Akoibon - Edouard Baer (2005)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
J'ai adoré.
Parce que c'est drôle (mais c'est cet humour baerien qui ne fait pas forcément rire aux éclats, oscillant constamment entre le comique, le tragique et le grotesque, peu de vannes, de bons mots ou de choses comme ça), c'est bien foutu (malgré l'aspect un peu n'importe quoi qui part dans tous les sens), c'est original, et il y a pas mal de choses vraiment bien trouvées.
Voilà un film bizarre et décalé comme j'aime.
Je peux comprendre qu'on n'aime pas, mais pour moi c'est vraiment une réussite.
Parce que c'est drôle (mais c'est cet humour baerien qui ne fait pas forcément rire aux éclats, oscillant constamment entre le comique, le tragique et le grotesque, peu de vannes, de bons mots ou de choses comme ça), c'est bien foutu (malgré l'aspect un peu n'importe quoi qui part dans tous les sens), c'est original, et il y a pas mal de choses vraiment bien trouvées.
Voilà un film bizarre et décalé comme j'aime.
Je peux comprendre qu'on n'aime pas, mais pour moi c'est vraiment une réussite.
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- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 11:27 am
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Pour le coup, ca va un peu être allan theo style, de mon coté.
Le film est en effet assez drole pour peu que l'on adhère a l'humour de baer, qui tente à tout prix de faire passer son film pour plus cheap qu'il ne l'est. D errière son coté décontracté, un brin je m'en foutitste, le film propose un décalage de tout les instants, qui culmine lors des surréalistes spectacles de Barnes. Baer parait sous exploité (un comble, lui qui crève l'écran devant la caméra des autres !), Mastroiani s'emmerde (comme toujours !), Poelvoorde est déchainé. Et puis il y a un type (dont je ne connais pas le nom), qui m'a fait mourrir de rire : le guide-accompagnateur, une gueule comme on en voit plus.
Maintenant, Baer, en bon comique autodestructeur, s'amuse à saborder son film sur tout sa seconde partie, en se livrant au difficile exercice du film dans le film. Dès lors, tout les gags tombent à plats, le film acquiérant la consistance d'un bout d'essai trop long (les personnages se contentent de regarder la caméra en faisant des grimaces....c'est léger comme argument comique). A nous rappeler de manière trop insistante l'artificialité du cinéma, il laisse le spectateur sur le carreau et s'enferme dans un délire peu communicatif. Dommage !
x/xx
Le film est en effet assez drole pour peu que l'on adhère a l'humour de baer, qui tente à tout prix de faire passer son film pour plus cheap qu'il ne l'est. D errière son coté décontracté, un brin je m'en foutitste, le film propose un décalage de tout les instants, qui culmine lors des surréalistes spectacles de Barnes. Baer parait sous exploité (un comble, lui qui crève l'écran devant la caméra des autres !), Mastroiani s'emmerde (comme toujours !), Poelvoorde est déchainé. Et puis il y a un type (dont je ne connais pas le nom), qui m'a fait mourrir de rire : le guide-accompagnateur, une gueule comme on en voit plus.
Maintenant, Baer, en bon comique autodestructeur, s'amuse à saborder son film sur tout sa seconde partie, en se livrant au difficile exercice du film dans le film. Dès lors, tout les gags tombent à plats, le film acquiérant la consistance d'un bout d'essai trop long (les personnages se contentent de regarder la caméra en faisant des grimaces....c'est léger comme argument comique). A nous rappeler de manière trop insistante l'artificialité du cinéma, il laisse le spectateur sur le carreau et s'enferme dans un délire peu communicatif. Dommage !
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NonHeathcliff a écrit :c'est Cliff BarnesNader, un petit escroc, est contraint de se rendre sur une minuscule île du Sud pour tenter de débusquer Chris Barnes
C'est l'impérial (et trop rare) Francis Van Litsenborgh que tu peux retrouver dans la Bostella en autochtone vendeur antisémite, royal !Battosai a écrit :Et puis il y a un type (dont je ne connais pas le nom), qui m'a fait mourrir de rire : le guide-accompagnateur, une gueule comme on en voit plus.
J'adore les acteurs et l'univers de Baer, mais bon ça ne peut pas être aussi classe que Van Helsing

"Comme disait mon ami Richard Nixon, mieux vaut une petite tâche sur la conscience qu'une grosse sur l'honneur. Allez en vous remerciant bonsoir."
Je l'ai croisé à Paris et, chose assez terrible, il a en fait exactement la même tête, la même allure et la même démarche (très lente) au naturel ! En fait, il ne joue pas tant que ça !Allan Theo a écrit : C'est l'impérial (et trop rare) Francis Van Litsenborgh que tu peux retrouver dans la Bostella en autochtone vendeur antisémite, royal !
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Manolito a écrit :Je l'ai croisé à Paris et, chose assez terrible, il a en fait exactement la même tête, la même allure et la même démarche (très lente) au naturel ! En fait, il ne joue pas tant que ça !Allan Theo a écrit : C'est l'impérial (et trop rare) Francis Van Litsenborgh que tu peux retrouver dans la Bostella en autochtone vendeur antisémite, royal !

