Ennemis intimes : Herzog Vs Kinski
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Ennemis intimes : Herzog Vs Kinski
Qui a vu ce documentaire ?
Je galère pour le trouver (sauf en allemand non sous titré sur je sais plus quel DVD) et je ne trouve pas de critique non plus
Je viens de me retaper Aguirre hier soir, et ça m'a rappelé que je veux voir ce docu depuis belle lurette, sans jamais avoir pu mettre la main dessus
Donc qui l'a ? Où puis-je le trouver ? Et qu'est-ce que ça vaut ?
Merci les amis
prout
Je galère pour le trouver (sauf en allemand non sous titré sur je sais plus quel DVD) et je ne trouve pas de critique non plus
Je viens de me retaper Aguirre hier soir, et ça m'a rappelé que je veux voir ce docu depuis belle lurette, sans jamais avoir pu mettre la main dessus
Donc qui l'a ? Où puis-je le trouver ? Et qu'est-ce que ça vaut ?
Merci les amis
prout
Qui vote pour une cuite ?


Moitié hommage, moitié règlement de compte, un film qu'il est surtout intéressant de voir une fois qu'on a consulté les quatre collaborations Herzog-Kinski. Pas aussi définitif que le documentaire "Burden of dreams" (le "making of" de "Fitzcarraldo") mais assez révélateur du conflit entre deux personnages hors du commun, à savoir Kinski, le mytho histrionique, et Herzog, le mégalo introverti.
A voir au moins pour le document hallucinant d'une performance théâtral de Kinski au cours de laquelle il injurie et frappe les spectateurs !
A voir au moins pour le document hallucinant d'une performance théâtral de Kinski au cours de laquelle il injurie et frappe les spectateurs !
Modifié en dernier par Anonymous le lun. avr. 04, 2005 3:14 pm, modifié 1 fois.
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De mémoire, le doc partait très fort mais s'essouflait un peu sur la durée.
Par contre, il me semble que Manolito en rajoute quelque peu dans l'anecdote : on bien voit Kinski en pleine représentation de la vie de Jésus (déjà...) se faire huer par des spectateurs.
Lesquels, pour certains, montent sur scène et viennent exprimer leur mécontentement au micro. Ce qui ne plaît pas au maestro (tu m'étonnes) qui les insulte effectivement. Mais je ne me souviens pas avoir vu de coup échangé, de part ou d'autre. Et je suis pourtant Marseillais ! C'est moi qui, d'habitude, aime à en rajouter...
Tout ceci me rappelle un festival de Cannes, vers la fin des années 80, au cours duquel Kinski était venu présenter une biographie de Paganini, écrite, réalisée et jouée par lui-même (je ne sais pas si la chose a jamais été vue par quiconque).
Ce qui avait donné lieu à une surréaliste conférence de presse où, égal à lui-même, il avait craché sur absolument tout et tout le monde et en particulier Werner Herzog. Déclarant que tous les films du duo étaient en fait l'oeuvre du seul Kinski, qui dirigeait les scènes en jetant des pierres sur les caméras et le réalisateur (au passage traité de lâche, faible et nul) !
Je me souviens de la consternation des journalistes présents qui n'osaient pas interrompre le monologue de l'acteur - qui, en l'état, ressemblait plus à un délire de psychotique qu'à une promo quelconque. On imagine la tête des producteurs en eassistant au fiasco ! C'était le bon temps des acteurs rock n'roll !
Qui nous reste-t-il, désormais, dans ce rôle ?...
Par contre, il me semble que Manolito en rajoute quelque peu dans l'anecdote : on bien voit Kinski en pleine représentation de la vie de Jésus (déjà...) se faire huer par des spectateurs.
Lesquels, pour certains, montent sur scène et viennent exprimer leur mécontentement au micro. Ce qui ne plaît pas au maestro (tu m'étonnes) qui les insulte effectivement. Mais je ne me souviens pas avoir vu de coup échangé, de part ou d'autre. Et je suis pourtant Marseillais ! C'est moi qui, d'habitude, aime à en rajouter...

Tout ceci me rappelle un festival de Cannes, vers la fin des années 80, au cours duquel Kinski était venu présenter une biographie de Paganini, écrite, réalisée et jouée par lui-même (je ne sais pas si la chose a jamais été vue par quiconque).
Ce qui avait donné lieu à une surréaliste conférence de presse où, égal à lui-même, il avait craché sur absolument tout et tout le monde et en particulier Werner Herzog. Déclarant que tous les films du duo étaient en fait l'oeuvre du seul Kinski, qui dirigeait les scènes en jetant des pierres sur les caméras et le réalisateur (au passage traité de lâche, faible et nul) !

Je me souviens de la consternation des journalistes présents qui n'osaient pas interrompre le monologue de l'acteur - qui, en l'état, ressemblait plus à un délire de psychotique qu'à une promo quelconque. On imagine la tête des producteurs en eassistant au fiasco ! C'était le bon temps des acteurs rock n'roll !

Qui nous reste-t-il, désormais, dans ce rôle ?...
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sorti en dvd chez arte video (http://www.dvdfr.com/dvd/dvd.php?id=2287)
et chez Anchor Bay Us si mes souvenirs sont exacts, sous le titre My Best Fiend.
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Sa place est dans un Blu-Ray !
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Un doc très sympa, qui vaut surtout pour les scènes ou kinski se livre a ses délires habituels (c'était quand même un sacré cabotin ce mec !).
J'aime particulièrement le passage montrant Kinski sur scène en train de gueuler comme un malade sur le public. Le bougre, il était sacrément impréssionnant !
J'aime particulièrement le passage montrant Kinski sur scène en train de gueuler comme un malade sur le public. Le bougre, il était sacrément impréssionnant !

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Excellent docu, pour les anecdotes de ouf concernant les délires de Kinski, s'est surtout les passages durant lesquels il ne devient plus le centre d'intérêt, comme sur le tournage de FITZCARRALDO durant lequel un caméraman se déchire le pouce avec la caméra suite à des houlements faisant tanguer le bateau. Le type pisse le sang, tout le monde se précipite pour l'aider, du coup Kinski pète un câble de ne plus être le sujet de préoccupation de l'équipe et le fait savoir violemment.
Je ne sais plus si c'est dans le film, mais un indigène s'est fait mordre par un serpent durant le tournage, et le type s'est coupé la main - ou le bras, pour éviter de crever. Même réaction, Kinski s'est mis à pester comme un sagouin car plus personne ne le regardait !
David Schmoeller a fait un court métrage appelé PLEASE KILL MR KINSKI durant lequel il montre les sautes d'humeur de l'acteur fou sur le tournage de FOU A TUER. Mais malheureusement, le film est totalement inintéressant. (ça c'est por l'anecdote inutile
)
Je ne sais plus si c'est dans le film, mais un indigène s'est fait mordre par un serpent durant le tournage, et le type s'est coupé la main - ou le bras, pour éviter de crever. Même réaction, Kinski s'est mis à pester comme un sagouin car plus personne ne le regardait !
David Schmoeller a fait un court métrage appelé PLEASE KILL MR KINSKI durant lequel il montre les sautes d'humeur de l'acteur fou sur le tournage de FOU A TUER. Mais malheureusement, le film est totalement inintéressant. (ça c'est por l'anecdote inutile
