldier of orange qui connaitra un gros succès.
Les deux hommes feront encore quelques films ensemble mais finiront par se brouiller (et c'est bien dommage
), Verhoeven prétextant "une prise de grosse tête aigüe" de la part de son acteur fétiche.Ensemble ils tourneront quand même un ultime film (et quel film !) en forme d'épitaphe, le monument barroque et violent qu'est La chair et le sang. Une claque pour le petit amateur du monde moyen-ageux que j'étais, plein d'illusion sur cette époque héroïque, bercé par les aventures d'Ivanoé ou celle plus pitoresque de Conan le barbare. Celà remet les choses en place et çà ouvre les yeux, sur ce que pouvait être la vie à cette époque... et au-delà, c'est un brillant constat sur l'Humanité avec un grand H (et là je m'exclaffe) !
Je n'est malheureusement pas vu les Spetters et autres Turkish délices mais le coffret Vehoeven leur rendra bientôt justice
.Parallèlement en 82, après Spetters justement il entame une carrière américaine de façon fracassante qui en un seul film et son rôle crépusculaire, qui lui va comme un gant, dans Blade Runner va le propulser quasiment au rang d'acteur culte !
Suivent deux productions hollywoodienes, le sympatoche Les faucons de la nuit où face à Sly son côté mauvais garçon est exploité au maximum puisqu'il y incarne un infâme terroriste que seul l'apât du gain interesse et le charmant Ladyhawk où cette fois c'est son côté ténébreux qui est mis en valeur au côté de la belle Michelle Pfeiffer dans un conte pour les grands et les petits.
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Entre les deux il a le bon goût de tourner avec Sam Peckinpah dans Osterman week-end (souvent décrié mais que j'aime beaucoup, et je me demande si c'est pas le plus gros succès du grand Sam, mais je dis peut-être n'imp. là
) et dans Eureka de Nicolas Roeg.Commence alors des années de disette et de vagabondages cinéphiliques dans les antres de la série B ou les arcanes de la télévision, loin des strass du show business et des gros succés avec plus ou moins de réussite et entremélé de quelques retours aux films d'auteur européen.
Donc il commence dans cette voie là par une très grosse réussite Hitcher où il y fait froid dans le dos
. Suspense imparable !Ensuite il tourne Wanted dead or alive (mort ou vif) avec Gene Simmons, évadé de Kiss, et qui après Runaway retenta sa chance au cinéma dans ce film d'action musclé, qui passe en ce moment sur le numérique et que j'avais beaucoup aimé à l'époque, sans bien sûr toutefois être comparable avec le précédent par exemple ou les plus réussis de l'acteur. J'aimerais bien le revoir celui-là !!!!
Dans les bons petits films je rajouterais :
Vengence aveugle, Que la chasse commence (avec également Gary Busey
), un téléfilm Les survivants de Sobibor...En parcourant sa filmo y'en a qui ont l'air sympa
A vos clavier !
Pour conclure, on a pu le (re)voir dernièrement dans un film digne de ce nom avec "Confessions d'un homme dangereux" et en attendant Batman begins, où il s'en sort brillament dans un beau rôle, pas très étoffé mais çà va revenir
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