Mysterious Skin - Gregg Araki (2004)
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Mysterious Skin - Gregg Araki (2004)
Le nouvel opus de Gregg Araki ( Totally Fucked Up, Doom Generation, Nowhere..) sort en France via MK2 le 9 mars 2005.
Avec Elisabeth Shue, Brady Corbett et Josepoh Gordon-Lewitt
...il y a Billy Drago!
sinon, il raconte l'odyssée d'un gigolo et d'un jeune homme obsédé par les enlèvements extra-terrestre, sur ce qui va etre une variation sur les abus envers les jeunes enfants.
Connaissant Araki (bien que ce soit un cinéaste que je n'aime pas), cette adaptation du roman de Scott Heim devrait être particulièrement forte. Il sera intéressant de voir comment le sujet sera traité depuis que Soilondz s"y est attaché dans Happiness.
Avec Elisabeth Shue, Brady Corbett et Josepoh Gordon-Lewitt
...il y a Billy Drago!
sinon, il raconte l'odyssée d'un gigolo et d'un jeune homme obsédé par les enlèvements extra-terrestre, sur ce qui va etre une variation sur les abus envers les jeunes enfants.
Connaissant Araki (bien que ce soit un cinéaste que je n'aime pas), cette adaptation du roman de Scott Heim devrait être particulièrement forte. Il sera intéressant de voir comment le sujet sera traité depuis que Soilondz s"y est attaché dans Happiness.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
La sortie du film est repoussée au 30 mars, sortie définitive!
Sinon, le film n'a rien de vraiment fantastique dans son genre, mais c'est une bombe, que je conseille vivement. Tout simplement le meilleur film gay de ces 7 dernières années.
Il s'agit d'un film empreint d'une certaine nostalgie cinématographique qui nous replonge dans les années 80 et les années 90 du cinéma indépendant américain. Véritable anachronisme cinématographique. Le film n'a rien du cinéma réalité cradingue à la Ken PArk ou Thirteen. On nage dans l'ivresse de la déprime adolescente, troublante et désespérée, jusqu'à un final sublime de tristesse (merci à Sigur Ros).
Araki réalise ici un film d'une grande maturité malgré ses airs de machine à scandale. Point de provocation gratuite. Il nous montre des scènes d'une grande dureté, mais pour mieux définir la psychologie complexe de TOUS les personnages. Il y a certes une fascination quelque peu perverse pour la déchéance et la souffrance des personnages. Mais elle contient tellement d'amour. De quoi être ému, et on l'est! Après tout ce film comprte quelques unes des plus belles scènes de cinéma de ces dernières années (la rencontre avec le malade du sida, la fin...).
L'univers peut paraître similaire au premier abord à celui de Larry Clark, mais avec le talent visuel d'Araki, son goût pour le bizarre et son regard poétique sur le monde le plus vil, le photographe pédophile est vite enterré. Et Splendor d'Araki vite oublié. Tant mieux.
XXXX


Sinon, le film n'a rien de vraiment fantastique dans son genre, mais c'est une bombe, que je conseille vivement. Tout simplement le meilleur film gay de ces 7 dernières années.
Il s'agit d'un film empreint d'une certaine nostalgie cinématographique qui nous replonge dans les années 80 et les années 90 du cinéma indépendant américain. Véritable anachronisme cinématographique. Le film n'a rien du cinéma réalité cradingue à la Ken PArk ou Thirteen. On nage dans l'ivresse de la déprime adolescente, troublante et désespérée, jusqu'à un final sublime de tristesse (merci à Sigur Ros).
Araki réalise ici un film d'une grande maturité malgré ses airs de machine à scandale. Point de provocation gratuite. Il nous montre des scènes d'une grande dureté, mais pour mieux définir la psychologie complexe de TOUS les personnages. Il y a certes une fascination quelque peu perverse pour la déchéance et la souffrance des personnages. Mais elle contient tellement d'amour. De quoi être ému, et on l'est! Après tout ce film comprte quelques unes des plus belles scènes de cinéma de ces dernières années (la rencontre avec le malade du sida, la fin...).
