Le docteur Carutthers, un inventeur, se sent spoilé par des hommes d'affaire qui ont prospéré en exploitant une de ses découvertes. Pour se venger, il utilise des chauves-souris tueuses géantes qui repèrent leurs proies grâce à un parfum que Carutthers offre à ses victimes. Inconscientes du danger qu'elles courent, ces dernières s'en aspergent et l'animal furieux vient les mordre à la gorge...
Petite production PRC pas transcendante, mais sympathique, dans laquelle Bela Lugosi, en savant fou, reprend les ficelles qui ont fait son succès. Ses sourire sournois et ses envolées mégalomanes rythment donc ce récit dont le plus garnd mérite est de ne jamais se prendre trop au sérieux. Les dialogues sont souvent d'un ridicule à pleurer, les trucages dédiés aux chauves-souris sont vraiment des effets très "spéciaux", mais la mise en scène est correcte (pour un tel B movie en tout cas) et les journalistes qui mènent l'enquête amusent. Cela manque de surprises, mais "The Devil Bat" est une petite production honnête.
Vu sur le DVD Bach Films (le film est aussi sorti auparavant dans la collection Bela Lugosi d'Aventi) noir et blanc, mono 1.37 d'origine. VOSTF. Copie correcte.
"The Devil Bat" (1940) de Jean Yarbrough
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Petit film pas innovant pour deux sous qui, malgré sa courte durée, parvient à rendre le temps long. La chauve-souris géante est pitoyable, les personnages pas attachants, Bela Lugosi cabotine pour donner de l'épaisseur à son personnage (aux motivations assez floues d'ailleurs) sans parvenir à le rendre intéressant. La musique vous vrille les tympans. Bref, pas grand chose à sauver de cette petite production, hormis une blague bien drôle et une jolie french maid pas farouche du tout.
Vu sur l'édition Aventi, à l'image affreuse. Je ne sais pas si l'édition Bach est meilleure (mais bon si on se réfrère au travail de cochon auquel nous a habitué cet éditeur, ça ne doit pas être bien mieux).
A voir néanmoins, mais à revendre aussi sec.
Vu sur l'édition Aventi, à l'image affreuse. Je ne sais pas si l'édition Bach est meilleure (mais bon si on se réfrère au travail de cochon auquel nous a habitué cet éditeur, ça ne doit pas être bien mieux).
A voir néanmoins, mais à revendre aussi sec.