En fait j'en étais quasi sur, tu ne fais que confirmer mon intuition.
"Comme disait mon ami Richard Nixon, mieux vaut une petite tâche sur la conscience qu'une grosse sur l'honneur. Allez en vous remerciant bonsoir."
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"Ca fait longtemps que vous vous déguisez ?"Allan Theo a écrit :C'est l'impérial (et trop rare) Francis Van Litsenborgh que tu peux retrouver dans la Bostella en autochtone vendeur antisémite, royal !Battosai a écrit :Et puis il y a un type (dont je ne connais pas le nom), qui m'a fait mourrir de rire : le guide-accompagnateur, une gueule comme on en voit plus.
"J'ai commencé cers 8 ans, avec du papier crépon et de la bechamelle"


"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
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Mitigé pour ma part. Le côté mise en abîme façon Monty Python, pourquoi pas, mais à ce compte là le film ne dérape franchement pas assez sur la fin et reste étonnament plat et sage. Résultat, on s'emmerde un brin quand même...
Je pense aussi que le résultat aurait été plus réussi avec le même concept, mais sans les regards caméra (un procédé bien lourdingue s'il en est). Restent des tronches sympathiques et quelques bonnes idées. Dommage...
Je pense aussi que le résultat aurait été plus réussi avec le même concept, mais sans les regards caméra (un procédé bien lourdingue s'il en est). Restent des tronches sympathiques et quelques bonnes idées. Dommage...
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Jamais un film n'a aussi bien porté son nom. Car on se demande toujours ce qui pousse un producteur à donner de l'argent pour réaliser un truc pareil. Evidemment, il y a des stars et le très attractif Edouard Baer. En voyant "la bostella", film très sympathique et très bordélique, on avait compris que l'humour du cinéaste se veut absurde, décalé et fleurant bon avec l'improvisation. Il pousse ici le bouchon un peu plus loin en tournant une espèce de parodie du "Mépris" de Godard (même type de décor en bord de mer, même réflexion sur un film en train de se faire et même un narrateur très Godardien). Pourtant, si la première heure fonctionne plutôt bien et si certaines répliques sont drôles, on doit avouer que l'ensemble lasse. Le tournant pris ensuite (la mise en abime du film dans le film) est plutôt lourde et n'est pas vraiment convaincante car elle met le spectateur à distance. A force de répéter que le film est en train de se saborder, Edouard Baer n'avoue qu'une seule chose : il n'a rien à dire. On se retrouve donc devant une oeuvre bizarre, un OVNI dont la démarche reste intéressante, même si elle ne peut mener que dans une impasse. Les spectateurs l'ont bien compris puisque j'ai vu le film dans une salle intégralement vide. Comme le film, en somme.
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Vu et apprécié.
Un casting au petit poil.
Un scénar en béton armé.
Des idées de mise en scène comme s'il en pleuvait.
Une B.O. adéquate.
Woody Allen meets Pirandello.
(Je précise que je ne porte aux nues ni l'un ni l'autre, c'est juste pour dire à quoi ça me fait penser, quand j'essaie de traduire mon plaisir)
Forcément ce film n'est pas tout public, car il offre à chacun le loisir d'y rentrer ou d'en sortir quand ça lui chante.
Edouard Baer confirme tout le bien que je pense de la Bostella.
J'espère qu'il y aura encore des producteurs assez fous pour mettre du pognon dans ses idées (et cà vu les résultats au box office c'est pas gagné)
Un casting au petit poil.
Un scénar en béton armé.
Des idées de mise en scène comme s'il en pleuvait.
Une B.O. adéquate.
Woody Allen meets Pirandello.
(Je précise que je ne porte aux nues ni l'un ni l'autre, c'est juste pour dire à quoi ça me fait penser, quand j'essaie de traduire mon plaisir)
Forcément ce film n'est pas tout public, car il offre à chacun le loisir d'y rentrer ou d'en sortir quand ça lui chante.
Edouard Baer confirme tout le bien que je pense de la Bostella.
J'espère qu'il y aura encore des producteurs assez fous pour mettre du pognon dans ses idées (et cà vu les résultats au box office c'est pas gagné)
The good news is you're right, i'm a cop, and i gotta take you in. The bad news is i have been suspended and I don't give a fuck.