Histoire de faire remettre mes propos dans le sujet du bon thread : copier-coller de ce que je disais de ce film dans le topic du... 13ème Guerrier :
Buralo66 a écrit :Pitchblack a écrit :Le 13ème ou Rollerball sont parcourus de scories énormes, mais également de fulgurances superbes qui méritent d'être défendues.
Oukessont les fulgurances de Rolleurboule ?
Quand Chris Klein (le fils de l'instit ?) fait de la luge sur la route ?
Des moments qu m'ont accrochés ? Par exemple :
- Les matches : ben oui, qu'ils soient lisibles et qu'on puisse suivre le score par les actions des joueurs, on s'en tamponne complètement. Par contre la montée de la tension sur le terrain, sur le banc de touche, ou devant les consoles audimats : çà je trouve que c'est trés bien rendu.
- L'esthétique vulgos type WWF pour le rollerball, c'est un parti pris trés bien vu aussi. Les spots tv, les costumes criards, je trouve que çà rentre totalement dans le logique de ce "sport" spectacle, exactement comme le catch aux states. C'est pour moi d'une pertinence totale.
- La fin du film, avec la montée de la tension depuis les vestiaires, jusqu'au coup de fusil à pompe final, je trouve çà trés bien orchestré.
Je sais ce qu'on reproche en général au film :
- on ne peut pas suivre les matches
- les perso sont antipathiques
- le propos est maladroit
- esthétique de mauvais gout
- LA scène en infra-rouge
Moi, vis-à-vis de tout çà j'ai envie de dire : vous vous trompez un peu de propos vis à vis du film. Les personnages sont pas censés générer de l'empathie, le milieu n'est pas censé représenter un futur "élégant", et le sujet n'est pas de suivre les matches.
On parle ici de la dérive médiatique, de l'exploitation de la violence pour l'audimat, et de la description d'un univers pré-cyberpunk (cf. Jack Womack par exemple) trés superficiel, avec des personnages eux-mêmes trés artificiels.
La comparaison va en outrer certains, mais il ne me semble pas à moi que dans l'Enfer du Dimanche, le milieu et les protagonistes soit attachants, et que les matches soient spécialement punchy et lisibles.
Que de par une maladresse imputable à Mac Tiernan, ou que de par un éventuel charcutage des studios, le film soit ce qu'il est, d'accord.
Mais bon, je ne comprends pas cet acharnement à refuser de voir aussi les qualités de ce métrage. Car il y en a. Me semblait qu'ici, dans ce forum justement on avait une sensibilité plus nuancé que dans un autre forum aux mêmes couleurs... me serais-je trompé ?
