Kiki la petite sorcière

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orco
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Kiki la petite sorcière

Message par orco »

Des nouvelles d'une sortie Z2 ???
orco
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Message par orco »

Quel silence éloquent! :D
SamReVolt
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Message par SamReVolt »

Si Jérôme passe par là ? :D

Aucune info pour l'instant et puis tu sais très bien qu'avec BVHE, il ne fait pas bon poser ce genre de question. :D

Et puis que nouvelle sortie cinoche et autre report de collectors DVD repoussent d'autant les sorties.

Les seules infos sûres pour le moment sont:
- La sortie cinoche du Chateau ambulant dans moins de 15 jours (le 12 janvier, voir topic consacré)
- La sortie de Chihiro Collector est prévu pour mars.

Donc Kiki ne débarquera probablement pas en DVD avant l'été.
Et puis va savoir s'ils ne vont pas d'abords sortir Nausicaa en salle avant cela, ce qui ne ferait que reporter d'autant plus la sortie de Kiki (je médis volontier, mais je n'en serais nullement surpris auquel cas)

Autre gros soucis dont on parle beaucoup ce sont les BO.
La par contre, bonjour le foutage de gueule.
Milan avait réussit à édité les BO de Mononoke et de Chihiro.
La BO de Laputa a bien été pressé et était prévu pour sortir en même temps que le film en salle.
Résultat, il fut aussitôt retiré de la vente, les CD pillonés et depuis plus rien. Et du coup, on peut toujours courir pour avoir les BO du Royaume des Chats et de Kiki la petite sorcière.
Heureusement qu'il reste la solution de l'import japonais pour combler ce manque, mais bon, c'est pas très sérieux.
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Soundjata
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Message par Soundjata »

Je finis là où tu commences, et là où tu finis, je commence
Soundjata
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Message par Soundjata »

A défaut d'avoir la possibilité de revoir le film de sitôt, je vous dépoussière ma chronique faite au moment de la sortie cinoche :

Réalisateur : Hayao Miyazaki
Sortie France : 31/03/2004
Acteurs : Voix en VO : Kiki & Ursula : Minami TAKAYAMA / Jiji : Rei SAKUMA / Osono : Keiko TODA / Tombo : Kappei YAMAGUCHI / Okino (mère de Kiki) : Kouichi MIURA / Kokiri (père de Kiki) : Mieko NOBUZAWA
Pays d'origine : Japon (1989)
Duree : 1H42

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Synopsis :
Chez Kiki, 13 ans, on est sorcière de mère en fille. Mais pour avoir droit à ce titre, il faut subir une épreuve initiatique. Kiki doit quitter les siens pendant un an, leur prouver qu'elle peut vivre en toute indépendance dans une ville de son choix. Un soir, accompagnée de son chat Jiji, après avoir embrassé ses parents et sa grand-mère, elle enfourche son balai et met le cap vers le sud "pour voir la mer"...
Le lendemain, elle atterrit dans une sympathique ville côtière. C'est là qu'elle fera son apprentissage, grâce à Osono, une gentille boulangère qui lui propose un emploi de livreuse.


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Suite aux succès d'estime de Mon Voisin Totoro et du Tombeau des Lucioles en 1988, les membres éminents du Studio Ghibli souhaitent ardemment produire un film susceptible de cartonner au box-office afin d'assurer la pérennité du studio.
Le choix fut rapidement porté sur une oeuvre de Eiko Kadono, une auteure à succès oeuvrant dans le registre de la littérature enfantine. Miyazaki s'attaque donc à l'adaptation de Majo no Takkyubin (Litt. "Service de livraison de la sorcière", sera aussi le titre du film) et eut maille à partir avec l'auteure pour lui faire accepter les nombreux changements inhérents aux contraintes propres à la création d'un film d'animation.
Il fut ensuite décidé qu'il prenne la tête de la réalisation du film suite au désistement d'un jeune réalisateur trop intimidé à l'idée mettre en scène un scénario signé de son maître.
Ainsi Miyazaki fit, de ce qui s'apparentait de prime abords à un simple film à vocation purement commerciale, un véritable petit bijou d'animation qui, non content de rencontrer un immense succès au Japon, permit au Studio Ghibli et à ses animateurs de produire et réaliser leur futures chefs d'oeuvre que sont Porco Rosso, Princesse Mononoke et Le Voyage de Chihiro pour Miyazaki, Pompoko et Mes Voisins les Yamada pour Takahata.

Et c'est ainsi que pas moins de 15 ans après sa création, le film débarque enfin dans nos salles obscures pour notre plus grand bonheur, jouissant, à l'instar du Château dans le ciel, d'une excellente distribution sous l'égide de Buena Vista qui se fait fort de sortir régulièrement les "vieux" films de Miyazaki fort des excellentes entrées de Princesse Mononoke et du Voyage de Chihiro.

