Bon alors l'histoire,je vous la fais courte.Bébel et Michel Constanti et deux autres soldats sont les derniers rescapés d'un détachement de la Légion à El Ksour, où il devait récupérer l'or contenu dans une banque.
En chemin, ils tombent sur un artilleur interprété par (toc toc badaboum!)Jacques Villeret et qui a la chiasse....
Après, Bébel, en zigzaguant entre les tirs de mitrailleuse (énormes,ces scènes,les plus crédibles de l'histoire du film de guerre!) et aidé du bon Jacques, tire sur les nazis qui,bah,meurent.
Bébel, Jacquot et l'autre acteur dont j'ai oublié le nom (l'autre soldat s'est fait buter entre les deux, trop intelligent le gars, il va chercher des munitions dans un gros camion bourré à ras bord de , logiquement il se fait allumer et meurt dans une splendide explosion ) décident de se barrer avec l'or de la banque parce qu'ils l'ont bien mérité et ils sauvegardent la France comme ça en enlevant l'or aux nazis.
Mais l'adjudant (le grand Mimi) n'est pas d'accord donc il se bat dans une vraie bagarre d'hommes "à la Belmondo"
C'est à ce moment-là que débarque le directeur d la banque et Marie Lafôret,sa femme et un bon vieil Allemand avec sa bouteille de champagne et son tank Tigre.....
Bon ben voilà typiquement le spectacle franchouillard du dimanche oir quoi!
Après une demi-heure plutôt marrante (dialogues de haute volée,scènes de guerre,moments nanar à base de Bébel et d'esquive de balles....),le film s'enlise avec l'arrivée du banquier et est relevé par la suite par quelques idées (nottamment un retournement de situation plutôt imprévisible!) et se traîne ensuite mollement vers la fin.
En gros,prévisible,plutôt con mais gentiment immoral.
Allez,3/6
) et de sympas dialogues d'Audiard. Bébel qui cabotine, qui joue des muscles, qui fait le mariolle, séduit les seules femmes du générique, etc. J'adore...
)
