Mystic River (Clint Eastwood) (Spoilers !!!!!!!)

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niko13
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Message par niko13 »

Yeah, bienvenue Ludovic !!
Sacre premier post, tres pertinent. :wink:
hyene-intrepide
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Message par hyene-intrepide »

Je trouve que cette discussion démontre à quel point Eastwood est un grand réalisateur et son dernier film l'un de ses plus forts...
Tant de points de vues confrontés, l'un n'étant pas plus incohérent que l'autre est la preuve d'une oeuvre extrêmement riche dans ce qu'elle veut représenter.
Il est clair qu'une histoire telle que celle de Mystic River ne peut se comprendre d'un bloc, elle est faite de détails et d'ambiguité....
Il y a par exemple cet élément qui m'avait frappé lors de ma première vision du film et qui ne me semble pas avoir été évoqué jusqu'ici : c'est le fils de Tim Robbins que l'on voit dans la séquence finale, la tête baissée sur un char pendant la parade...
L' abandon de ce garçon qui, tout au long du film passe quasiment inaperçu mais est toujours accompagné de son père, donne l'image d'un lieu qui va toujours souffrir...il se trouve d'ailleurs au centre, d'un côté Sean Penn et Marcia Gray Harden tout deux "assassins" de son père et de l'autre Kevin Bacon qui semble ne pas etre près à lui rendre justice.
Mais seule sa mère tente d'attirer son attention, en panique, sans doute motivée par sa culpabilité, mais ce sera en vain.
La douleur ne peut s'effacer, les démons hantant le quartier ne s'expulsent pas aussi facilement, en tout cas pas en tuant un "coupable idéal" au bord d'un fleuve...
On y voit un constat d'échec d'une société trop occupé à chercher de qui la culpabilité, de qui la faute et trop peu à soigner ses enfants.
cinetudes
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Message par cinetudes »

Ludovic et la hyène qu'a pas peur, bravo pour vos deux réponses qui font repartir intelligemment le débat.

Ludovic, je suis désolé si l'on n'est pas d'accord sur notre interprétation du film mais je ne pense en aucun cas que Robbins se sacrifie puisqu'au contraire il à fini par prendre sa douleur et son trouble en main, certes de la plus mauvaise façon qui soit (en tuant un homme) mais il à réagit depuis tant d'années ou il était dans la torpeur et l'acceptation.

Penn est un petit parrain de pacotille qui restera minable toute sa vie, même lors des meurtres qu'il commet. Mais la société et sa réussite financière en ont fait un membre respecté de sa communauté (qui terrorise avec les anciens membres de son gang que la police laisse d'ailleurs faire de façon étonnamment libre).

Bacon est peut être le plus lache du lot puisqu'il était tout à fait à même de prévoir ou du moins de considérer comme fortement possible l'ardeur vengeresse de Penn vis à vis de Robbins et n'en à rien fait. Pour moi son geste final dit à Penn, on est liés mon pote, à nouveau par un secret et pas plus.
Au vu de la façon dont Eastwood nous le présente tout au long du film, il fut un flic efficace mais le départ et le retour de son épouse en font juste un policier qui ne mettre de façon sure jamais plus son couple en danger.

Ta comparaison vis à vis de la Nuit du Chasseur me parait pertinente, mais la femme de Penn, sait trés bien que cette vengeance s'est exercé à l'égard de la mauvaise personne mais cela ne l'empêche pas de n'éprouver aucun remord vis à vis du meurtre par son époux d'un homme qui n'a rien fait à sa fille.

Donc pour moi la démarche d'Eastwood reste nettement plus ambigue surtout lorque l'on connait son talent pour être clair et tranchés sur certains points lorsqu'il le souhaite.

Je pense qu'il n'a pas assez vérouillé son film et en le laissant trop lache au niveau de la fin, il laisse le champ libre à nombre d'interprétations possibles dont aucune n'est plus pertinente que l'autre , d'autant plus qu'il prend des raccourcis (la disparition du perso de Fishburne qui selon tout logique, étant le chef de Bacon aurait du mettre de suite Penn sous surveillance suite à la disparition de Robbins) et me semble bien trop vagues sur certains points.

