Pour la BO de Yared, allez faire un tour sur son site, http://www.gabrielyared.com , où le malheureux évincé donne sa version des faits et surtout laisse écouter certains passages de son score qui est assez impressionnant .En tout cas beaucoup plus peplum que celui d'Horner qui repique sans vergogne certaines idées de yared (ex: le combat Hector Achille tout en percussions) voire même de Stargate ( la mort d'Achille et son crescendo de cordes).MovieRev a écrit :
En ce qui concerne la musique, James Horner n'était définitivement pas le meilleur choix, les thèmes choisis étant vraiment soit hors de propos soit carrément too much. Rappelons que c'est Gabriel Yared qui avait composé le premier score pour le film (Il avait même dit que c'était son plus beau travail), mais la réaction négative à ce propos lors d'une projection test mis fin à tout ça, et hop Horner fut engagé pour composer un score bidonné en 13 jours. On voit le résultat
Sinon, pour le film, malgré un a priori négatif, j'ai plutôt apprécié, avec des réserves tout de même. On a le droit a un vrai blockbuster populaire, dans le bon sens du terme. Le film est plutôt bien écrit: résumer sans "trop" le trahir le poème d'Homère, fallait le faire, et certains dialogues sont superbes (bien que parfois sentencieux).
Evidemment, le père Petersen ne fait pas dans l'originalité (les meilleurs plans de batailles sont repiqués à LOTR) mais réussit quelques jolies choses (la baston Hector- Achille, l'extrême gros plan sur le visage d'Achille lors du débarquement qui dévoile ensuite l'arrivée de ses myrmidons). Surtout, il arrive à assez bien faire passer le numérique, en particulier pour les décors qui ne font pas trop synthèse. On est en tout cas loin de Gladiator et des frous-frous esthéticos-chics et toc (ah! l'arrivée dans Rome qui sent bon le logiciel dernier cri: quel horreur!)
Je trouve le cast plutôt bien choisi (on reproche à Pitt d'en faire des tonnes mais n'est-ce pas le personnage d'Achille qui demande un guerrier à l'arrogance très développée) à l'exception d'Orlando Bloom, plutôt fade, et qui surtout nous rejoue Legolas sur la fin.
Note:4/6