Haribo a écrit :rusty james a écrit :
Je suis pas comme Haribo moi je vous promet çà fait vraiment 3 mois que j'ai pas bu... mais j'ai honte quand même

çà compte non ?
ca c'est vraiment très bas !
C'est marrant comme cette dernière séquence est la stigmatisation parfaite du procès qui est fait au film.
La micro-société qui s'est constituée est pourtant condamner à exploser sur le modèle des grandes villes qu'ils rejettent c'est la seule chose que me suggère ce passage. Ils recupèrent quand même la mort d'un des leurs (un handicapé en plus) pour mieux sacraliser un mensonge. Comme exaltation d'un mode de civilisation, on peut mieux faire.
C'est une fable pleine de désillusions sur les utopies voilà tout.
Encore un que Mary Ingalls a fait sombrer dans la folie la plus patente
Je pense que la fin ouverte est à la fois une chance et une marque de fabrique du réalisateur.
C'est une chance car il laisse la voie pour :
1/ une interprétattion propre à chaque parcours personnel du spectateur lambda
2/ une séquelle si le film marche (donc la réponse est non : le film s'effondre partout où il sort)
C'est une marque de fabrique car en dehors des ficelles usées du pitch final, il prouve à mes yeux qu'avec Signs il ne sait pas terminer correctement ses films : il ne prend jamais le parti de ses idées, si ce n'est se tenir complice clin d'oeil "hé vous m'avez peut etre oublié mais je suis toujours là pour vous dire que je vous regarde toujours

". Les cameos d'Hitchcock étaient autrement moins lourds de sens.
Je ne le trouve pas désillusionné, comme film. Bien au contraire, il est bien conscient de ce qu'il colporte. Qui te dit que cette micro-société est vouée à l'implosion? Rien, d'un cote comme de l'autrre, on peut très bien croire que Bryce machin est rentré dans le rang et perdurera le secret et/ou qu'elle est revenue pour mieux faire sortir chacun de l'autisme social dans lequel ils sont plongés.
Pas de scrupule à priori pour chacun des anciens. Ce n'est pas un hasard si c un handicapé qui met à mal leur secret et si c'est une autre handicapée qui les rachète. Ils ont encore moins de scrupules à faire vivre chacun dans un mensonge perpétuel, c vrai. mais regardez les scènes de repas : avez-vous vu comment les assiettes sont-elles tellement bien alignées? J'en rêverais. Et pis ils ont l'air tellment ous heureux, non? C'est pas bien de ne pas se poser de questions? Et quand on s'en pose, on va dans la baraque "ou on doit pas aller" et pis on crie un coup et hop! finit!. unpeu comme la perte d'un pucelage, en somme.
Si je me résume, le village :
* vit dans un mensonge le plus total
* tient grace à la peur de l'extérieur
* une donzelle se fait déflorer l'esprit en franchissant une barrière
rapporte ce qu'il y a de bon de l'extérieur à l'intérieur (donc est porteuse de la connaissance soigneusement sélectionnée)
l'utopie perdure (jusqu'à quand me direz-vous? c bien le problème, c'est que le spectateur n'a pas de réponse précise si ce n'est ce qu'il peut imaginer pour la suite... elle perdure donc. Dans le doute, je m'abstiens de penser qu'elle peut changer.
Et pendant ce temps-là, la petite aveugle Mary Ingalls est revenue à Walnut Grove avec son expérience de la ville, pas guére de son mal mais meilleure, plus expérimentée, et demeure au village pour enseigner à son prochain.

Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?