Y une jeune étudiante de 18 ans décide de perdre sa virginité avec J un sculpteur d’une quarantaine d’années que convoitait Woori sa meilleure amie. Mais leur relation, loin de s’arrêter là va prendre un tour différent lorsque devant la totale soumission de Y, J entreprend de passer à des jeux beaucoup moins anodins. Car J est plutot un homme désabusé qui " s’en fout un peu de tout " comme il dit lui même et prend un certain plaisir à manier la baguette, considérant les coups comme de simples caresses…
Un film qui porte bien son titre, en tout cas pour moi il représente l’idée du fantasme absolu, celui de s’abandonner sans limite à sa partenaire pour aboutir à une complicité sans tabous au risque de sombrer dans une relation passionnelle et d’en perdre le contrôle ce qui est un peu le cas ici. Tout ça m’a surexcité, car en plus de l’idée ultrabandante, c’est très très chaud, les scènes sont d’une crudité étonnante, (on flirte avec la pornographie, sans qu’il n’y aie de plans hardcore, mais difficile de rester les mains dans les poches…ou le contraire…
) voire meme franchement scabreuses (" Lèche mon cul, tu aimes bouffer ma merde ? Oh oui "…on est pas loin du Dernier tango à Paris 
)Vision très intéressante d’une relation SadoMasochiste car dénuée des artifices et de l’esbrouffe des chaines, du cuir, des fouets et des mises en scènes grandguignolesques que je n’apprécie pas personnellement (SM de beaufs qui y consacrent un quard d’heure de slip clouté entre le foot et le tuning). Et ici, la conception de domination est très insidueuse quand J propose à la jeune fille d’échanger les rôles pour qu’elle le frappe à son tour, elle reste l’instrument des perversions de son partenaire qui même à quatre pattes sous les coups domine la situation.
Je ne regrette vraiment pas mes 2 euros investis, une très bonne surprise voire une grosse claque !
Allez, je suis sûr de ne pas être le seul à avoir succombé au résumé sulfureux qui était donné sur Cdiscount, alors, kikavu?
), ces relations qui ne sont pas cousu de fil blanc, un peu aussi comme L'ile de Kim Ki Duk aussi (même si encore une fois ici çà à l'air différent puisque c'est le point de vue du "plumare" quasi exclusivement non ?)... et puis comme Freud le soulignait après tout la petite mort c'est un peu comme un combat, une histoire de domination...
)... 
