
Fritz Lang était épris de peinture, un temps il a tenté de se lancer dans la carrière avant de se réfugier dans le cinéma.
Bien lui en a pris.
Remake de La chienne de Jean Renoir (qui lui aussi, forcément entretenait des liens étroit avec la peinture, le déjeuner sur l'herbe et une partie de campagne en sont les illustrations) le film raconte l'histoire d'un pauvre type interprété par l'inénarable Edward G. Robinson, capable de jouer les dictateurs comme les hommes soumis, amoureux fou qui être dupé, trompé et finalement se faire voler son travail.
Les derniers plans du film restent gravé dans ma mémoire : le visage d'un homme contemplant son travail (à tous les sens du terme) à travers une vitrine, avec toute l'ambiguité qu'elle comporte, encore qu'ambiguité ne soit pas vraiment le mot, le film est très noir dans le sens ou il est moralement immoral, comprenne qui pourra...

On imagine avec le recul tous les échos que peuvent avoir cette oeuvre. On sait (ou plus tôt on ne sait pas vraiment, ou pas tout à fait) comment celà s'est terminé avec sa femme qui avait beaucoup d'emprise sur lui et même dans son travail, et onne peut s'empêcher d'y repenser en regardant ce film.
Un DVD est sorti il y a déjà un petit moment...