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Dans une ambiance enchanteresse et paisible à souhait située dans une Europe du milieu XXe siècle fantasmée et exotique commes les japonais se plaisent à imaginer (car oui c'est avant tout un film japonais à destination du -jeune- public japonais, ne l'oublions pas), l'on suit les pérégrinations de Kiki, jeune sorcière de 13 ans partie faire son apprentissage loin de sa famille et de ses amis.
Mais derrière une histoire d'apparence simple et un esprit bonne enfant, nous avons affaire un véritable récit intimiste, traitant du passage toujours délicat de l'enfance à l'âge adulte avec une rare justesse, donc par définition nettement moins propices aux péripéties et autres cavalcades infernales typiques des précédents films de Miyazaki clairement axé sur l'aventure et la tragédie (je fais bien entendu allusion à Nausicaä de la Vallée du Vent et Le Château dans le ciel).
Ici, et à l'image de Mon voisin Totoro, nous sommes dans un monde tout ce qu'il y a de plus classique où les gens vivent en bonne intelligence et où il n'y a point de personnages méchants, un monde où les sorcières ne sont nullement considérées comme des paria, mais comme des personnes aux dons certes particulierement rares (en l'occurence le pouvoir de voler pour Kiki), mais qui doivent faire leur place comme tout un chacun au sein de la société.
Ainsi, notre jeune héroïne devra apprendre à se débrouiller par elle-même, faire preuve d'initiative, intégrer les valeurs du travail, vaincre ses peurs et appréhensions, mais aussi à faire confiance aux gens qu'elle sera amenée à rencontrer au fil de son aventure et qui lui seront d'une aide précieuse (Osono pour lui offrir le logis; Ursula servant de grand soeur la rassurant à propos de la perte momentanée de pouvoir de Kiki, éminemment symbolique de la perte de l'innoncence enfantine; Tombo qui lui fait à la fois prendre conscience, entre autres choses, de la différenciation qui séparent les filles et les garçons à l'approche de l'adolescence) et aussi prouver qu'elle est elle aussi capable d'apporter beaucoup aux autres (l'apothéose venant avec la dernière partie du film).
Sur ce plan là, le film est assez proche au Voyage de Chihiro, autre film mêlant subtilement fantastique et intégration progressive du monde des adultes, portant ainsi son art à un niveau encore plus poussé que pour Kiki.
Mais comme dans ce dernier, le tout est déjà amené avec une infinie délicatesse, car bien entendu, Miyazaki nous graitifie, comme à son habitude, de séquences promptes à la rigolade cotoyant subtilement les scènes de pure poésie dont je vous laisserais le plaisir de découvrir par vous-même.

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Techniquement, le film bénéficie d'une animation d'une fluidité et d'une précision tout bonnement impressionnantes pour un film ayant eu entièrement recours aux seules techniques traditionnelles (comprendre sans l'aide aucune d'outils informatiques) et qui, je vous le rappelle, à plus de 15 ans d'âge !
Ainsi chaque scène de vol (thème récurrent dans l'oeuvre de Miyazaki) est prétexte à de nombreuses prises de vue audacieuses, des angles de vues plus improbables les uns que les autres.
Le tout étant parfaitement desservie par des décors chatoyants fourmillants d'innombrables détails que l'on ne saurait en venir à bout en un seul visionnage, multipliant ainsi le plaisir à revoir ce film à l'envie et donnant un cachet incroyable seyant à merveille un univers à la croisée des plus belles villes et des plus beaux décors d'Europe.

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La bande-son, signée Joe Hisaishi (qui est de tous les films de Miyazaki ou presque) est tout bonnement grandiose.
A commencer par les sublimes génériques de début et de fin d'inspirations européennes, mais aussi aux fabuleuses séquences de vols et d'action propres à nous donner des émotions fortes.
Même les moment de calme ne sont pas en reste, tant le travail sur l'ambiance sonore s'avère particulièrement soigné, je pense notamment aux gazouillis des oiseaux au petit matin le tout en parfaite adéquation avec l'image qui nous donne vraiment l'impression de sentir la rosée du matin. Je pense aussi à la scène de dialogue avec les oies sauvages, signes du profond respect que marque Miyazaki envers la nature.
Bref autant de détails qui apportent de la fraicheur et du réalisme à l'univers où évolue notre héroïne.
Bien que ne pouvant égaler la version originale japonaise, il est à noté l'excellente tenue du doublage français, exceptée peut-être la voix du chat Jiji (tout simplement celle de Cartman dans South Park !) susceptible de décontenancer les personnes ayant déjà connaissance de la VO.

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Pour conclure, nous avons là une pure merveille qui saura ravir aussi bien les petits que les grands, à la fois d'un abords très simple et d'une richesse rare. Un film qui ne vous laissera certainement pas indifférent et qui replongera tout un chacun en enfance et vous décrochera un immense sourire au sortir de la salle.


Soundjata, le 06/04/2004
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Plisken
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Message par Plisken »

Il est sorti en Suisse Romande :D

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Synopsis
A l'âge de treize ans, une future sorcière doit partir faire son apprentissage dans une ville inconnue durant un an. Une expérience que va vivre la jeune et espiègle Kiki aux côtés de Osono, une gentille boulangère qui lui propose un emploi de livreuse.

Un vrai bonheur :shock: :D Un film magique et pourtant tellement simple.
Pas de violence, de l'émotion à en revendre, de l'humour et des personnages tellement attachant. Jiji le chât noir est une merveille de drolerie.
Myiazaki est un maître et me fait fondre à chaque fois :shock:

Ma grande note : :D :D :D :D :D / :D :D :D :D :D
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orco
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Message par orco »

Je viens de le découvrir et c'est un vrai bonheur, j'avais le smile pendant tout le film. Un film simple et léger, à ranger à côté de Totoro. C'est sûr on est très loin des grandes fresques écologiques du maître mais le temps d'un détour aérien en forêt, il nous rappelle quand même que la nature appartient aux animaux.

Moi aussi j'adore le catrol Jiji, on dirait un vrai! :D
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