Mes films de filles [+ index en 1ère page]

[tiffany]

Je viens de découvrir ce topic et je ne pouvais m'empecher de rajouter ça ...


De John Huston
Avec Aileen Quinn, Albert Finney, Carol Burnett, Bernadette Peters, Ann Reinking, Tim Curry
Durée : 2h09mn
1982

Annie(Aileen Quinn: mignonne frimousse , mais qui devient vite une tête à claques) vit dans un orphelinat régi par l'acariâtre Miss Hannigan (jouée à la perfection par Carol Burnett, hilarante)! Elle a pour ami le chien Sandy. Invitée huit jours chez le milliardaire Warbucks (Albert Finney: ours mal léché au coeur tendre) dans un but publicitaire, elle le séduit si bien qu'il choisit de l'adopter définitivement. Mais la jeune fille est persuadée que ses parents sont toujours en vie. C'est alors que le frère de Miss Hannigan (Tim - mais qu'est-ce que tu fous là? - Curry) la kidnappe...

Comédie musicale (incluant les titres "It's A Hard Knock Life" and "Tomorrow") adaptée d'une comédie musicale qui fit les beaux jours de Broadway, ANNIE est avant tout inspiré de la célèbre bande dessinée "Little Orphan Annie", créée en 1924 par Harold Gray."Annie" raconte l'histoire d'une orpheline de dix ans qui doit se battre contre la méchanceté et le despotisme de ses géoliers. Sa rencontre avec le milliardaire Olivier Warbucks va renverser la situation.


Une des scènes les plus mièvres du film où nombre de personnes peuvent péter un cable !
En effet, Annie règle les soucis du Président en lui chantant sa chanson "remonte-moral" TOMORROW et le Président , sa femme et le milliardaire Warbucks reprennent en choeur avec la petite orpheline...

La secrétaire particulière de Warbucks et Annie entonnant une chanson à l'arrivée de celle-ci dans la maison du milliardaire


Miss Hannigan qui dirige l'orphelinat d'Annie : alcoolique , elle n'aime pas les enfants les traitant comme des esclaves, nymphomane à ses heures Mais est-elle aussi méchante que les apparences tendent à montrer?


Le frère et la belle - soeur de Miss Hannigan: des escrocs à la petite semaine

Annie est une comédie musicale ne jouissant pas d'une bonne réputation, mais qui respecte cependant tous les poncifs de la comédie musicale !
Tour à tour drôle , touchant , mièvre et ridicule: j'avoue que ce film est une de mes déviances cinématographiques que j'aime voir avec des personnes pour observer leurs réactions
On passe un moment plutôt agréable, bien qu'il soit cependant un petit peu long...

[Kerozene]

Vous l'aviez oublié, mais heureusement que je suis là pour le resortir des limbes du forum: le merveilleux thread sur les films de gonzesse.

Hier soir, alors que j'entemais le visionnement d'une nipponnerie joliment garnie à base de sexe, de freaks et d'inceste, voilà-t-y pas que ma charmante moitié surgit devant le poste de télévision, le sourire en coin et un DVD dégoulinant dans les mains: D'UN REVE A L'AUTRE, lis-je alors sur la jaquette. Visuel hideux suant le glamour pouêt pouêt, montage photo digne d'une ocuverture d'un Barbara Cartland, une Demi Moore en gros plan... Demi moore ? Merde, encore l'un de ses flops que personne ne s'est pris la peine de regarder. Personne sauf mon épouse bien sûr.
Et zou, D'UN REVE A L'AUTRE - THE PASSION OF MIND, nous raconte l'histoire de Marie (Demi Moore), veuve vivant dans le sud de la France avec sa fille. Mais quand Marie s'endore, elle rêve à Marty (Demi Moore), femme d'affaire new-yorkaise hyper active et (faussement) froide. Mais quand Marty s'endore, elle se met à rêver à Marie... Demi Moore est toute perdue, elle ne sait plus quelle est sa véritable vie, elle perd la boule ce qui ne va pas faciliter les relations qu'elle entame en France et à New York... Le spectateur lui s'emmerde un peu et se fout complètement de savoir si l'une est le clône de l'autre, si ce sont des jumelles qui ne se connaissent pas, si l'une évolue dans une dimension parallèle ou autre. Du coup, la révélation finale semble d'une part être un soulagement, mais fait aussi office de léger foutage de gueule. Le pire n'est malheureusement pas là: c'est qu'une fois cette révélation... euh... révélée, le film dure encore 15 minutes. 15 minutes de blabla horripilant, de larmes et de sourires, de violons et de cymbales.

