On avait déjà évoqué ce film il y a qques semaines à l'occasion d'un thread consacré à un autre film.. Il méritait un petit thread rien qu'a lui..
Celia et Christopher fuient Londres pour quelques raisons coupables vers Mykonos. Couple des plus normaux si ce n'est qu'ils aiment faire l'amour dans des cabines téléphonqiues.
Derrière ce couple en apparence sans problème se cache deux êtres pervers, totalement fou, débridés et cruels ne connaissant aucune limite à l'ignominie. L'ile se transforme alors en un terrain d'atrocités...
Et en atrocités, Mastoraki ne recule devant aucune limite. Son film devient une sorte de catalogue de meurtres et de réjouissances contre-nature qui s'enchainent les unes aux autres, véritable jeu de massacre et d'abus sexuel en tout genre. On citera pour mettre l'eau à la bouche


-Sa femme s'étant refusant à lui, Chris viole une chevre dans un champ avant de l'egorger au couteau.
-Celia séduit un artiste peintre avant que Chris et elle ne le torture en le crucifiant au sol et lui urine dessus avt de l'achever en lui faisant boire de la peinture à l'huile.
-Une vieille pute lesbienne est décapitée par un bulldozer tandis que Celia se fait violer dans une baignoire par deux hippies dégénérés.
-On brule des visages en faisant exploser des bombes aerosols...
Viols, bestialité, humiliations dégradantes, folie, meurtres sauvages, tout est réuni pour faire de Island of death un film parfait surtout pour Eric.
Pourtant Island ne tient pas vraiment ses promesses et s'avère decevant pour ceux qui en attendent trop.
Tres réputé pour ses scenes de sexe et de gore, le film reste un pur produit d'exploitation 70s.
Si on excepte un doublage catastrophique et plutot hilarant, une interprétation hasardeuse, Island of death se veut trash, dérangeant et ignoble mais suscite plus l'hilarité qu'autre chose d'autant plus que niveau détails visuels et scabreux, le film est quelque peu avare.
On reste tant niveau sexe que gore y compris ds le clou du film, le viol de la chèvre, ds le soft, les F/X étant en outre précaires.
Il ne faut donc pas s'attendre à une avalanche de détails croustillants et visuels ce qu'on peut amèrement regretter.
On atteint des sommets de ridicule lorsque que le couple investit une party gay representée par de grotesques travelos grossièrement stereotypés qu'ils se mettent à pouchasser une épee à la main à travers la ville.
Mastoraki tente de donner un air de crédibilité au tout en donnant à ses deux héros une raison divine à leurs actes. Representant Dieu, ils punissent à leurs facons les pervertis et les déviants sexuels pour purifier notre monde.
Farce immonde, Island of death bénéficie tt de même d'une certaine réalisation parfois agréable, de trés beaux décors naturels parfaitement mis en scène et surtout de cette fin inattendue et réussie.
Produit d'exploitation trash de l'euro-sleaze d'alors, on peut rêver à ce qu'il aurait pu être entre les mains de mes amis italiens et ce qu'ils auraient fait d'un tel sujet, en allant jusqu'au bout du sujet sans détour aucun!!
Eric pleure donc mais reconnaissons au film de Mastoraki son audace et son aspect interessant.
Le corbeau urophile qui adore les chevres!!


Et pour tt savoir sur Island of death, c sur Zinebis le site
http://www.zonebis.com