[Poliziesco] Il Boss / Le Boss de Fernando Di Leo (1973)

[Superfly]

Résumé: Lanzetta (Henri Silva) est un dur, un vrai et surtout un as de la gachette qui élimine n'importe qui, n'importe où. Il bosse pour un gros chef de la mafia qui décide d'éliminer une autre famille. Pas de bol pour lui, celle çi enlève sa fille (une belle garce) pour le faire chanter. Sous l'oeil de Don Corrasco (Richard Conte) est déclenchée une guerre des gangs pour la prise du pouvoir.

Un bon film que ce Il Boss. Déjà l'histoire tient parfaitement la route et on décroche pas. Les personnages sont excellents comme celui d'Henri Silva, un orphelin elevé par la mafia qui devient le bras vengeur de sa famille. Peu d'action mais un bonne tension tout le long du film. Tout le monde joue pour sa gueule dans l'espoir de décrocher le gros lot, prendre la place du boss. A noter un cabotinage outrancier de Gianni Garko et Antonia Santilli tout simplement à croquer.

Un film à acheter surtout que la qualité est top et en bonus le dernier film de Di Leo.
http://www.pollanetsquad.it/film.asp?PollNum=58





Mes notes pour le film

Film: 5 Maurizio Merli sur 6


Action: 3 Tomas Milian sur 6


Nichon: 4 Barbara Bouchet sur 6

Antonia Santilli est une bien belle garce ... surtout à poil

[moniak]

Exellent film!!
Le dvd me branche a fond egalement!

[riton]

J'ai vu le film hier soir, et en lisant le Mad HS Italie, j'ai halluciné (encore une fois).


FAUX SPOILERS

dans l'interview Di Leo, le type demande : "La scène ou Henry Silva vient récupérer la fille de Richard Conte qui a été kidnappée et finit par la tuer, est particulièrement violente"

Et Di Leo ne dément pas, alors qu'il devrait le faire deux fois .

Sinon, le film est bien, mais je le trouve un petit peu en dessous de Milano Calibro 9 et La Mala Ordina.

[Superwonderscope]

Un film relativement solide qui commence pourtant assez mal. La scène outrancière où Henry Silva (qui se ballade dans le film avec trois balais dans le cul) balance des grenades explosives dans une salle de ciné est à se pisser de dessu. il faut voir la gueule des mannequins qui explosent - qu'on veut bien nous faire passer pour des humains
bref, passé ce sommet de nawak, l'intrigue est plutot bien ficelée, menée tambour battant. Les ramifications du pouvoir, les luttes intestines, les relations avec la mafia calabraise (versant assez peu traité par le cinéma pr ailleurs)... c'est même plutot bien écrit, ce qui est surprenant pour Fernando DiLeo. Il existe un réel equilibre entre les persoannges, peu sont privilégiés par rapport aux autres. le ton violent est tempéré par une certaine amertume, qui ne se voile pas la face.la fin est là en ce sens très désabusée.
Maintenant, comme disait la mouche, Garko cabotine comme c'est pas permis, tout comme Vittorio Caprioli qui se force à prendre l'accent palermitain. Hormis la jolie Antonia santilli (qui possède un role là aussi aux antipodes des roles féminins généralement vus, ce qui n'empeche pas la haute misogynie du film!), la direction d'acteur est très médiocre. Chacun fait son numéro habituel, Conte et Silva en premier. Et ca reprend la rengaine italienne bien droitière "tous pourris, politique,s journalistes, les sales étudiants gauchistes qui manifestent, tout ça, y'a plus d'honneur, etc".
Sauf qu'au niveau de la mafia dont le personnage de Garko reconnait "qu'il aime l'ordre qu'elle fait régner", il se passe globalement la même chose.
C'est beaucoup moins vulgaire et racoleur qu'un Lenzi et moins bien mis en scène qu'un Ercoli ou un Martino, car on est plutot dans la truelle que dans la caméra experte. Le budget gelée de cerise était bien présent (le sang a rarement été aussi ridicule).
Mais le spectacle est bien présent, le rythme alerte, les thèmes parfois ambigus font de ce "Il boss" un film populaire 70's du haut du panier.

NB :les sous titres sont parfois nécessaires pour qui n'est pas familier avec l'accent sicilien . parce que c'est quand même bien dur (de comprendre l'accent, hein).