
Anne Marie est sous pression, elle se prépare à concourir pour la compétition de surf Pipe Master qui se déroule sur la plage nord de Oahu, à Hawaï. Ses colocataires sont ses amies Lena, Eden et sa jeune soeur, Penny. Toutes travaillent comme serveuses dans un hôtel de luxe.
Mais un jour, le quotidien d'Anne Marie bascule lorsqu'une équipe de football professionnelle s'installe à l'hôtel où les quatre filles officient. La belle ne tarde pas à tomber amoureuse du quarterback Matt Tollman. Mais la compétition approche à grands pas et Anne Marie a tendance à négliger son entraînement...
Avant tout chose, je dois dire que je ne suis vraiment pas un grand connaisseur de surf. J'ai toujours trouvé ça chouette et en même temps la communauté surfeuse me repousse. Je dois bien avoir un sac à dos et un porte-feuille Quicksilver, mais c'est bien les deux seules choses dans ma vie qui me lient à ces bronzé(e)s blonds platines qui rêvent de catcher la bonne wave. Ceci dit, "Blue Crush" m'attirait à plus d'un titre : d'une part la bande-annonce est fort alléchante, promettant le bon goût de mêler pouffe movie et belles images de vagues, d'autre part je suis looooove de Kate Bosworth. Alors qu'en est-il au final. Ben pas de grosse surprise, le scénar est vraiment mal torché, ne sachant pas vraiment dans quelle direction aller en 1h30 (film sportif ? romance ? problème familial ? problème social ?). Beaucoup de film du genre sont atteint de ce même syndrome (au hasard : "Save the last dance"), et "Blue Crush" n'échappe donc pas à la règle. Situations clichées et dialogues raccourcis au simple blah blah moral habituel. Par contre, pour ce qui est du spectacle "surfique", y'a de quoi se régaler. Sûrement pas plus que dans n'importe quelle vidéo de surfeurs pros (le film a sûrement un interêt ultra limite pour les afficionados de ce genre de choses), mais pour n'importe quel néophyte comme moi, c'est incroyable. Les prises de vue lors de ces scènes ont l'air plus ou moins lives (et si c'est du CGI, c'est carrément bien foutu), ça fout la pétoche ! Les angles choisis sont vertigineux, et sans se servir énormément de caméra embarquée sur les planches de surf, on croit vraiment être en plein coeur de l'action. Du très bon boulot. D'ailleurs sur la jaquette on peut lire : "Les scènes de surfs sont à tomber par terre - Girls"

Le DVD est plutôt bien fourni en suppléments. Le réalisateur intervient d'ailleurs sur la plupart d'entre eux. Ceux-ci consistent majoritairement en images du tournage des scènes de surf, voire même en rushes supplémentaires de ces fameuses scènes. Le degré d'implication de John Stockwell dans ces suppléments fait plaisir à entendre, car à la vue du film on serait tenté de croire qu'il a laissé carte blanche à des équipes pros pour filmer ces scènes spectaculaires, alors qu'en fait on a affaire à un vrai passionné.
Qualité d'image et de son carrément perfectible par contre. Ça fait plutôt chier pour un film de cette trempe.
Trailer : Quicktime Hi-Res
A noter que Michelle Rodriguez (qui se fait plutôt discrète dans ce film) a maintenant un degré seulement de separation avec Albert Pyun puisque le réalisateur John Stockwell (oui, le John Stockwell de "Christine"et également auteur d'un "Crazy/Beautiful" de plutôt bonne mémoire) a été la vedette de Dangerously Close (+ scénariste) et Radioactive Dreams. Mais pour ça je laisse la parole à SWS dès qu'il sera rentré de son voyage au pays d'Elvis Gratton.