
Le détective privé Mike Church enquête sur les personnes disparues. Appelé par les soeurs d'un couvent de Los Angeles, il accepte d'aider Grace, une jeune femme amnésique, à retrouver sa famille. Son enquête le mène jusqu'à Franklyn Madson, un antiquaire-hypnotiseur, grâce auquel il découvre que les cauchemars de Grace se réfèrent à l'assassinat de la pianiste Margaret Strauss par son mari en 1949.
Polar fantastique détonnant dans la filmographie du mégalo anglais, qui s'amuse ici à marier les genres avec un certain succès.
De l'histoire d'amour passionnelle, en passant par l'intrigue criminelle, avec comme liant subtilement intégré une thématique fantastique (sans vouloir en dévoiler trop), sur laquelle le réalisateur intronise un jeu assez réjouissant, jouant sur le temps, les époques, jeu entre noir & blanc et couleurs. Le film est souvent brillant, mais souffre néanmoins de quelques longueurs. Branagh y apparaît comme à l'accoutumée. Irritant quand il se veut émule d'Hitchcock ou Welles, attachant quand dans le même temps il dévoile ses limites mais préserve un beau spectacle.
Très belle composition référentielle de Patrick Doyle.
Une oeuvrette assez fascinante.