Afin de retrouver sa jeunesse et préserver l’avenir de sa société de cosmétique, Janice Starlin, s’injecte un sérum expérimental mis au point par un vieux scientifique, Eric Zinthrop. Mais le traitement de rajeunissement élaboré à partir d’une enzyme de guêpe à un fâcheux effet secondaire dont Janice va faire les frais…
Sans doute piqué au vif par « la mouche » de Kurt Neumann (1958), Roger Corman nous livre un film plutôt réussi en partie grâce à la présence de la belle Susan Cabot qui rend son personnage de business woman attachante dans son désir de retrouver sa jeunesse et évite ainsi le manichéisme. Le film qui démarre, à notre grande inquiétude, sur une longue scène d’apiculture est par moment bavard. Roger Corman, filmant sans doute à toute blinde, ne s’arrête pas aux approximations: il tente dans une scène de faire passer un rat pour un jeune cochon d’inde. Mais l’apparition tardive de la femme-guêpe ne déçoit pas et bien que la caméra n’insiste pas, c’est une figure marquante du bestiaire monstrueux des séries B des années 50-60.
le film en noir et blanc dure 73mn, la copie est correcte.

On apprend pas mal de choses avec les films de Corman par exemple, dans les années 50, les secrétaires passent leur temps à se limer les ongles:



