
sorti en mars 2002 en salles dans une indifférence générale.
Film australien co-produit par AFFC et la chaîne SBS (un Arte Local), il raconte l'histoire d'une immigrée espagnole "La Spagnola" perdue au beau milieu d'une communauté italienne dans l'Australie des années 60. Mariée à un salopard qui la délaisse elle et sa fille pour une secrétaire australienne folle du cul, elle se démène dans sa maison en pleine zone industrielle. sa fille la déteste et elle commence par péter un cable en mangeant les pigeons de son mari, découper les cheveux de sa fille.Elle veut se venger de son mari...Et la famille, les voisins de s'en meler.
Comme le dit l'une des critiques, le film est un joyeux pétage de plombs général. Drôle et assez grinçant, il se contente pas d'un point de vue social sur une Australie peu encline à intégrer ses immigrés (le film est sur trois langues : espagnol; italien et anglais!). Les Autsraliens sont d'ailleurs vus de manière peu reluisante : entre l'institueur adepte des chatiments corporels, la secrétaire nympho et avide de pouvoir...
Les rapports familiaux volent en éclat, ce qui donnent des scènes plutot cocasses :
* la chèvre nommée Elvis

* la tante de la jeune fille est une folle de la cuisine et sur un rythme effréné de samba, entre poireaux carottes et navets, elle trouve le moyen d'envelopper une courgette dans un film plastique pour une scène onaniste du plus bel effet

* le jeune italien fou de La Spagnola qui ne peut la pénétrer car elle refuse de se faire tuer avec son 'truc"



On glisse sur le terrain du surréalisme, parfois et même dans le drame noir (La Spagnola, a bout de nerfs et enceinte essaie d'avorter avec une aiguille à tricoter

Vu à travers les yeux de l'adolescente encore amoureuse de son père, le film est un kaleidoscope un peu foutraque, melange de thèmes à la beautfiul Laundrette (compendium de racisme, d'affirmation de soi, de relations & pressions familiales, de milieu pauvre...). la première partie souffre du manque de direction du scénario qui souhaite ajouter des saynètes les unes après les autres et on ne voit pas bien où le réalisateur veut en venir, mais lorsque la Spagnola devient veuve, l'histoire décolle.
le ton est volontairement décalé et ne fait rien pour qu'on apprécie les persoannges décrits. Meme dans son malheure, la Spagnola reste un personnage détestable...c'est curieusement ce qui fait aussi la force du film, de ne pas faciliter l'identification par les spectateurs.
pas un chef d'oeuvre, mais le mérité d'un cinéma différent et assumé. le réalisateur, dans l'interview, annonce clairment qu'il est respônsable de tout, ayant eu le final cut et le controle total sur le film.
Le DVD Z2 et sorti chez UFG. 1.77:1 avec 16/9, 5.1 français et 2.0 anglais avec st
bande annonce
interview avec le réalisateur
interview avec la scénariste
scene coupée
making of 18 mn
et le tout pour 3,99 € chez Intermarché.