La jaquette annonce "Des rites d'une violence insoutenables" (notez la faute, la violence est tellement insoutenable que l'adjectif mérite un pluriel. Il y a une photo d'un type en train de se transformer en je ne sais trop quel monstre.
Derrière, on nous promet "un voyage au bout de l'horreur comme on en a rarement vu" mais aussi "du suspense, des scènes qui frisent l'insoutenable (tiens donc, encore), le tout mis en scène efficacement par S.P. Somtow, écrivain américain à succès, dont c'est le premier film... un début pour le moins terrifiant".
Je ne connais pas ce Somtow mais en cherchant sur le web, on trouve des pages sur lui. Je ne m'avancerai pas sur la qualité de ces bouquins mais si ses histoires sont du même accabit que ce film, ça doit être bien drôle mais bien chiant aussi.
L'histoire: Un groupe de touristes effectue un voyage dirigé par le père O'Sullivan (c'est lui qui se transforme sur la jaquette) au Mexique mais ils vont être confrontés à des rites avec sacrifices d'enfants. Au début, ils croient que ça fait partie du voyage, que ce sont des attractions pour touristes mais ils vont se rendre compte que tout est vrai.
C'est souvent très chiant mais certains passages relèvent l'intérêt pour les éclats de rire qu'ils provoquent. Les touristes sont tous plus crétins les uns que les autres, ce sont de vraies caricatures et le couple qui passe leur temps à méditer avec des cristaux soit disant magiques vaut le détour. Mais il y a d'autres choses très drôles.
Ainsi une jeune femme déclare à l'un des touristes avec qui elle vient de faire connaissance: "Enfin quelqu'un qui n'a pas la tête d'un acteur sorti d'un film de Fellini" ou encore une mère qui présente le père O'Sullivan à son fils comme étant son véritable père (c'est en effet un curé défroqué). Le gamin tire la gueule et crie: "Tu m'avais dit que mon père était astronaute!".
Mais ce qu'on veut devant ce genre de film, c'est du gore, du sang, de la tripaille, merde, c'est un voyage au bout de l'horreur, oui ou non?
Et bien oui. Entre autres, on a une tête coupée qui vole dans un panier de basket, un type qui se fait rouler dessus par un car, une réceptionniste d'hôtel qui se fait exploser la tête par un putain de coup de poing de la mort qui tue (ou plutôt qui rit, parce que les méchants meixcains vénèrent le dieu de la mort qui rit), un autre se fait arracher le bras puis on lui enfonce dans la gorge, etc. C'est plus ou moins bien fait tout ça dans l'ensemble et vient dynamiser un récit qui traîne par moments. Il faut en plus supporter une musique franchement abominable.
Le plus drôle, ce sont les 20 dernières minutes où le n'importe quoi fait place à un plus grand n'importe quoi. Et pour comprendre, ce n'est pas toujours évident parce que le montage est assez hasardeux. Ainsi, par exemple, on a droit à une attaque de zombies autour du car des touristes. Ces touristes fuient dans l'hôtel et décident qau'il faut quitter les lieux. Ils vont dans le car. Mais où sont passés les zombies?
Mais là n'est pas le meilleur, puisque qu'à la tpute fin, on a droit à un match de basket qui opposent les touristes à une équipe de... Zombies! Car en effet, pour contrer ces adorateurs du dieu de la mort qui rit, il faut gagner le match de basket contre les zombies. Mais ce n'est pas tout, on a aussi droit à un combat entre un mec transformé en pseudo dinosaure et un autre transformé en une grosse bestiole que je n'ai pas pu vraiment identifier mais tout ça sentait bon le caoutchouc.
Voici une image que j'ai pu trouver sur le net.
Peut-être qu'ici, quelqu'un connait?