
Miles, architecte farfelu, s'achète le dernier cri des ordinateurs domestiques, Edgar. Edgar controle tout ds la maison mais voila qu'edgar se met à vouloir ressentir des emotions humaines et tombe amoureux de la jeune voisine Madeline et sa musique... jusqu'à devenir jaloux qd Miles en tombe à son tour amoureux...
Le thème de l'ordinateur devenant humain, capable d'éprouver des émotions et finalement tomber amoureux n'est pas nouveau et avait déjà servi de base de scénario à plusieurs films de SF dont bien sûr 2001.
Steve Barron, réalisateur de clips video- dt le clip de Beat it de Jackson entre autres- n'a rien inventé et ne révolutionne en rien ce thème savoureux.
Electric Dreams est une gentille comédie, pleine de douceur et de tendresse, un joli clip dont l'intrigue est aussi mince que ses personnages. Barron ne s'embarasse de détails, il pose ses deux personnages, tout mignons et forcément attachants, un jeune architecte timide et un rien farfelu et une belle violoncelliste, parfaits futurs tourtereaux.
La musique les réunit involontairement et de musique, Electric dreams n'en manque pas.
Une joyeuse partition musicale composée par Giorgio Moroder pour une bonne part et quelques groupes en vogue dans les années 80 comme Culture club, Heaven 17, Phil Oakley ou Jeff Lynne.
On tape du pied, on se met à avoir des fourmis dans les jambes et on se laisse aller à danser avec nos deux héros dont l'amour va être troublé par Edgar l'ordinateur, tombé amoureux de la belle Madeline et désireux de connaitre l'amour.
A partir de là, il va rendre la vie de Miles infernale jusqu'au final plutôt mouvementé.
Si Edgar souffre de cet amour impossible, il en devient à son tour émouvant, personnage vivant à part entière qu'il est, personnage qu'on pourrait aime. Edgar allume ses circuits et rêve d'amour la nuit, rêves virtuels sur ecran noir et lignes informatiques.. facile mais tjs attendrissant.
On arriverait presque à avoir pitié de cette machine trop humaine et la larme se fait facile lorsque finalement il s'auto-détruit, comprenant que son amour est voué à l'échec.
Des mouvements de caméra fluides, des travellings acrobatiques et un montage virevoltant achèvent de donner au film un punch et un rythme frénétique fort plaisant.
Electric dreams , douce comédie pleine de miel un rien mièvre mais si gentille, n'a rien perdu aujourd'hui de sa fraicheur même si de nos jours, ce gros ordinateur paraitra bien démodé aux yeux de nos génies informatiques.
Les fans retrouveront les bouclettes de Virginia Madsen, star 80s, vues ds Class, candyman, highlander 2 etc... et Lenny Von Dohlen est un Miles empoté à lunettes et raie de coté, un rien sexy en sortant de la douche une serviette à la taille, Lenny qui se consacrera surtout par la suite aux telefilms, aux pdts videos et aux series TV.
Always together, together in an electric dream...

Le corbeau aux ailes electriques!!