Une petite rareté, ce Chateau de l'horreur connu sous plusieurs titres dont La chateau de Frankenstein/ Il castello delle donne maledette/Frankenstein's castle freaks réalisé par Robert Oliver en 1973 est plutôt une agréable surprise.
Le baron Frankenstein toujours ds sa folie de vouloir créer un être humain, cette fois un géant nommé Goliath se procure la matière première dans ls cimetierres avec l'aide d'un nain chargé de lui rapporter les cadavres.
L'originalité de ce Chateau est de faire se rencontrer le monstre et un homme de Neanderthal vivant tapi au fond d'une grotte.
En fait, Le chateau de Frankenstein est un film sur la monstruosité et le rejet engendré par la différence et la peur.
L'homme de Neerdanthal fait peur et vit caché, Goliath est un monstre surpuissant et le nain, un être difforme rejeté et inutile que le baron n'hésitera pas à jeter dehors, le traitant en animal qui ne mérite que la mort.
A ce niveau, le film de Robert Oliver est interessant car il est traversé d'un bout à l'autre par cette cruauté, naturelle chez l'homme. Ts les personnages sont ici odieux ou pervers: le cuisinier du chateau est obsédé sexuel, le baron un être ss scrupules ss oublier le nain, pervers et voyeur, esponnant ss cesse les ébats lubriques par les trous de serrures et autres conduites.
Il s'averera même diabolique ds sa vengeance contre le baron .
Ambiance vénéneuse particulièrement agréable d'autant plus que Le chateau de Frankenstein distille un parfum sexuel qque peu sulfureux même si inutile.
Oliver se permet qques audaces de nudité dt un bain de boue où la nièce du baron et son amie s'ébattent erotiquement ds la fosse fumante. Relan de saphisme, on sent l'envie, on y croit mais on se retient et seule demeure l'atmosphère erotico-lesbos.
Oliver se rattrappe par qques plans du nain espionnant les deux sales, l'oeil alerte et qui tentera de montrer à Neerdanthal comment violer la nièce du baron, séquence perverse d'un nain diabolique assoiffée de vengeance, assouvissant ses pulsions. Voir cet être difforme grimper sur la malheureuse, assomée, devant le geant intriguée est un pur moment d'extase!.


Gentillettes perversions, parfum de sexe, mais aussi une certaine tendresse.
Tous ces êtres ont un pt commun: leur difference et la crainte ou la haine dt il font l'objet et ds ce pt cmmun qu'ils se retrouvent et s'allient, tous souffrant du même maux et cherchant à leur facon l'amour.
Les séquences où le nain enseigne à son nouvel ami préhistorique à parler, manger, se débrouiller.. ont un coté touchant. Mais comme on le sait, la nature humaine est méchante et impitoyable et la mort en est le salaire.
On est assez loin ici des films hammer et leur esthétique, on est loin aussi du gothique italien. Le chateau de l'horreur est une série B, toute simple, fort agréable, distrayante et parfois piquante.
Et le plaisir de retrouver le simiesque Sal Boris aka Salvatore beccarro ds le rôle de Neerdanthal, Sal adepte des rôles de monstres et qu'on pu voir ds moultes films dt Salon Kitty ou Holocaust nazi.
Le film regorge d'acteurs de second couteaux: Edmund Purdom, Luciano Pigozzi, Rossano Brazzi.
Et surtout ds le rôle du nain, michael Dunn, celui qui incarna avec tant de talent le féroce Dr Loveless ds la serie Les mystères de l'ouest.
Ce fut pour Michael un de ses tout derniers rôles puisqu'il nous quittait la même année.
Eric qui adore les nains violeurs!!