La hyène, je suis d'accord avec toi sur le rôle de l'enfant qui tout au long du film ne fait que souffrir avec et pour son pêre sans avoir de vie propre. Le malheur se transmet de générations en générations et il est à espérer que le fils n'attendra pas aussi longtemps que son pêre pour s'occuper de son problème et le voir en face.
Quand à la mêre il est clair que son instinct maternel à complêtment pris le pas sur sa raison et que quoi qu'elle fasse sa vie est foutue.

Moi je vois aussi dans ce film une vraie critique de la vie en communauté ou le repli sur soi de gens qui se connaissent les amênent à n'accpeter que leurs propres rêgles et ainsi Penn décide de tuer Robbins sur la simple assertion de son épouse qui ne sait plus du tout ou elle en est. Il ne refléchit pas il est persuadé puisqu'une proche le lui à dit, cela lui suffit.

En fait le plus gros problème que j'ai avec le film tient à cette pose récurrente qui veux que Bacon ou Penn aurait pu monter à la place de Robbins dans la voiture. Hors, au vu de la scène il est absolument indéniable que ni Bacon, ni Penn, vraiment surs d'eux et plus arrogants ne seraient montés dans la voiture et que seul le timide et peu assuré Robbins monte sans rechigner ni poser de question dans le véhicule. On revient ainsi sur cette idée de la communauté de quartier qui de toute façon broiera toujours les plus sensibles.

Stefan
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Ludovic
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Message par Ludovic »

cinetudes a écrit : Ludovic, je suis désolé si l'on n'est pas d'accord sur notre interprétation du film mais je ne pense en aucun cas que Robbins se sacrifie puisqu'au contraire il à fini par prendre sa douleur et son trouble en main, certes de la plus mauvaise façon qui soit (en tuant un homme) mais il à réagit depuis tant d'années ou il était dans la torpeur et l'acceptation.

Penn est un petit parrain de pacotille qui restera minable toute sa vie, même lors des meurtres qu'il commet. Mais la société et sa réussite financière en ont fait un membre respecté de sa communauté (qui terrorise avec les anciens membres de son gang que la police laisse d'ailleurs faire de façon étonnamment libre).

Bacon est peut être le plus lache du lot puisqu'il était tout à fait à même de prévoir ou du moins de considérer comme fortement possible l'ardeur vengeresse de Penn vis à vis de Robbins et n'en à rien fait. Pour moi son geste final dit à Penn, on est liés mon pote, à nouveau par un secret et pas plus.
Au vu de la façon dont Eastwood nous le présente tout au long du film, il fut un flic efficace mais le départ et le retour de son épouse en font juste un policier qui ne mettre de façon sure jamais plus son couple en danger.

Ta comparaison vis à vis de la Nuit du Chasseur me parait pertinente, mais la femme de Penn, sait trés bien que cette vengeance s'est exercé à l'égard de la mauvaise personne mais cela ne l'empêche pas de n'éprouver aucun remord vis à vis du meurtre par son époux d'un homme qui n'a rien fait à sa fille.

Donc pour moi la démarche d'Eastwood reste nettement plus ambigue surtout lorque l'on connait son talent pour être clair et tranchés sur certains points lorsqu'il le souhaite.

Je pense qu'il n'a pas assez vérouillé son film et en le laissant trop lache au niveau de la fin, il laisse le champ libre à nombre d'interprétations possibles dont aucune n'est plus pertinente que l'autre , d'autant plus qu'il prend des raccourcis (la disparition du perso de Fishburne qui selon tout logique, étant le chef de Bacon aurait du mettre de suite Penn sous surveillance suite à la disparition de Robbins) et me semble bien trop vagues sur certains points.

...

Moi je vois aussi dans ce film une vraie critique de la vie en communauté ou le repli sur soi de gens qui se connaissent les amênent à n'accpeter que leurs propres rêgles et ainsi Penn décide de tuer Robbins sur la simple assertion de son épouse qui ne sait plus du tout ou elle en est. Il ne refléchit pas il est persuadé puisqu'une proche le lui à dit, cela lui suffit.

