Lors de forages en Laponie, on découvre des morceaux d'un reptile préhistorique géant congelés. Transportée à Copenhague, la queue de celui-ci dégèle par accident. Les scientifiques s'aperçoivent alors que la créature se régénère...
Voilà un bien curieux film : une sorte de THE BEAST FROM 20000 FATHOMS (une créature préhistorique qui attaque une ville) tourné au Danemark ! On peut remarquer une figuration importante de la population locale pour les scènes de panique, ainsi qu'apparemment la participation active de l'armée danoise. Peut-être était-ce en échange de la visite touristique de la ville à laquelle on a le droit à un moment . Comme souvent dans ce genre de films, l'intérêt principal réside dans la créature. Malheureusement ici, elle se révèle peu convaincante. N'est pas Ray Harryhausen qui veut : on a le droit à une sorte de serpent de mer à pattes bien statique et les scènes où elle avale des humains ou crache son acide ne sont pas terribles.
Très mauvais souvenir de ce film, vu à la Cinémathèque dans une soirée cinéma Bis. Le côté tourisme au Danemark est amusant (on voit bien le parc Tivoli sous toutes les coutures), mais, côté film de monstres, c'est ennuyeux à périr...
En effet, c'est assez terrible (je me souviens d'un effet du style "je gratte sur la pellicule pour faire un effet spécial"), coté narration, ça semble d'un autre âge. Je me crois me souvenir qu'il s'agissait d'une bave verte qui apparaissait comme crayonnée sur la peloche (et je ne parle pas des miniatures, voir la photo, c'est un vrai bonheur bissard!)
J'ai aussi souvenir d'une pitoyable animation des victimes du monstre (genres poupées toutes raides)
Au 36eme dergé, le film passe joyeusement.
A noter que le tandem infernal Sydney Pink/Ib melchior a fait un coup double au Danemark où a été tourné Journey to the seventh planet avec John Agar et une foultitude d'acteurs danois (dont une Miss locale, si je me souviens bien) qui est un cran au dessus.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Ouiiiiiiiiii je me souviens m'etre fait la réflexion lors de la première vision du truc (sur une VHS Stemick!) qu'il s'agissait d'une version antédéluvienne de "Papivole"
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Je ne m'attendais pas à ce que ce film aie autant de detracteurs, je trouve que ses maladresses ainsi que son charme désuet et instantanément rétro en font une petite curiosité attachante et agréable. Je l'aime bien, c'est sans prétention, c'est sympa, c'est frais et ça fait plaisir à voir. Voila...
Apparemment, les histoires de "Reptilicus" sont très compliqués. La version en danois et la version en anglais ne seraient pas réalisées par les mêmes réalisateurs.
La version en anglais est celle dirigée par Sid Pink, qui se trouve sur le disque Midnite Movies dans une version effectivement coupée. La version intégrale serait perdue.
. Comme souvent dans ce genre de films, l'intérêt principal réside dans la créature. Malheureusement ici, elle se révèle peu convaincante. N'est pas Ray Harryhausen qui veut : on a le droit à une sorte de serpent de mer à pattes bien statique et les scènes où elle avale des humains ou crache son acide ne sont pas terribles. 
