Je m'etais posé la même question, mais je vais juste prendre le Whale .
D'après
http://www.coindudvd.com :
""The Invisible Man Returns" - 1940
Geoffrey Ratcliffe (Vincent Price) est un meurtrier, accusé à tort du meurtre de son frère et qui doit être exécuté pour son crime. Mais ce dernier disparaît le matin de son exécution, aidé par sa copine et surtout par le Dr Frank Griffin (John Sutton), le frère de Jack Sutton, inventeur de la formule donnant l'invisibilité. Ce nouveau look discret lui permettra d'investiguer sur les causes réelles de la mort de son frère. Pendant qu'il enquête, son collaborateur, le Dr Frank Griffin cherchera à trouver l'antidote à l'invisibilité et surtout à la démence qui y est associée.
Grâce à un scénario intéressant et surtout un rythme rapide, ce film conserve toute sa fraîcheur et le sentiment d'urgence qui en découle crée un climat de tension très efficace. De plus, l'ajout de Vincent Price dans la distribution du film est une valeur ajoutée non négligeable. Les effets spéciaux demeurent efficaces et innovent. On voit le sceau de l'invisibilité être rompu lors d'une pluie, lors d'une pause cigarette et lors de la scène finale. Cette dernière est vraiment très réussie pour l'époque. Cette suite est de très haut niveau et mérite amplement d'être visionnée.
"The Invisible Woman" - 1940
Un scientifique (John Barrymore) cherche des cobayes sur lesquels tester sa nouvelle formule d'invisibilité. sa grande surprise, une femme (Virginia Bruce) se présente et c'est sur elle qu'il fera l'expérience ne sachant pas qu'elle recherche l'anonymat total pour régler une rancune personnelle avec son ancien patron. Elle s'éprendra du patron du scientifique (John Howard) et tout ce beau monde se verra impliqué dans un jeu de chat et de souris avec une bande de gangsters qui désirent s'approprier la formule d'invisibilité pour des fins plus mercantiles.
Ce film est plus une comédie qu'autre chose. L'invisibilité étant assumée par une femme, on met un peu plus l'accent sur le fait qu'il faut être nu pour être invisible amenant un petit côté voyeur au film. Les moments forts du film sont certes celui où notre invisible femme démontre une partie de sa féminité en enfilant des bas de nylon et celui où notre héroïne décide de faire passer un mauvais quart d'heure à son ancien patron despote. Le fait que le film soit orienté vers la comédie sauve la mise, mais cet effort est bien en deçà des deux premiers opus.
"Invisible Agent" - 1942
À l'approche de la Deuxième Guerre mondiale, l'ennemi allemand commence à porter une attention particulière à Frank Griffin (John Hall), petit fils d'un célèbre scientifique qui avait travaillé à la formule d'invisibilité. Ce dernier reprendra le sarrau et deviendra un invisible agent secret pour les forces alliées. Dépêché en Allemagne, il travaillera avec une ravissante espionne (Ilona Massey) dans le but de découvrir les plans d'invasion de l'ennemi, mais ils auront à composer avec le flair et l'instinct du baron Ikito (Peter Lorre) qui ne donne pas dans la dentelle.
Même si on a l'impression d'être face à un film d'espionnage, il n'en est rien. Le ton est beaucoup plus léger et allie comédie, romance et suspense. Il n'y a rien d'horrifiant là dedans, croyez-moi. Quelques effets spéciaux sont bien faits, mais généralement parlant on a droit à une histoire linéaire souffrant d'une distribution moyenne (sauf pour Peter Lorre) et qui n'amène rien qu'on ait déjà vu.
"The Invisible Man's Revenge" - 1944
Robert Griffin (John Hall) est un aventurier qui a été laissé pour mort par ses partenaires d'expédition dans une mine de diamants et qui, après 5 ans de convalescence retrouve la mémoire et s'enfuit vers l'Angleterre pour se venger. Retrouvant ses anciens complices, il demande son dû et en guise de dédommagement, il désire avoir Julie, la fille d'un des complices. Pour arriver à ses fins, il demande l'aide du docteur Drury (John Carradine) qui a inventé une formule donnant l'invisibilité. Griffin compte bien sur cette nouvelle discrétion pour régler ses comptes.
Ce film est la preuve cinématographique qu'il était temps que l'homme invisible disparaisse. Le scénario est complètement ridicule et la distribution est très moyenne. Il est clair que l'on tente d'extirper les dernières gouttes de l'agrume de l'invisibilité. Les effets spéciaux sont encore une fois à la hauteur et on découvre de nouvelles façons de montrer certaines parties du corps de l'homme invisible. Dans le cas présent, c'est en se lavant le visage avec de l'eau."