En fait le plus gros problème que j'ai avec le film tient à cette pose récurrente qui veux que Bacon ou Penn aurait pu monter à la place de Robbins dans la voiture. Hors, au vu de la scène il est absolument indéniable que ni Bacon, ni Penn, vraiment surs d'eux et plus arrogants ne seraient montés dans la voiture et que seul le timide et peu assuré Robbins monte sans rechigner ni poser de question dans le véhicule. On revient ainsi sur cette idée de la communauté de quartier qui de toute façon broiera toujours les plus sensibles.
Stefan
Je crois pourtant que tu as résumé à merveille le propos de Eastwood...
Je ne me souviens plus trop du comportements des trois gamins au début du film, mais ca ne semble pas changer le fait que les deux pervers n'ont choisi qu'un gamin et que les deux autres n'ont été que les spectateurs passifs de ce drame...
Et ca se repercute dans leur reaction face au conséquances de la mort de la fille de Penn... En l'occurence, ni Penn ni Bacon ne pourront empécher encore une fois que Robbins deviennent le bouc emissaire ( d'autant que lui méme est rongé par la culpabilité )...
Robbins est de surcroit le seul personnage qui n'a pas reussi socialement, tandis que Penn et Bacon sont devenus "quelqu'un", l'un en devenant un gangster, l'autre un policier.
Penn et Bacon sont réliés a ce drame malgré eux, parce que revenir dans le quartier, c'est se confronter aussi à leur trauma originel, et encore une fois, précipiter la mort de leur ami... C'est immuable...
Le sentiment d'echec est clair. Bacon ne peut mettre en pratique son idéal de justice et sauver Robbins. Penn ne peut se racheter, il est le bras vengeur du quartier, le roi du lieu ( je crois que c'est ce que son épouse lui dit d'ailleurs : "tu restes mon roi !" ) et qui parce qu'il est bandit peut se permettre, par la trangression morale et sociale, de faire le sale boulot afin de laver les horreurs du quartier...
Robbins trouvera la mort dérriére le bar, dans les eaux de la Riviére ou l'on jette ce que l'on ne veut plus voir en face, comme on refoule les vielles douleurs au fond de notre inconsient... Peu importe que cette vengeance soit juste ( une vengeance n'est jamais juste et ca le film le montre clairement ! ) il fallait sacrifier la victime... C'est le fonctionnement immuable de la communauté qui broie les plus faibles...
Que Bacon, à la fin, renonce ou pas, sa reaction tient de la méme logique du refoulement... A partir de là Eastwood n'a rien de plus à montrer, pas à verrouiller davantage... Et ca n'a rien de douteux... Juste l'horrible sentiment d'échec de personnages qui ont sombrer dans la monstruosité oridinaire... Eastwood n'a pas à les juger : ils sont juste ( et c'est terrifiant à dire ) humain !
cinetudes
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Message par cinetudes »

Bien dit Ludovic !!!

Je reconnais que ta démonstration se tient mais il n'empêche qu'a mes yeux cette absence de prise de position de la part de Clint me gêne.

Pour les trois gamins c'est clair dés le début que Robbins est le seul à obtempérer et que les deux autres auraient fini par s'enfuir si les deux faux flics n'avaient pas embarqués leur copain (qu'ils n'ont d'ailleurs rien fait pour défendre dés le début ce qui rejoint ta pensée). Comme ils le disent, Robbins est mort le jour ou il est monté dans cette voiture, ce qui est revenu de cette expérience n'est qu'une immense plaie béante, un trauma visible et non enfoui.
Au moment ou il reprend les choses en main de la seule façon qui soit possible pour lui (violente et vengeresse), il se retrouve à nouveau emmêllé dans un histoire qui va le briser à nouveau. Point de salut pour lui et sa famille par la même occasion.


Tout le le reste du film est assez orienté et encadré et hop à la fin je laisse tout aller de son chemin. Je continue à penser qu' Eastwwod aurait du donner son opinion au vu du reste du film.

Personellement j'ai vraiment attendu une conclusion logique vis à vis de l'enquête et même si tes explications mettent un peu d'ordre dans tout cela et rendent la démarche de Clint plus cohérente, il n'emp^che que du coup cette fin me satisfait encore moins du coup.

C'est vraiment ce décalage entre les 3/4 du film et la fin qui ont tendance à me gêner et me donner cette sensation d'inachevé ou du moins me fait penser qu'au lieu de finit son histoire sur le même ton Eastwood à choisit un finale audacieux qui ne colle pas (comme la fin de la 25 ème heure qui avait trés lourdement plombé le film à mes yeux).

