Le film m'a fait beaucoup pensé à un vieil épisode de la série The Outer Limits qui reprend exactement le même schème. Paraitrait que le film de John Woo "Face off" (que je n'ai pas vu) à son lot de ressemblances également.
Bref, le procédé dramaturgique particulièrement efficace de la "roue de fortune" (le riche se retrouve en pauvre et le pauvre en riche) a alimenté bons nombres d'intrigues qui n'ont pas toujours voltigées bien haut (si on peut en juger par Gothika par exemple)
Je ne dirais pas que c'est le cas de La Machine. Même si les ficelles sont visibles et que les facilités scénaristiques ponctuent ici et là, le film n'est pas du tout déplaisant. L'intrigue est raconté par deux points de vue, à la fois celui du malade et du psychiatre évitant ainsi une trame assez unidimentionnelle. On y retrouve quelques petites scènes gores avec plan nichons (qui m'ont assez surpris surtout pour ce genre d'intrigue assez pauvre généralement dans ce genre d'effet) Depardieu dans son double rôle n'en fait pas des tonnes évitant ainsi de resservir la grosse caricature du psychopate.
Mais sinon, il n'y a pas grand-chose de neuf dans tout ça. On retrouve le même genre de clichés (La femme s'adressant à son mari imposteur: "Oh, mais avant tu aimais les oeufs, non?" Et lui ayant un air perplexe durant 5 secondes :"oh si, si...oui...") Il y en a trois-quatre comme celle-là.
Une quote assez cocasse que j'ai lu sur IMDB
"La Machine" is a violent, very well-made thriller, which proves that when the French aren't too preoccupied with "art" or "social shock", they can make a genre movie just as good as any similar American product.