[festival de Cannes 2004] Nobody Knows de Hirokazu Kore Ada

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Superwonderscope
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[festival de Cannes 2004] Nobody Knows de Hirokazu Kore Ada

Message par Superwonderscope »

Très beau film en Compétition qui devrait logiquement se retrouver au Palmarès Final.

Le réal:
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1.85:1 / Japon / 2H21

Histoire très émouvante de 4 enfants laissés à l'abandon par leur mère un peu fantasque, inspiré d'un fait divers réel qui s'est passé au japon en 1988.

Un petit vent de fraicheur avec cette aventure un peu hors du commun de 4 enfants (tous de pères différents) survivant tant bien que mal, après que leur mère soit partie. En leur expliquant qu'il s'agisse de son travail, l'ainé découvre qu'elle est en fait partie avec un "nouvel ami" et qu'elle a omis de dire qu'elle était mère par 4 fois.

Le film se concentre sur le regard des enfants (c'est ce qui fait sa principale force) et la perception d'une vie vouée à l'enfermement (la mère les a toujours empéché de sortir de l'appartement car ils ne sont pas déclarés comme nés). L'ainé (un acteur très impressionnant, au demeurant) a 12 ans et semble le seul comprendre la situation et essayer de se domnier tout en prenant en charge ses frères et soeurs.

Pas de vision morale/moralisatrice ou de jugement de valeur sur la mère, c'est l'autre force du film. en décidant de focaliser sur ces 4 persoannges, le film devient de plus en plus attachant. Malgré le fait que la majeure partie du film se déroule dans l'appartement, la mise en scène créé le tour de force de ne jamais provoquer ni d'évoquer l'étouffement, bien au contraire. pas de sentiment d'enfermement, une dissection du quotidien sans routine ressentie ni pitié. Un très beau poème tragique, un hymne à l'indépendance d'esprit et à la recherche d'identité.

j'ai été très ému par ces destins croisés, mu par une caméra très discrète, une musique superbe qui porte les rares moments de joie du film, d'ailleurs tous provoqués par le frère cadet qui a l'air hgentilment déconnecté du monde, au contraire de sa soeur ainée qui emble porter sur ses frêles épaules tout le poids du manque de la mère. Un très beau film.

SWS dit : XXX
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Allan Theo
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Message par Allan Theo »

Thx pour la review, le film a un distrib pour la France ?
"Comme disait mon ami Richard Nixon, mieux vaut une petite tâche sur la conscience qu'une grosse sur l'honneur. Allez en vous remerciant bonsoir."
Superwonderscope
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Message par Superwonderscope »

Allan Theo a écrit :Thx pour la review, le film a un distrib pour la France ?
Yes. Je ne sais plus qui par contre...Ocean, peut etre.
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Message par Superwonderscope »

Correction. le film a été acheté par ARP. Sortie automne 2004?
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Superwonderscope
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Message par Superwonderscope »

Sortie annoncée le 10 Novembre 2004 :D
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Message par Superwonderscope »

Bon, je vous ai seriné avec Mondovino, un des films essentiels de 2004.

En voilà un autre de bon film : Nobody Knows, ça sort aujourd'hui sur les écrans français. il y a 50 copies France, je crois. Bref : allez-y. :wink:
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Zecreep
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Message par Zecreep »

Je précise que le film fait 2h20, au passage. :wink:
Superwonderscope
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Message par Superwonderscope »

Zecreep a écrit :Je précise que le film fait 2h20, au passage. :wink:
Tu lis mon premier post et tu as déjà toutes les infos, bonhomme :D
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kayman
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Message par kayman »

de toute façon Hirokazu Kore-Eda = je fonce le voir
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Message par Superwonderscope »

kayman a écrit :de toute façon Hirokazu Kore-Eda = je fonce le voir
C'est juste :wink:

L'affiche, qui indique "le coup de coeur de Cannes" :shock: . je ne sais d'où ils sortent ça. Ca sent quand même une tentative désespérée de vendre le film vue la pauvreté de sa prommotion :?