En tout cas, merci pour tes éclaircissements mon cher. En fait, je crois juste que je ne suis pas spécialement sensible à ce type de démonstrations.

Stefan
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Saumon_Agile
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Message par Saumon_Agile »

je trouve en fait que cette fin pour le moins ambigue est une des forces du film. peut etre est ce cette absence de jugement de la part de clint qui en a gene certains mais pas moi. je m explique.
a partir du moment ou penn tue un innocent, que souhaite t on? que le spectateur accomplisse a son tour une vengeance en le condamnant? on voudrait voir fishburne et bacon lui courir apres pour venger robbins. or quoiqu on en dise penn est condamne a partir du moment ou il commet cet acte, il prend conscience qu il sera toujours le type qui jette des corps dans la riviere. quant a la disparition de fishburne a la fin, cela parait totalement justifie dans la mesure ou son personnage etait le point e vue exterieur, le seul a ne pas s impliquer emotionnellement. une fois l enquete resolue il n a plus de raisons d apparaitre.
Superfly
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Message par Superfly »

des films avec des fins ambigues et des anti héros y'en a eu des centaines avant ... moi je vois pas où est le problème. Je pense même que si Bacon avait arrêté Penn le film aurait été moins fort ...
rusty james
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Message par rusty james »

Bein moi ce week j'ai matté çà, et même si j'ai été un peu déçu, çà reste quand même je crois un grand film.
Première remarque négative, et elle est de taille, je constate avec peine (ah ah :oops: ) :( que Sean Penn est insupportable en tant qu'acteur, surtout quand il cabotine dans les rôles de géniare (qu'il semble affectioner) et vieux beau sur le déclin qui fait de la muscu mais çà part en couille :roll:
Autre point noir : en fait le film est interessant par son sujet mais il y a quelques longeurs qui font parfois complètement retomber la tention.
Côté interprétation toujours, j'ai trouvé par contre Kevin Bacon très à son aise. Il est vraiment formidable, si il continue comme çà il va devenir un de mes acteur préféré :P (en plus lui il n'hésite pas a changer de rôle régulièrement :roll: , en "méchant" il est plutôt crédible aussi par exemple). De plus son rôle est de loin le plus interessant avec l'histoire de son ex en filigrane (c'est très discret et je trouve cette idée géniale) et le plus original : flic désabusé à la philosophie "Spinozesque" ( :? ) - c'est le deuxième qualificatif qui fait toute la différence -.
Son compère Lawrence Fishburne est beaucoup plus discret mais résussi finalement en étant lui aussi très convaincant à tirer son épingle du jeu.
Mais comme l'a bien vu SWS celle qui est la plus impressionante au bout du compte c'est bien elle (et pas lui avec ses tempes grisonantes :evil: ) :
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Par contre personnellement, j'ai beaucoup aimé cette fin, et je trouve drôle d'avoir pu lire de la part de certains qu'elle légitimait le droit à la vengence :shock: . N'importe quoi :roll: m'enfin bon passons...
Je l'ai justement trouvée interessante moi cette fin parce qu'elle contraste et va à l'encontre de ce qu'on a pu mettre sur le dos du Clint dans ses années de jeunesse. Ce changement d'attitude, ce nouveau regard sur la vie se retrouve derrière la caméra où il dégage une sagesse impressionante (côté un peu mystique déjà présent dans Minuit dans le jardin du bien et du mal), avec par exemple ses beaux plans à la grue au dessus du fleuve, ou d'un point de vue omniscient, en plongée au dessus du parc.
Mais pour en revenir à cette fin je la trouve en fait très maligne car elle va à l'encontre des théories fumistes de certains, comme celle d'un Willard2 par exemple. Au lieu d'attaquer de front le thème du "mais il faut bien punir ces gens qui font des choses abominables" il l'élude. SPOILER ** celui qui va être puni soit disant légitimement n'est en fait pas coupable, fini de jouer ! Le gros con de l'histoire ce n'est plus cette être abjecte bien que victime de ses troubles mais bien plutôt l'autre, celui qui se veut responsable, le bon père et la main de la justice. Comment ne pas ce mettre à la place de Sean Penn qui vient de tuer un innocent de surcroit ami d'enfance :roll: ** FIN DU SPOILER
A ce moment là dans tout autre film de forme "classique" l'histoire aurait dû se terminer rapidement. Ici que neni ! Au début j'ai été un peu déconcerté et je lui en est un peu voulu, d'autant que j'ai mis un peu de temps à comprendre ou il voulait en venir au bout du compte. Finalement sagesse spinozienne oblige Sean Penn ne sera pas poursuivi, pire il n'éprouvera aura aucune culpabilité. En fait à l'instar de Des souris et des hommes par exemple l'auteur nous fait bien comprendre que le personnage interprété par Tim Robbins ne pouvait plus continuer à vivre comme il le faisait après l'événement dramatique subit dans sa jeunesse (c'est pas de l'euthanasie mais presque) et par sa mort même il permet aux 2 autres d'envisager la vie différament désormais et de pouvoir enfin vivre normalement, ce qu'il n'avait jamais pu faire auparavant n'ayant jamais réglé ce problème qui trainait au fond de leur tête.
On peut être en désaccord avec ce dernier point mais j'insiste, à mon avis il ne s'agit en aucun cas d'une légitimation de la peine de mort ou de la vengeance individuelle (je me prends pour cinetude là :D ) :evil: !!!! C'est dur mais c'est la vie ! (eh oui vous pouvez faire les gros yeux :shock: )
S'il a pour but de désillusioner ce n'est pas pour rendre plus méchant mais au contraire plus tolérant... bon aller basta :arrow:
Un p'tit mot quand même sur les vrais coupables pour finir : ils sont particulièrement abjectes, et il n'y a aucune complaisance possible à leur égard.
Pour cette fin et la philosophie qui le parcourt de bout en bout, le film peu donc être érigé au panthéon des grands films.
Nikita
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Message par Nikita »

