
Dangerously close / Campus 86: Sois fort, sois beau, soit riche ou crève!
Sous ce titre plutôt mal venu faisant plus référence à une teen comédie se cache en fait une trés bonne série B faisant froid dans le dos au vu de son terrible sécnario.
Danny, jeune etudiant à l'université, se lie d'amitié avec Randy, chef des sentinelles, groupe de surveillance du campus. Mais la veritable activité du groupe, veritable organisation paramilitaire, est de punir ceux qui sont jugés indignes de fréquenter l'établissement, la mort étant la punition requise. Danny et sa fiancé sont alors en danger lorsqu'ils découvrent la vraie face de Randy, fils à papa, riche bourgeois haut placé...
Réalisé par Albert Pyun en 1986, Dangerously close, titre hautement plus évocateur, dénonce avec angoisse la montée du fascisme qui s'insinue lentement dans l'esprit de la collectivité des jeunes etudiants américains.
Avec brio, Pyun dépasse les simples limites du polar et tente de montrer le danger de cet état d'esprit et la présence de groupuscules, véritables clans et sectes de plus en plus présents et puissants dans le milieu universitaire américain, tirant dans l'ombre les ficelles des grandes institutions aux cotés des hauts placés.
Même si certains aspects et quelques scènes ont perdu de leur force aujourd'hui, remis dans son contexte d'alors, Campus 86 reste un film original bénèficiant de cadrages soignés et surtout d'une photographie ultra léchée qui privélégie les tons bleutés et les décors blancs glacés, donnant au film son aspect clippé.
On retiendra surtout de Dangerously close son éblouissante séquence d'ouverture, digne des meilleurs films d'horreur, véritable et haletante chasse humaine nocturne à travers les bois. La tension va crescendo puis malheureusement déclinera avant l'explosion du final. Ce ralentissement de rythme nuit quelque peu au film qui se traine parfois en longueur et en bavardages inutiles.
Malgré cela, Campus 86 reste un trés bon film qui aujourd'hui a malheureusement vieilli et sent un peu trop les années 80. Cela n'empêche qu'il a sa place parmi les meilleurs thriller d'alors.
Atout non négligeable, une partie de l'album Black celebration de Depeche Mode sert de BO, ajoutant un coté froid supplementaire au film.
Campus 86 bénéficie également d'une solide interprétation en tête John Stockwell, habitué des teen movies d'alors, le beau John, le divin John et ses yeux d'un bleu azur à la fois enivrants et terriblement inquietants sur , John illuminant l'ecran de son visage de bellatre 80s, John déjà radieux ds Christine, les aventuriers de la 4eme dimension ou Top Gun. Ah John amore mio!!


J.Eddie Peck est danny, etudiant à lunettes plutot ingrat dt l'interprétation est plutot molle et trop en retrait ce qui est dommage, son personnge étant ainsi affadi.
J.Eddie qui était encore loin du charme qu'il dégagera qques années plus tard durant 10 ans ds Les feux de l'amour et enfin Carey Lowell est sa fiancée, Carey encore toute jeune en cruchaude blonde qques années avt d'etre une James Bond Girl
Allez un peu de John pour les yeux et la paix de l'âme!!