Enjoy :

[Kerozene]

merde, j'avais pas vu que le film était présent dans l'index

[Manolito]

Pour info, il était plus ou moins considéré comme un remake officieux de "La double vie de Véronique" de Kieslowski. Ce fut aussi la seule expérience US du réalisateur belge Alain Berliner ("Ma vie en rose") qui est vite rentré ensuite dans le plat pays qui est le sien !

[arioch]

J'avais hésité à dire que ca ressemblait grave à un autre film !

[rusty james]

C'est réalisé par un français crois-je me souviens-je...

Sinon quelqu'un a matté Desparate House Wife (la série préférée de Kerry King mais il faut pas le dire !). J'ai essayé un épisode je suis pas du tout rentré dedans (normal mais non je déconnneuuu !!)....

[infernalia]

Hier soir, alors que j'entemais le visionnement d'une nipponnerie joliment garnie à base de sexe, de freaks et d'inceste

A priori, c'est plutôt celui là qui m'intéresserait...
Il s'agissait de quel film ?

[Kerozene]

Hier soir, alors que j'entemais le visionnement d'une nipponnerie joliment garnie à base de sexe, de freaks et d'inceste

A priori, c'est plutôt celui là qui m'intéresserait...
Il s'agissait de quel film ?

Strange Circus.... m'enfin là on dévie un peu

[infernalia]

Strange Circus.... m'enfin là on dévie un peu

Bah, ça m'a tout l'air d'un film de filles

Ok...

[manuma]

Enfin ! J'ai mis la main sur le film préféré de Geri, Allan ! "A Walk To Remember", le film qui lança Mandy Moore (on sait pas trop où elle a atteri, mais elle est lancée). Un film dans la lignée du classique "Love Story" ou du plus récente "Un Automne à New York", à savoir un bonne vieille romance des familles avec un des amoureux qui meurt à la fin. A vos mouchoirs ? Pensez plutôt à apporter le PQ.

Landon Carter, fils d'une mère divorcée (Darry Hannah, transparente), est le prototype du lycéen glandeur et prétentieux : un cute-bad-boy aussi expressif qu'une tranche de pain de mie (Shane West, l'affreux Tom Sawyer de LXG - admirez son jeu de sourcils, grandiose). Jamie, la fille du pasteur (Peter Coyote, amorphe), est une jeune curaillon coincée de la moule, naïve, incroyablement optimiste et moche comme un pou (Mandy Moore, greluche parfaite, comme à son habitude ). Puni pour avoir mis en danger la vie d'un étudiant, Landon se retrouve à devoir accomplir des bonnes actions pour se faire pardonner par la communauté. C'est donc en compagnie de Jamie qu'il va assurer entre autres le soutien scolaire et participer aux cours de théâtre . Peu à peu, les deux adolescents vont apprendre à se connaître et à s'apprécier, jusqu'à l'amour avec un tout petit A. Jamie met sans cesse des barrières entre elle et Landon, refusant de s'engager plus encore... Car elle cache un secret qu'il est lourd quand même.

Passons sur les grosses fautes de goûts techniques : mal photographié, cinémascope inutile. musique sirupeuse, overdose de dolly-shots et crane-shots sans aucun sens, qui contribuent juste à bercer voire hypnotiser le spectateur, jusqu'à ce qu'il soit réceptif au moralisme religieux du film.

Niveau décors, tout y passe : du lycée avec les casiers bleus ciels pour les garçons et roses bonbons pour les filles, à la crique où il fait tout le temps... crépuscule, la véranda avec la petite balançoire, on ne peut pas se tromper, on est bien dans un film pour petite pouffes.

A situations clichées, personnages affligeants. Leur comportement ne correspond à aucune logique. En plus d'être mal dirigés, le montage finit de les ridiculiser. Parmi les scènes nanardes cultes, notons le passage où Landon (le prénom déjà ! le prénom quoi !) apprend à devenir comédien grâce à la magie du montage (à déguster en pensant à la chanson "Montage" de Team America), la séquence où Mandy Moore a droit à ses 5 minutes en tant que chanteuse (faut voir la mise en scène du truc ), plus les 2 scènes où Mandy Moore, qui blablate tout le reste du film à propos de Dieu, se révèle être une passionnée de science astronomique. Enfin le top survient quand les copains méchants de Landon veulent se moquer de Jamie, et passent un après-midi à confectionner ce qui s'avère un ridicule montage sur Photoshop, un truc à se pisser dessus. Et comme bien sûr, Jamie découvre à la cantoche qu'ils en ont fait des flyers, tout le monde se moque d'elle, "ouuuuuhhh ahaaaaahhhh trop loool". Ringard !

Puis vient THE twist, une mauvaise surprise, qui aurait pu donner un sens à tout ce qui venait de se passer l'1h10 d'avant, mais malheureusement Adam Shankman continue d'y aller avec ses gros sabots, sans compter que tout se fait sous le signe de la foi, Dieu machin tout ça. A vomir !