Ce n'est pas tant le fait que Penn s'en sorte que je n'aime pas, quoique, comme l'a fait observer Cinetudes, un certain point de vue n'aurait pas été de trop, mais que la passivité de Bacon sur ce coup soit en totale incohérence avec le reste de son personnage tel qu'il nous a été présenté pendant plus de deux heures
I could say more, but you get the general idea
Superfly
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Message par Superfly »

Je pense que Bacon veut regler ca entre eux 2. Sans intervention de la Police. Comme en connection avec leur ancienne amitié. C'est le geste final. Je vais t'avoir... et puis si il y'a pas de preuves, y'a pas de preuves :D
rusty james
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Message par rusty james »

Ce n'est pas tant le fait que Penn s'en sorte que je n'aime pas, quoique, comme l'a fait observer Cinetudes, un certain point de vue n'aurait pas été de trop, mais que la passivité de Bacon sur ce coup soit en totale incohérence avec le reste de son personnage tel qu'il nous a été présenté pendant plus de deux heures
Einh :shock: on a pas vu le même film alors :D et non Kevin Bacon ne joue pas dans l'inspecteur Harry :D (Idem pour Fly :lol: bien quel'orientation, avec autant de vice :D , doit être plus bis italienne...)
Des faits ! :?:
Nikita
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Message par Nikita »

rusty james a écrit :
Ce n'est pas tant le fait que Penn s'en sorte que je n'aime pas, quoique, comme l'a fait observer Cinetudes, un certain point de vue n'aurait pas été de trop, mais que la passivité de Bacon sur ce coup soit en totale incohérence avec le reste de son personnage tel qu'il nous a été présenté pendant plus de deux heures
Einh :shock: on a pas vu le même film alors :D et non Kevin Bacon ne joue pas dans l'inspecteur Harry :D (Idem pour Fly :lol: bien quel'orientation, avec autant de vice :D , doit être plus bis italienne...)
Des faits ! :?:
Je pense que si le traitement avait été cohérent, Bacon aurait embarqué Penn lorsqu'il l'interroge au petit matin
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Superfly
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Message par Superfly »

sans preuves ? pour qu'il sorte 2h après ?
MrKlaus
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Message par MrKlaus »

Pourquoi t'as changé de pseudo Nick?
Nikita
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Message par Nikita »

Superfly a écrit :sans preuves ? pour qu'il sorte 2h après ?
A part le litre de sang de Robbins sur lui, effectivement, il ne devait pas y avoir masse de preuves

Il n'essaye même pas, ce n'est pas franchement cohérent, d'où ma gêne avec la fin de ce film
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