Qu'est-ce que vous pensez des premières oeuvres du coréen Hong Sang-Soo ?
Après avoir vu "La vierge mise à nue par ses prétendants" et "La femme est l'avenir de l'homme", j'ai la désagréable impression de ne pas pouvoir m'attacher à quoique ce soit. Bien sûr les cadrages sont plutôt soignés (très peu de gros plans, Hong semble vouloir vraiment donner de l'importance au décor - la corée contemporaine - pour implanter ses personnages), mais malgré des personnages fort interessants, les histoires ne décollent jamais. On reste à la superficie, une espèce d'instantané sur la société coréenne, sans s'occuper de quelconque dramaturgie. Et résultat, ça paraît quand même très long.
Je pense pas avoir la curiosité suffisante pour regarder les deux autres films de sa trilogie. Par contre je suis assez impatient de voir son "Turning Gate".
Hong Sang-Soo
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
De mémoire, ca donne
Le jour ou le ochon est tombé dans le puit xx
Le pouvoir de la province de kangwoon xx
Turning gate xxx
La vierge mise a nu par se prétendants xxx
La femme est 'lavenir de l'homme xx
Bref, un cinéaste qui, si il m'a rarement vraiment touché, a su créer une oeuvre homogène, d'une remarquable cohérence.
Les films sont très beau (que ce soit le n et b granuleux de la vierge, ou la couleur de la femme est l'avenir de lhomme et turning gate), souvent en plans fixes. La photo et les cadrages sont extrêmement travaillés (normal pour ce type de film).
Le cinéaste travaille également beaucoup sur la narration, la vierge paraissant d'avantage comme étant une expérience narrative qu'un récit au sens classique du terme. Le principe de destin tient une assez grande place dans son oeuvre. Au spectateur de se laisser porter par cette narration somnambule, limite décousue. Ou pas.
Ce qui me fascine également pas chez sang-soo, c'est le réalisme de ces films. En les voyant, on se rend compte qu'une grosse partie de son travail de metteur en scène consiste a créer une sorte d'univers ultra-cohérent, ou chaque objet semble a sa place.
Impressions souvent accentuée pas les histoires racontés (histoire d'échecs, d'amours ratés, d'intellectuels-artistes un peu oisifs) tristement (voir limite glauquement, pour son dernier) réalistes. Et puis il y a ces fameuses scènes de cuites, un peu pathétiques, souvent touchantes.
Dans l'esemble un cinéaste qui m'intéresse, dont le meilleur film reste turning gate. La femme sst l'avenir de l'homme, lui, m'a semblé marqué un léger recul, ressasant les même thèmes de manière un peu glauque, un peu forcée.
Le jour ou le ochon est tombé dans le puit xx
Le pouvoir de la province de kangwoon xx
Turning gate xxx
La vierge mise a nu par se prétendants xxx
La femme est 'lavenir de l'homme xx
Bref, un cinéaste qui, si il m'a rarement vraiment touché, a su créer une oeuvre homogène, d'une remarquable cohérence.
Les films sont très beau (que ce soit le n et b granuleux de la vierge, ou la couleur de la femme est l'avenir de lhomme et turning gate), souvent en plans fixes. La photo et les cadrages sont extrêmement travaillés (normal pour ce type de film).
Le cinéaste travaille également beaucoup sur la narration, la vierge paraissant d'avantage comme étant une expérience narrative qu'un récit au sens classique du terme. Le principe de destin tient une assez grande place dans son oeuvre. Au spectateur de se laisser porter par cette narration somnambule, limite décousue. Ou pas.
Ce qui me fascine également pas chez sang-soo, c'est le réalisme de ces films. En les voyant, on se rend compte qu'une grosse partie de son travail de metteur en scène consiste a créer une sorte d'univers ultra-cohérent, ou chaque objet semble a sa place.
Impressions souvent accentuée pas les histoires racontés (histoire d'échecs, d'amours ratés, d'intellectuels-artistes un peu oisifs) tristement (voir limite glauquement, pour son dernier) réalistes. Et puis il y a ces fameuses scènes de cuites, un peu pathétiques, souvent touchantes.
Dans l'esemble un cinéaste qui m'intéresse, dont le meilleur film reste turning gate. La femme sst l'avenir de l'homme, lui, m'a semblé marqué un léger recul, ressasant les même thèmes de manière un peu glauque, un peu forcée.
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- Enregistré le : lun. nov. 15, 2004 5:41 pm
Turning Gate est un très beau film, d'une grande finesse dans sa construction narrative. C'est très touchant et agréable à suivre. Ce film n'assène aucun discours lourdaud sur les sentiments amoureux de ses personnages. On retrouve un plaisir rare devant l'intelligence avec laquelle les scènes s'enchaînent entre elles, le scénario donne cette étrange impression d'être à la fois très construit et très libre.
"Même s'il est difficile d'être humain, essayons de ne pas devenir des monstres."
"Même s'il est difficile d'être humain, essayons de ne pas devenir des monstres."
