5x2 - François Ozon (2004)
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5x2 - François Ozon (2004)
Probablement un film qui devra faire couler pas mal d'encre et pianoter quelques claviers...le nouveau Ozon.
A la manière d'Irréversible, il raconte en cinq tableaux la vie d'un couple : partant de leur divorce jusqu'à leur rencontre. Avec Valeria Bruni-Tedeschi, Stéphane Freiss, geraldine pailhas, Antoine Chappey.
je suis ressorti de la salle assez perplexe et après une nuit de sommeil : j'ai franchement été conquis. Et cela reste (avec Sous le Sable), le meilleur Ozon que j'aie pu voir.
La radioscopie du couple est plutot brute, apre et rude. les images sont très crues (la première scène de baise forcée -j'hésite à dire viol car tout est tellement ambigu dans le film), la lumière plutot blafarde et les camera frolent les visages. Aucune raison à priori n'est donnée sur leur séparation mais les quatre tableaux suivants vont s'ingénier à donner quelques clés.
C'est justement ce qui m'a vraiment plu dans le film. Pas d'histoire d'amour démesurée ou on s'adore puis on se déteste. Tout reste dans le non-dit, les regards (il y a peu de dialogues)... on a l'impression qu'ils se séparent sur un malentendu tout comme ils se sont rencontrés. Ils ne se détestent pas vraiment mais ne s'aiment pas franchement. De l'affection, certainement. peut etre.
L'ambiguité est le maitre mot, jusque dans la mise en scène qui joue énormément sur le miroir, la notion de cycle et d'en fermement. Les détails fourmillent, créant des coincidences troublantes, amusantes, parfois dérangeantes. Le cadre est très précis (le dernier plan avec la disparition d'un soleil derrière une petite montagne est magnifique tant par la beauté des images de ce qu'il signifie au final) et joue toujours sur un quotidien palpable mais lui aussi très ambigu.
Les acteurs : Valeria Bruni-Tedeschi est saisissante de réalisme sombre, d'un poids incommensurable sur ses épaules. la douleur est sourde, cela se sent. Stépahne freiss est plutôt convaincant (je ne l'ai jamais franchement apprécie, ceci dit) mais il sonne faux dans le registre de la comédie. La floppée de seconds roles (le tandem françoise Fabian-Michael Lonsdale est épatant à se balancer des saloperies en plein hopital, Antoine Chappey sincère et émouvant dans un role pas simple de gay quadra un peu désanchanté...) émaille le film d'un peu d'air frais.
Le couple ne survit peut etre pas (aucun dans le film d'ailleurs), mais les raisons ne sont pas évidentes. c'est le plus délicat à montrer : l'indiscible et c'est ce que fait brillamment le film.
sortie le 1er septembre.
1.85:1 . DTS . 1H30
Superwonderscope dit : XXX
A la manière d'Irréversible, il raconte en cinq tableaux la vie d'un couple : partant de leur divorce jusqu'à leur rencontre. Avec Valeria Bruni-Tedeschi, Stéphane Freiss, geraldine pailhas, Antoine Chappey.
je suis ressorti de la salle assez perplexe et après une nuit de sommeil : j'ai franchement été conquis. Et cela reste (avec Sous le Sable), le meilleur Ozon que j'aie pu voir.
La radioscopie du couple est plutot brute, apre et rude. les images sont très crues (la première scène de baise forcée -j'hésite à dire viol car tout est tellement ambigu dans le film), la lumière plutot blafarde et les camera frolent les visages. Aucune raison à priori n'est donnée sur leur séparation mais les quatre tableaux suivants vont s'ingénier à donner quelques clés.
C'est justement ce qui m'a vraiment plu dans le film. Pas d'histoire d'amour démesurée ou on s'adore puis on se déteste. Tout reste dans le non-dit, les regards (il y a peu de dialogues)... on a l'impression qu'ils se séparent sur un malentendu tout comme ils se sont rencontrés. Ils ne se détestent pas vraiment mais ne s'aiment pas franchement. De l'affection, certainement. peut etre.
L'ambiguité est le maitre mot, jusque dans la mise en scène qui joue énormément sur le miroir, la notion de cycle et d'en fermement. Les détails fourmillent, créant des coincidences troublantes, amusantes, parfois dérangeantes. Le cadre est très précis (le dernier plan avec la disparition d'un soleil derrière une petite montagne est magnifique tant par la beauté des images de ce qu'il signifie au final) et joue toujours sur un quotidien palpable mais lui aussi très ambigu.
Les acteurs : Valeria Bruni-Tedeschi est saisissante de réalisme sombre, d'un poids incommensurable sur ses épaules. la douleur est sourde, cela se sent. Stépahne freiss est plutôt convaincant (je ne l'ai jamais franchement apprécie, ceci dit) mais il sonne faux dans le registre de la comédie. La floppée de seconds roles (le tandem françoise Fabian-Michael Lonsdale est épatant à se balancer des saloperies en plein hopital, Antoine Chappey sincère et émouvant dans un role pas simple de gay quadra un peu désanchanté...) émaille le film d'un peu d'air frais.
Le couple ne survit peut etre pas (aucun dans le film d'ailleurs), mais les raisons ne sont pas évidentes. c'est le plus délicat à montrer : l'indiscible et c'est ce que fait brillamment le film.
sortie le 1er septembre.
1.85:1 . DTS . 1H30
Superwonderscope dit : XXX
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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idioteSuperfly a écrit :Et à part ce y'a de bons acteurs ?Valeria Bruni-Tedeschi, Stéphane Freiss, geraldine pailhas, Antoine Chappey
oki![]()

hé, la mouche, t'as vu juste en dessous de ma phrase, là? il y a un trait blanc et en dessous, une petite phrase rien que pour toi

Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Yeah, Man
plus sérieusement, j'ai oublié de préciser que
1/ la musique originale de Philippe Rombi touche parfois au sublime (si, si)
2/ Qu'Ozon a choisi une ambiance plutôt italienne avec du Paolo Conte...et du Nora Orlandi : c'est une bonne surprise (c'est pas les fans de Piero Piccioni qui me diront le contraire
)

plus sérieusement, j'ai oublié de préciser que
1/ la musique originale de Philippe Rombi touche parfois au sublime (si, si)
2/ Qu'Ozon a choisi une ambiance plutôt italienne avec du Paolo Conte...et du Nora Orlandi : c'est une bonne surprise (c'est pas les fans de Piero Piccioni qui me diront le contraire

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j'adore Ozon j'ai quasi tout vu jusqu'à ses courts metrages et j'irai sans pb 

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