L'univers peut paraître similaire au premier abord à celui de Larry Clark, mais avec le talent visuel d'Araki, son goût pour le bizarre et son regard poétique sur le monde le plus vil, le photographe pédophile est vite enterré. Et Splendor d'Araki vite oublié. Tant mieux.
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Re: Mysterious Skin - Gregg Araki (2004)
consonne, voyelle, consonne...Superwonderscope a écrit : Josepoh Gordon-Lewitt
je propose Joseph Gordon-Levitt.
Très bon choix de la part d'Araki !

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Au début, j'ai failli être rebuté par la projection numérique qui donnait une image un peu moche.
Mais plus le film avance, plus il retient l'attention, plus il devient attachant. Et au final, Mysterious Skin s'avère comme un film magnifique, d'une grande justesse de ton. Gregg Araki a mûri dans le bon sens et c'est une très bonne nouvelle. La scène finale atteint la grâce.
Sans doute le chef-d'oeuvre définitif sur la pédophilie.
Mais plus le film avance, plus il retient l'attention, plus il devient attachant. Et au final, Mysterious Skin s'avère comme un film magnifique, d'une grande justesse de ton. Gregg Araki a mûri dans le bon sens et c'est une très bonne nouvelle. La scène finale atteint la grâce.
Sans doute le chef-d'oeuvre définitif sur la pédophilie.
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Alors c'est peut-etre une enculade de plus de la part de MK2... Je l'ai vu aussi à Hautefeuille, la projection était numérique. C'est curieux. Le Creep en sait-il plus?Manolito a écrit :Ah bon, le film est projeté en numérique ? En projection de presse, au MK2 Hautefeuille, je crois me souvenir que c'était pourtant du 100 pour 100 35 mm...
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J'ai vu le film à Lyon dans une projection totalement 35mm.
Sinon le film est une bombe. Un film ne m'avait pas retourné les tripes comme ça depuis des années. Et comme vous l'avez précisés la fin est absolument sublime et déchirante. Je suis sorti de la salle en larmes. Le dernier mot du film est d'une fore et d'une signification totale.
Par contre je suis un chouïa déçu par le travail visuel de Gregg Arraki qui se fait plus inégal et moins personnel. Reste des scènes qui se détachent clairement (la rencontre avec le client malade, la scène des céréales, la fin etc...) mais j'en attendais un peu plus.
Mais tout ceci n'empêcha pas au film d'être extrêmement réussi dans sa description d'une jeunesse perdue et sans repères. On souffre avec eux.
Un film complexe et vrai qui jamais ne tombe dans la facilité d'un sujet délicat mais au contraire pousse plus loin toutes les ambigüités qu'il comporte.
Sinon le film est une bombe. Un film ne m'avait pas retourné les tripes comme ça depuis des années. Et comme vous l'avez précisés la fin est absolument sublime et déchirante. Je suis sorti de la salle en larmes. Le dernier mot du film est d'une fore et d'une signification totale.
Par contre je suis un chouïa déçu par le travail visuel de Gregg Arraki qui se fait plus inégal et moins personnel. Reste des scènes qui se détachent clairement (la rencontre avec le client malade, la scène des céréales, la fin etc...) mais j'en attendais un peu plus.
Mais tout ceci n'empêcha pas au film d'être extrêmement réussi dans sa description d'une jeunesse perdue et sans repères. On souffre avec eux.
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http://www.chuckpalahniuk.net
Mon avatar : Jacek Yerka, dessinateur de génie.
"Mais qu'importe, que le vent m'emporte, nourrir les bêtes et les cloportes. Ce sera bien là de toute une vie, le seul contrat bien rempli." Mano Solo
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Non, la projection au siège du MK2 n'était pas en numérique, heureusement d'ailleurs, sinon j'aurais eu beaucoup de mal à rentrer dans le film.Hrundi V. Bakshi a écrit :Alors c'est peut-etre une enculade de plus de la part de MK2... Je l'ai vu aussi à Hautefeuille, la projection était numérique. C'est curieux. Le Creep en sait-il plus?Manolito a écrit :Ah bon, le film est projeté en numérique ? En projection de presse, au MK2 Hautefeuille, je crois me souvenir que c'était pourtant du 100 pour 100 35 mm...