En gros, une bouse immonde, à s'enfoncer des Twister Premium dans le cul (private KFC joke inside). Ca fait du bien d'être vulgaire après 1h45 de catéchisme.

A noter qu'il existe une "family edited version" en DVD. Je suis curieux de voir ce qu'ils ont pu couper du film : peut-être la seul scène scensuelle du film qui consiste à voir Landon apposer un décalcomanie sur l'épaule de Jamie. A couper le souffle ! Déjà que toutes les légères profanités du film sont coupées dans la version PG :

"Landon: Jamie, I'm trying here, OK? Maybe... maybe I miss spending time with you. Maybe you inspire me.
Jamie: Sounds like bull****
Landon: Which part?
Jamie: All of it."

Bon, j'avais commencé à taper un petit truc dessus, mais MovieRev a déjà fait le tour de la question ... c'est pas un film, c'est un cour de catéchèse. Mandy Moore avec sa robe tablier de grand-mère, qui lit la bible dans le bus scolaire et rève de voir les étoiles SPOILER le coup de la leucémie, le mariage express non consommé des 2 tourtereaux et l'attitude béate de Mandy et son entourage face à la mort SPOILER : j'ai cru moi aussi me sentir mal au bout d'un moment. Une abomination, un chemin de croix ...

[manuma]

Le pitch infernal : Heather Graham veut absolument un enfant mais comme elle vient de rompre avec son boyfriend ça s’annonce comme qui dirait compliqué. Un petit détour par la clinique du bon docteur Dupompe (accent français à couper au couteau de boucher, of course) lui apprend qu’elle a 4 jours pour ovuler et elle met aussitôt en branle avec sa best (la belle Mia Kirshner) un plan machiavélique pour se trouver un mâle reproducteur sur la période en question.

Bon ben je m’y attendais un peu : film lourdingue, plein de gags pas drôles, de bons sentiments empilés à l’écran comme des parpaings, filmé anonymement, le tout sur une musique sirupo-pouêt-pouêt. Ca ressemble à un TV malgré son format scope et Heather Graham y livre une nouvelle contre performance (faut vraiment qu’elle arrête les comédies romantiques, celle-là), se perdant dans un déferlement de mimiques à faire pâlir de jalousie Goldie Hawn et sa Kate Hudson de fille.

[manuma]

Diffusion cet aprés-midi sur la petite chaine qui monte. Parait que c'est pas bon, mais moi, ça me tente bien ...

[manuma]

Je m’attendais à bien pire en fait.

Bon, il est vrai qu’il s’agit d’une comédie assez plate dans l’ensemble, manquant sévèrement de peps dans ses gags – 3 petites séquences seulement m’ont décroché un sourire - et s’achevant de façon très convenue. Mais ce n’est pas la catastrophe non plus. Au moins échappe-on à l’humour « water closet » et au gros cabotinage d’acteurs, Lindsey Lohan étant plutôt sobre dans le rôle principal. Et puis – avantage certain d’être produit par une firme indépendante comme Millennium Films – Labor Pains se fend d’une liberté de ton appréciable dans ses dialogues, ses situations ou la description de ses personnages.

What's next ? Une comédie sur le déni de grossesse ?

[manuma]

Tiens, histoire d'alimenter ce thread :





Si l’on veut bien considérer les moyens dont disposent les studios Disney pour financer leurs projets cinématographiques, on a du mal à comprendre comment ils peuvent nous servir des films de fiction aussi plats que celui-ci, aussi strictement dépourvus d’ambition dans la forme comme le fond, semblant bien davantage calibrés pour des diffusions à répétition sur l’une de leurs chaînes câblées que pour un passage sur grand écran.

Hannah Montana : The Movie, c’est un petit bout de néant sur pellicule. Pas drôle, pas émouvant, pas palpitant, encore moins intelligent. Au final, les seuls passages m’ayant un chouia sorti du stade léthargique dans lequel vous plonge le reste du film sont probablement les séquences de concert, qui m’ont donné un petit aperçu des prestations scéniques de l’héroïne. Bref, c’est vous dire que, pour en arriver à s'intéresser à ça, le reste n'est pas d'un niveau d'intérêt très élevé !

L’autre truc qui a vaguement retenu mon attention, c’est l’incroyable pudibonderie du film. De la part de Disney, je sais bien qu’il fallait s’attendre à un spectacle très conservateur. Mais là, c’est tellement chaste, tellement prudent que les auteurs n’osent même pas montrer le baiser final entre Hannah et son boy-friend cow-boy.

En tout cas, sacrée dégringolade pour l’anglais Peter Chelsom, qui avait signé le très chouette Funny bones en 1995, puis quelques films intéressants, si pas totalement aboutis, comme The Mighty et Town & country.