Mario Gariazzo nous concocte ici un salmigondi de scènes érotico-hard matinées de meurtres prenant place dans un motel équivoque où un jeune photographe maître-chanteur passe son temps à prendre des clichés de jeunes modèles nues qu'il viole et, le soir venu, il filme les ébats sexuels des clients.
Ambiance ludique sur fond lubrique, l'horreur surgit avec ce tueur ganté et sadique qui sévit dans le motel pour eliminer systematiquement les femmes en perdition.
Gariazzo en profite pour étaler toute sorte de vices sexuels mais ds une ambiance bon enfant frisant souvent la comedie:
-l'homme se travestissant en evêque pour arriver à ses fins avec une marie-couche-toi-là.
-la prostituée habillée en soeur se faisant caresser voluptueusement le sexe avec un chapelet

-le vieux lubrique feignant d'uriner sur une fille de joie à l'aide d'un tuyau d'arrosage ceint à la taille.
Sans oublier les nbreuses scènes d'ebats sexuels et amas multiples

Gariazzo n'oublie pas son tueur haletant et soufflant, armé d'un bon couteau brillant dont on ne verra jamais qu'un oeil enorme, rouge et sadique, tourbillonant ds ts les sens à chacune de ses apparitions quelque peu inquiètantes et distillant un gentil frisson d'horreur de bon aloi.
Ceux qui attendent de Play motel du sang et de la violence seront décus, le film en est exempt.
Pour le reste, on s'amuse à suivre l'enquête poussive d'un détective joué par Anthony Steffen fatigué et peu concerné.
Peu importe la fin et ses révélations, Gariazzo s'en moque un peu et ne s'embarrasse guère d'explications qt aux raisons du pourquoi du comment. Il filme, s'amuse et fantasme et... basta! nous aussi!
Niveau casting, on retrouve le semillant Ray Lovelock, toujours aussi blond et séduisant même s'il vieillit, Ray qui n'a malheureusement aucune scène de nu... pas même cette fois un petit slip rouge!!

Tout au crédit du film, le générique et quelques unes des chansons de la BO sont chantées par Ray Lovelock, chansons aux mélodies entrainantes et tout à fait plaisantes qui vous trottent longtemps dans la tête.
Un véritable régal pour mélomanes!
Everybody's having fun at the play motel!!


Les amateurs de chair fraiche seront aux anges avec la présence de la dodue et petulante Anna Maria Rizzoli habituée des sexy comédies, la trés délurée et déshinibée Patrizia Webley tjs aussi sale, la brune Patricia Behn vue ds qques pdts hard et bien sur l'incontournable Marina Frajese.
Play Motel est une oeuvre tout à fait acceptable et agréable à découvrir, sans prétention comme beaucoup des films de Gariazzo, étonnant patchwork, ludiquement trash. Les amateurs sauront apprécier.
A noter qu'il existe deux versions du film, une version soft et une version hard avec inserts X, avec kikis et popos tout partout, celle que j'ai vu, tournés séparemment et auquels les acteurs ne participèrent pas bien sûr.. Dommage!

A ce sujet, Anna Maria Rizzoli et Ray Lovelock se souviennent du tournage de ces scénes qu'ils trouvaient trés... génantes et qui se faisaient le soir aprés le tournage par Gariazzo lui même avec les doublures.

Anna maria dédicacée à Nyctalop..
