

Syno:
Alex en pleine crise de la cinquantaine veut tout plaquer, changer de vie et se défaire de l'emprise de son père. Aussi tente-t-il de trouver de l'aide auprès d'un psychanalyste, Josh.
C'est dans la salle d'attente du thérapeute qu'il fait la rencontre de Sarah, une jeune femme tourmentée de 23 ans, dont il tombe amoureux. Alex ne sait plus où il en est. Il est déchiré entre Sarah et son épouse, entre son père et lui-même, entre ses anciennes habitudes et sa nouvelle thérapie... Alex à cependant une double vie.
Essayant de suivre tant bien que mal la carrière du toujours très juste William H. Macy j'ai découvert aujourd'hui le très lancinant, intriguant et magique Panic
Sous couvert d'un scénario tout en retenu, Henry Bromell (qui depuis n'a rien fait d'autre que produire la série Carnivàle) nous offre un film posé et léché proposant une ambiance laconique des plus plaisante.
Le film tire sa grande richesse d'une succession de choix le rendant à mes yeux sublime.
Cela commence tout d'abord par le magnifique score de Brian Tyler (un de mes compositeurs fétiche) qui subjugue le film par son thème vaporeux, j'adore !
S'ensuis une composition des plans corrects sublimée par une bonne utilisation du scope (mêmes si l’utilisation de focales longues est fréquente dans le film) et une photo hérité du film noir.
William H. Macy est certes dans un terrain connue, mais je ne me lasserais jamais de le voir jouer, il est pour moi sublime à chaque plan, Neve Campbell est aussi parfaite dans sa composition d'une jeune nympho à problème, elle se fait rare et ne le mérite pas, Donald Sutherland joue à peu prés le même rôle qu'a l'accoutumé

Mention spéciale au jeune David Dorfman impressionnant de justesse malgré son très jeune age (il a récemment joué le gamin dans le remake américain de The Ring)
Donc pour ma part une bonne surprise dans le sens ou j'avais souvenir d'écho négatif sur ce film, il n'en est rien et mon plaisir fut grand.