Scope 2.35:1
D Digital/DTS
1h30
avec Ryan Philippe (qui à aucun moment n'enlève sa blouse d'hopital) et une floppée de bons acteurs: Stephen rea, Sarah Polley (de plus en plus belle), Robert Sean leonard..je ne met pas Piper Pirabo dedans car elley est insupportable de tics en tous genres.C'est d'ailleurs une des faiblesses du film.
Oscillant entre thriller paranoïaque à la Mirage d'Edward Dmytrick, le film-machination (genre the Game) et le film fantastique, Memories (ex The I Inside) prend en fait une direction un peu différente au fur et à mesure que le héros (Ryan) se retrouve dans un hopital après avoir échappé à la mort. Il a perdu partiellement la mémoire et rencontre des persoannges qui ne lui disent irien si ce n'est qu'il aurait perdu deux ans de mémoire ...et qu'il se retrouve rapidement en 2000 puis à nouveau en 2002 lorsqu'il change de pièce.
C'est parfois brillant, visuellement splendide (un magnifique scope avec des couleurs très cliniques, en cohérence avec le récit et l'espace où le héros se trouve), de très beaux plans. Le souci est que le film se prend un peu les pieds dans son scénario trop complexe : le spectatuer se trouve un peu perdu au finish. Ce n'est pas le fait d'avoir rebondissement en rebondissement (la trop grande erreur de pas mal de thriller récents) mais le liant entre passé-présent repose sur un nombre important de clés & repères que l'on a pas trop souvent le temps de déchiffrer.
Je ne parlerai pas trop en avant de l'histoire car je risque de spoiler tout de suite
mais disons queSPOILER
La fin demeure excessivement curieuse -bien que je l'ai sentie venir dès le premier tiers mais en l'ayant refoulé sur une autre piste- et j'avoue ne pas avoir encore totalement compris l'ensemble
END SPOILER
Mais bon, le film m'a tenu en haleine jusqu'au bout. Le suspens est habile, c'est bien torché , un poil ambitieux (trop?) mais au-dessus de beacuoup de thrillers mords-moi le noeud que j'ai pu voir jusque-là. Ryan y est un peu énervant maisplutot solide, Sarah Polley a toujours un charme indéfinissable et un peu vénéneux... Piper Pirabo est à gifler (j'avue que c'est son persoannge trop schématique qui a commencé à me faire douter). Mais j'adhère à l'ensemble.
Le film ne marche pas, il a été lourdé comme un paquet de inge sale par SND qui espère proditer du long week end du 11 novembre et qui l'a vendu comme un sous-Memento (me disait haribo) ce qui est loin d'etre le cas.
XX
).