After the death of his Nobel Prize-winning father, billionaire physicist Jerry Cornelius becomes embroiled in the search for the mysterious "Final Programme", developed by his father. The programme, a design for a perfect, self-replicating human being, is contained on microfilm. A group of scientists, led by the formidable Miss Brunner (who consumes her lovers), has sought Cornelius's help in obtaining it. After a chase across a war-torn Europe on the verge of anarchy, Brunner and Cornelius obtain the microfilm from Jerry's loathsome brother Frank. They proceed to an abandoned underground Nazi fortress in the Arctic to run the programme, with Jerry and Miss Brunner as the subjects.
Moijavu et moijale dévédé et moi ja une k7 ntsc de la bête sous le titre THE LAST DAYS OF MAN ON EARTH et moijatadi que c'est un excellent film beau, cynique et intelligent, comme Mr PHIBES. J'adore.
Un film très curieux que j'ai adoré. j'ai le Z2 soirti dans la collection les Inclassables de Marc Caro : édition plutot sympa.
Probablement le chef d'oeuvre un peu fou de Robert Fuest, un véritable echec commercial à sa sortie qui renvoya Fuest à des films plus conventionnels (hélas). Narration un peu disjonctée, décors surréalistes (Fuest étaot le décoratuer du film aussi, il me semble), une vision assez noire de la société avec des tonalités sociologiques pessimistes et une parabole un peu dérangée sur le mythe du surhomme. De la SF avec de la cervelle, typique de son époque. mais plutot libertaire.
Etrange mélange de SF mais également de comédie, par moments.
Je sais qu'il possède pas mal de détracteurs, aussi, mais c'est un film qui ne laisse pas indifférent.
Vivement recommandé SWS Label
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Un film de science-fiction de l'admirable, dezingué et legerement oublié Robert Fuest, qui apres avoir fait ses armes sur la serie Chapeau melon et Bottes de cuir est devenu le realisateur de films cultes tels que Phibes et sa suite. Avec John Finch et Jenny Runacre.
Le film raconte (?) l'histoire d'un jeune savant, Jerry Cornelius, au caractere debonnaire et au phrasé laconique, aux prises avec une bande de savants barges, de rousses erotomanes, de majordomes vicelards et de freres defoncés... toute cette petite bande voulant etablir un nouvel ordre en creant un nouveau messie, en gros.
Ce qui est frappant à la vision de The Final Programme c'est la mise en scene tres maitrisée et d'une inventivité impressionnante de Robert Fuest... Des la scene d'introduction on entre de plein pied dans un univers surrealiste, aux codes differents de la production anglaise de l'epoque, notamment grace à l'utilisation de plans tres larges et de cuts audacieux durant les scenes d'action... c'est visuellement tres reussi, notamment lors de la prise d'assaut de la maison, tres pop, ou lors du final psychedelique et meme pas trop kitch ( quelqu'un pourrait d'ailleurs me dire comment il a obtenu cet effet particulier, lorsqu'on est en vue subjective, l'image est brouillée et assez saccadée, comme s'il y avait une superposition des memes rushes avec un leger decalage et peut etre un effet de flou sur une des copies, un machin comme çà ).
Enfin j'ai beaucoup aimé, et le personnage de Jerry Cornelius ne manque pas de charisme. A noter d'ailleurs que le film regorge de pepites dans ses dialogues, pour le plaisir je vais en mettre deux trois, c'est gratuit.
"Fuck off, you Greek maniac!"
"-Of course, the inevitable happened.
-It frequently does."
Une vraie curiosité que ces "décimales du futur", un film fait avec pas mal de moyens (pour une série B British) et aussi avec des audaces.
C'est psychédélique, mais aussi sombre, cynique, proto-punk. L'esprit de Moorcock, on le retrouve dans cet humour noir, cette cruauté, l'emphase mise sur le tandem sexe & drogues. Fuest se fend de quelques décors assez fous. On apprécie quelques têtes d'acteurs anglais connus (Harry Andrews un brin sous-employé, Patrick Magee, Ronald Lacey...) et un esprit vraiment inédit. On a parfois parlé de parodie de SF pour ce métrage, mais pour moi ce délire avec son héros désabusé carburant aux amphétamines est tout de même assez sérieux. C'est juste un regard particulier, un ton libre porté sur la SF, reflet d'une certaine période de la culture pop anglaise d'alors (le space rock de Hawkwind, le Glam Rock de Bowie). Après, la mise en scène de Fuest est parfois bringuebalante, le récit peut paraître confus et inégal. Mais c'est tout de même un film assez unique, méritant vraiment le coup d'oeil pour les amateurs de série B british de cette période.
Vu sur filmtv adrénaline où il passe en ce moment, très bonne copie 1.77 16/9 en vm anglaise mono d'origine.