Bhoot : personne n'a envie de le voir ?

Zecreep · Message par **Zecreep** » ven. juin 17, 2005 1:30 pm

Tout mauvais de A à Z. Un vrai nanar, pour nourir l'hilarité par la médicrité, Bhoot est le roi.

Hrundi V. Bakshi · ven. juin 17, 2005 4:30 pm

Manolito a écrit :je n'ai pas fait le dossier de presse français, que je n'ai d'ailleurs pas vu.

Hé bé... Tu devrais y jeter un coup d'oeil et réclamer tes droits d'auteur !!!

Message par **arioch** » ven. juin 17, 2005 5:26 pm

Je n'avais meme pas fait attention mais... En effet, c'est carrement repris et a peine retouche a deux ou trois endroits. Meme les photos sont reprises.

Et effectivement, meme pas credite le Emmanuel Denis. Par contre, il credite par contre l'Ecran Fantastique pour seulement 3 lignes !

Battosai · Message par **Battosai** » ven. juin 17, 2005 5:48 pm

vous n'étiez pas au courant

?
C'est quand même fou qu'ils reprennent la critique pour le dossier de presse sans vous prévenir...!

Manolito · Message par **Manolito** » ven. juin 17, 2005 6:10 pm

Cela prouve au moins que les professionnels apprécient notre travail...

Message par **arioch** » ven. juin 17, 2005 8:20 pm

Laissons passer le week-end parce que apparemment, chez l'editeur / distributeur, la personne qui m'avait contacte pour la projection n'a pas non plus l'air au courant. Il n'y a pas de raison de douter de la bonne foi de Bodega Films, on verra plus tard.

Message par **savoy1** » sam. juin 18, 2005 12:31 pm

Merci pour cette projection de Bhoot, et tant pis pour les mécontents et les inintéressés.
Pour ma part, rien que pour la première partie, le film vaut le coup d'être vu en salle. La mise en scéne, les cadres et le découpage de l'espace, le montage, le son prouvent qu'au moins, Ramgopal Varma assure la relève d'un certain cinéma bis européen des 70' (la roublardise remplaçant peut-être la naïveté), et c'est toujours un plaisir de se laisser aller comme au bon vieux temps, et de voir autre chose que du formatage prêt à être encadré dans un écran TV.
C'est sûr, pour le reste du film, c'est une autre paire de manche, voir le nombre de personnages et de deus ex-machina injectés pour finir l'histoire et dont on se fiche éperdument aux dépens du couple principal, voir aussi les allusions à l'Exorciste, mal réutilisées dans ce contexte.
Reste que cela m'évitera d'aller voir le nouveau Amityville. A tout prendre mieux vaut redécouvrir un thème rabaché dans un nouvel environnement social (voir la condition de la femme indienne) et pictural (les saris et la mousson, ça change des soutanes et des bondieuseries).

Defest · Message par **Defest** » sam. juin 18, 2005 2:18 pm

bienvenue Savoy1

savoy1 a écrit : A tout prendre mieux vaut redécouvrir un thème rabaché dans un nouvel environnement social (voir la condition de la femme indienne)

j'ai un peu

pendant la scene ou le toubib fait le compte rendu de l'examen de la femme au mari ...pendant que la femme attend dans le couloir! et il y a d'autres scene de ce genre.
donc ma question: est ce que le film ce veut satirique sur ce sujet (ou alors juste realiste!?)

Message par **savoy1** » sam. juin 18, 2005 3:42 pm

Defest a écrit :bienvenue Savoy1

savoy1 a écrit : A tout prendre mieux vaut redécouvrir un thème rabaché dans un nouvel environnement social (voir la condition de la femme indienne)
j'ai un peu pendant la scene ou le toubib fait le compte rendu de l'examen de la femme au mari ...pendant que la femme attend dans le couloir! et il y a d'autres scene de ce genre.
donc ma question: est ce que le film ce veut satirique sur ce sujet (ou alors juste realiste!?)

Au vu des informations que l'on peut avoir sur la place de la femme au sein de la société, voire de la famille indienne, je ne vois pas tellement d'humour dans cette fameuse scène du toubib, et la réflexion du mari en sortant du cabinet ("eh oui t'es folle ! mais non je rigole !) me fait plutôt rire jaune qu'autre chose. Donc sans vouloir prêter au film une petite portée sociale qu'il n'a peut-être pas, force est de constater que c'est quand même l'histoire d'une femme qui a peu, voire pas d'importance, dans sa vie de couple : que fait-elle, que décide-t-elle, quel est son libre-arbitre, a-t-elle un désir de maternité non exprimable ? Elle n'est que le jouet d'évènements extérieurs à sa vie. Et on pourrait en dire autant de la précédente locataire des lieux, fille-mère rejetée. Et à propos de fille-mère, son fils, ignoré royalement dans les propos des voisins comme de la police, a-t-il plus de légitimité en tant que bâtard ?
Voici donc quelques idées que m'inspire ce film, en plus de son intéressant aspect formel. Il me semble qu'on peut toujours trouver quelques informations derrière une série B réalisée dans un contexte précis.