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Zecreep
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Message par Zecreep »

Superwonderscope a écrit :
Zecreep a écrit :Je précise que le film fait 2h20, au passage. :wink:
Tu lis mon premier post et tu as déjà toutes les infos, bonhomme :D
Non, trop rapide, moi je préfère le repréciser.
Putain, ce film dure 2h20! Bref, fuyezzzzzzzzzzzzzzz! :lol:
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Message par Superwonderscope »

Zecreep a écrit :
Superwonderscope a écrit :
Zecreep a écrit :Je précise que le film fait 2h20, au passage. :wink:
Tu lis mon premier post et tu as déjà toutes les infos, bonhomme :D
Non, trop rapide, moi je préfère le repréciser.
Putain, ce film dure 2h20! Bref, fuyezzzzzzzzzzzzzzz! :lol:
Prends le temps de vivre, pète un coup et la vie ira beaucoup mieux :D
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Battosai
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Message par Battosai »

Coincidence, le film ressemble énormément au demi-tarif d'islid le besco sorti l'année dernière.
Le principe, simple, y est le même : des enfants livrés a eux-mêmes dans un appartement. Les procédés cinématographiques sont également identiques. Ici, comme pour son précédent film "distance", le cinéaste joue clairement des codes du documentaire pour insuffler vie et consistance a son récit. A la différence près que la ou demi-tarif jouait sur la caméra a l'épaule et l'aspect sauvage de l'enfance, le film de kore-eda privilégies les plans fixes. Le réalisateur chosit d'effacer sa mise en scène au profit d'une capatation de l'enfance, sans manipulation, ni artifices. Le procédé fonctionne admirablement bien puisque tout sonne juste, les acteurs y étant pour beaucoup. L'ainé, akira, est formidable, écartelé entre l'insouciance et l'innocence de l'enfance et, deja, les responsabilités de la vie adulte. "Oubliés" par une mère-efant, les quatres enfants vont devoir apprendre a se débrouiller seul, dans la ville gigantesque et anonyme. Pour le meilleur est pour le pire. La fin, bouleversante de pudeur, est a l'image du film : malgrès le tragique de la situation, le réalisateur se refuse a toute dramatisation des évènements et la caméra capte, une dernière fois, cette étrange et attachante famille.

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Whale Rider
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Message par Whale Rider »

Battosai a écrit :Coincidence, le film ressemble énormément au demi-tarif d'islid le besco sorti l'année dernière.
Le principe, simple, y est le même : des enfants livrés a eux-mêmes dans un appartement. Les procédés cinématographiques sont également identiques. Ici, comme pour son précédent film "distance", le cinéaste joue clairement des codes du documentaire pour insuffler vie et consistance a son récit. A la différence près que la ou demi-tarif jouait sur la caméra a l'épaule et l'aspect sauvage de l'enfance, le film de kore-eda privilégies les plans fixes. Le réalisateur chosit d'effacer sa mise en scène au profit d'une capatation de l'enfance, sans manipulation, ni artifices. Le procédé fonctionne admirablement bien puisque tout sonne juste, les acteurs y étant pour beaucoup. L'ainé, akira, est formidable, écartelé entre l'insouciance et l'innocence de l'enfance et, deja, les responsabilités de la vie adulte. "Oubliés" par une mère-efant, les quatres enfants vont devoir apprendre a se débrouiller seul, dans la ville gigantesque et anonyme. Pour le meilleur est pour le pire. La fin, bouleversante de pudeur, est a l'image du film : malgrès le tragique de la situation, le réalisateur se refuse a toute dramatisation des évènements et la caméra capte, une dernière fois, cette étrange et attachante famille.

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il n'en fallait pas plus pour me convaincre d'aller le voir.
Zecreep
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Message par Zecreep »

Film difficilement supportable, comme toujours avec Kore Eda qui semble visiblement incapable d'utiliser une caméra. Réalisation terne, sans aucune inspiration. Le film est interminable, chiant, répétitif et on se contrefout du sort de ces gamins. Là c'est subjectif, le sujet ne m'interessait pas. Peut être ai-je trop de gamins autour de moi pour vraiment être touché par ce genre de récit.
Bon au moins le film a le mérite de ne pas être abstrait, contrairement à Maborosi et surtout le nullissime After life qui pour mémoire a été l'une des expériences cinématographiques les plus atroces de ma vie.

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