Film portugais minuscule à la durée microscopique d'1h10, André Valente raconte la prise de conscience de l'enfant de la séparation de ses parents. Comment appréhender à 8 ans la disparition inexpliquée et soudaine du père, la dépression de la mère alors que le monde scolaire n'est qu'hostilité à son égard? Le temps de quelques instants, le garçon se liera à un patineur russe, mais vu la durée excessivement courte du film, les liens paraissent superficiels et on n'y croit pas assez. Un cinéma réalité qui parvient à toucher à quelques instants succincts, mais le peu d'implication temporel empêche tout sentiment d'identification. Quel dommage, car l'ensemble est intéressant faute d'être passionnant.
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