
Halfaouine (thread pour décérébré)
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Halfaouine (thread pour décérébré)
Il parait que ça parle de Q intelligemment dans un pays musulman (la Tunisie) Kikavu ? Kikoné ?


Ce film respire la sincérité et l'authenticité comme jamais.
C'est l'histoire d'un gamin intrépide (n'a pas son pareil pour allez d'un coin à l'autre du quartier en passant de terrasse en terasse), apprécié de tous mais qui commence à découvrir les effets de la puberté.
En effet, il est aide dans un hammam, or les garçons ne sont admis dans le quartier des femmes que jusqu'à 12 ans, après dehors les pervers en puissance.
Un jour il se fait pécho en flag de mattage de sein nues et hop dehors le boutonneux.
Ce n'est pas que ce film "parle de cul intelligemment", c'est qu'il traite de la sexualité dans tout ce qu'elle a de mystérieuse, de l'interdit qu'il procure du fait de la pression sociale très forte et du fameux "qu'en dira-t-on" qui ne pardonne rien à celui ou celle qui manquerait de discrétion. Ainsi au travers d'une galerie de personnages hauts en couleur, l'on peut surprendre les rêves des uns au détour d'une conversation, les fantasmes dévoilés des autres. Je pense notamment à la cultissime discussion endiablée entre les femmes de la famille qui se lâchent, pour finir par cesser d'elles même cette parenthèse enchantée sentant l'arrivée des hommes à la maison. Moment contrastant, voire s'entremêlant avec les traditions qui bien que festives; n'en sont pas moins incontournables, telles que la séparation des hommes et des femmes lors des mariages, la circoncision (très belle scène où notre jeune héros se rappelle la sienne propre qui est pour lui tout sauf un bon souvenir).
Le tout traité avec une pudeur rare, typiquement méditerranéenne.
Bon j'en parle peut-être pas très bien de ce film, étant donné que cela fait un petit moment que je ne l'ai vu, mais c'est ce que j'en ai retenu, à savoir une très belle peinture sociale d'un quartier populaire de Tunis.
C'est l'histoire d'un gamin intrépide (n'a pas son pareil pour allez d'un coin à l'autre du quartier en passant de terrasse en terasse), apprécié de tous mais qui commence à découvrir les effets de la puberté.
En effet, il est aide dans un hammam, or les garçons ne sont admis dans le quartier des femmes que jusqu'à 12 ans, après dehors les pervers en puissance.
Un jour il se fait pécho en flag de mattage de sein nues et hop dehors le boutonneux.

Ce n'est pas que ce film "parle de cul intelligemment", c'est qu'il traite de la sexualité dans tout ce qu'elle a de mystérieuse, de l'interdit qu'il procure du fait de la pression sociale très forte et du fameux "qu'en dira-t-on" qui ne pardonne rien à celui ou celle qui manquerait de discrétion. Ainsi au travers d'une galerie de personnages hauts en couleur, l'on peut surprendre les rêves des uns au détour d'une conversation, les fantasmes dévoilés des autres. Je pense notamment à la cultissime discussion endiablée entre les femmes de la famille qui se lâchent, pour finir par cesser d'elles même cette parenthèse enchantée sentant l'arrivée des hommes à la maison. Moment contrastant, voire s'entremêlant avec les traditions qui bien que festives; n'en sont pas moins incontournables, telles que la séparation des hommes et des femmes lors des mariages, la circoncision (très belle scène où notre jeune héros se rappelle la sienne propre qui est pour lui tout sauf un bon souvenir).
Le tout traité avec une pudeur rare, typiquement méditerranéenne.
Bon j'en parle peut-être pas très bien de ce film, étant donné que cela fait un petit moment que je ne l'ai vu, mais c'est ce que j'en ai retenu, à savoir une très belle peinture sociale d'un quartier populaire de Tunis.
Modifié en dernier par SamReVolt le jeu. mars 10, 2005 7:04 am, modifié 2 fois.
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