Vu ce week-end !
Et donc, voici ce nouveau "phenome independant US", "un auteur est ne", et tutti quanti.
Eh bien, au final, on se trouve devant un film fort sympathique, plutot attachant quand on y repense, mais pas non plus renversant ni inoubliable.
Ca commence plutot mal, avec un trip ultra nombriliste du "nouveau Woody Allen", et tres poseur (et vas-y que je te mets une chanson a la mode, c'est cool, et vas-y que je me filme sous tous les angles, chuis bo)...et tout de meme un peu pretentieux (yep, la verite sur la vie, l'univers, et le reste, c'est Zach Braff qui la detient).
Bon, cela est probablement en rapport avec le personnage de son film qui va connaitre une lente evolution, mais c'est quand meme tres chiant et previsible.
Et puis, la tornade Portman arrive et nettoie tout sur son passage.
De par son abattage (en grande forme la petiote) et son personnage (bien plus interessant que le personnage principal plus classique), la craquante Nathalie va egayer un peu cette ode a l'ego de l'auteur/realisateur/interprete/playboy/grand nabab/gourou universel pour y apporter une vraie touche d'humanite, le cote touchant du film c'est elle, il n'y a pas a chercher bien loin.
Les personnages secondaires sont malheureusement un peu trop vite expedies, ce qui donne un environnement manquant un peu de profondeur helas.
Pas de quoi aller se fouetter a coups de figues molles, mais l'ensemble est tout de meme tres sympa, on passe finalement un bon moment.
Merci miss Portman.
