Le nouveau directeur de l'Opéra de Paris veut imposer son épouse, Carlotta, comme nouvelle diva. Mais il ignore que, dans le bâtiment, se cache un étrange personnage que tout le monde nomme le "fantôme" et, qui, en matière de musique, tolère mal la médiocrité ! Erik, le fantôme, rencontre par ailleurs une jeune costumière, dont il remarque le talent vocal et il décide de lui donner, en cachette, des cours de chant.
Cette adaptation, tournée pour la télévision, est le fruit d'une co-production entre plusieurs pays, dont les USA, la France et l'Italie. Elle est exceptionnelle à plus d'un titre. D'abord, c'est, à ma connaissance, la seule à avoir été tournée dans LE véritable opéra, le palais Garnier de Paris dont nous explorons ici les moindres recoins. D'autre part, il bénéficie d'une distribution exceptionnelle, sans aucune fausse note : Burt Lancater, émouvant et, comme toujours, génial. Andrea Ferréol en Carlotta castafioresque à souhait. Et surtout Charles Dance est un Fantôme exceptionnel, génial ! Pour une fois, les jeunes premiers ne sont pas sacrifiés : Christine, attachante, ne passe pas pour une indécise superficielle, mais bien pour une femme qui aime deux hommes différents, de façons différentes. Et, incroyable mais vrai, le comte d'Arcy ne passe pas pour un pauvre niais !
Des libertés sont prises avec le roman, dont les aspects feuilletonnesques et horrifiques sont gommés en faveur du drame et de l'émotion. Les origines d'Erik sont renouvellées, de façon intelligente, le Fantôme devenant désormais l'Âme artistique de l'Opéra. Certes, la mise en scène est un peu terne, tout comme la photo qu'on aurait aimée plus chatoyante au vu du décor sublime auquel on a le droit.
Magnifiquement interprété, émouvant, riche, voilà en tout cas une des toutes meilleures transpositions officielles du roman de Leroux, digne de figurer aux côtés de la version 1925 et de "Phantom of the Paradise"... Il faut voir le duo entre Christine et le fantôme durant la représentation de Faust !
Vu sur la VHS TF1 video, en mono (pistes hifi) et format 1.33 d'origine. Doublage assez inégal, hélas.
"Le fantôme de l'opéra" (1990) de Tony Richardson
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...on auras bientot fais le tour, manquera plus que le Schumi!
ici une très belle adaptation -en fait l'adaptation de la comedie musicale de Maury Yeston, a ceci pres qu'aucune des chansons n'a survecu si ce n'est sous forme de fond musicale-
L'opera Garnier est pour beaucoup dans le charme de l'entreprise evidement; mais les nouvelles origine d'Erik sont bien amenées et la serie a le lyrisme que recquiert un tel sujet.
Bon, je l'ai vu lors d'une redifusion y'a pas loin de 10 ans, donc, le details est un peu flou
mais c'est vrai que la qualité de la distribution est flagrante, et Charles Dance composé un fantôme très émouvant. Peut être trop même, le defaut de l'ensemble etant peut-être de gommer excessivement tout les aspect horrifique de l'histoire -et c'est cette balance entre romantisme et horreur qui fait tout l'interret de l'oeuvre de Leroux, ce qui afadi legerement l'ensemble.
le meilleur exemple etant qu'on ne verra même jamais le vrai visage d'Erik, nous privant de la scène clé traditionnel depuis Lon Chaney (en fait dans la nouvelle, le fantôme ne porte jamais de masque sauf lors de sa rencontre avec Christine, et c'est visage demasqué qu'il se rend au bal dans le costume de la Mort Rouge. Leroux reussi là un tour de force uniquement possible en roman, car a chaque apparition, les temoins ne sont jamais très sur de son aspect et croient voir un squelette vivant ou un masque de squelette)

ici une très belle adaptation -en fait l'adaptation de la comedie musicale de Maury Yeston, a ceci pres qu'aucune des chansons n'a survecu si ce n'est sous forme de fond musicale-
L'opera Garnier est pour beaucoup dans le charme de l'entreprise evidement; mais les nouvelles origine d'Erik sont bien amenées et la serie a le lyrisme que recquiert un tel sujet.
Bon, je l'ai vu lors d'une redifusion y'a pas loin de 10 ans, donc, le details est un peu flou

le meilleur exemple etant qu'on ne verra même jamais le vrai visage d'Erik, nous privant de la scène clé traditionnel depuis Lon Chaney (en fait dans la nouvelle, le fantôme ne porte jamais de masque sauf lors de sa rencontre avec Christine, et c'est visage demasqué qu'il se rend au bal dans le costume de la Mort Rouge. Leroux reussi là un tour de force uniquement possible en roman, car a chaque apparition, les temoins ne sont jamais très sur de son aspect et croient voir un squelette vivant ou un masque de squelette)