Non, j'ai mes points de vue. Ce sont les miens et je refuse tout consensus (est-ce ça être réac ?). Mais bon si tu trouves Fincher et son absence totale de point de vue et son cynisme progressistes, c'est ton avis... Pas le mien...Mais bon, faut savoir que Dirty Tommy a des idées assez tranchées, limite réac des fois ...
Seven - 1995 - David Fincher
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Je ne suis pas du tout d'accord quand je lis que Fincher tente de rendre sympathique le discours sur les thèses et les méthodes de John Doe.
MAIS, le rapport simpliste à la peine de mort dans le final ("et si c'était votre femme et pas une victime inconnue, qu'est-ce que vous feriez ?") m'avait effectivement gèné à l'époque... En même temps, ce final n'est pas du tout un happy end, au contraire, c'est une défaite pour les deux policiers...
MAIS, le rapport simpliste à la peine de mort dans le final ("et si c'était votre femme et pas une victime inconnue, qu'est-ce que vous feriez ?") m'avait effectivement gèné à l'époque... En même temps, ce final n'est pas du tout un happy end, au contraire, c'est une défaite pour les deux policiers...
Exactement. La mort de John Doe ne réjouit absolument personne à part lui-même, le film se termine sur un Mills à la ramasse qui part en bagnole dans la nuit, seul comme une merde. Comme plaidoyer pour la peine de mort j'ai vu mieux !Manolito a écrit :MAIS, le rapport simpliste à la peine de mort dans le final ("et si c'était votre femme et pas une victime inconnue, qu'est-ce que vous feriez ?") m'avait effectivement gèné à l'époque... En même temps, ce final n'est pas du tout un happy end, au contraire, c'est une défaite pour les deux policiers...
Concernant le texte de Dirty Tommy, qui m'a quand même bien fait rire (A mort McDo, mouahahah !), pour faire simple je dirais qu'il ne faut pas confondre les intentions du réalisateur et celles de son personnage.
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Ce texte, vieux de quelqus années mérite d'être réécrit, bien sûr... Je le trouve un peu simpliste à la relecture mais bon les idées sont là...
Manolito :
À la lecture de Punir les pauvres de Loïc Wacquant, j'ai été frappé de voir que le film de Fincher mettait en avant le programme "social" de Clinton avec le même esprit simpliste...
Mais bon, il n'est pas de bon ton de critiquer Fincher...
Manolito :
Je n'ai pas dit ça non plus... Fincher n'a aucun point de vue, il ne tranche jamais...En même temps, ce final n'est pas du tout un happy end, au contraire, c'est une défaite pour les deux policiers...
À la lecture de Punir les pauvres de Loïc Wacquant, j'ai été frappé de voir que le film de Fincher mettait en avant le programme "social" de Clinton avec le même esprit simpliste...
Mais bon, il n'est pas de bon ton de critiquer Fincher...
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Haribo :
Le problème est que je ne confonds pas les intentions du personnage et du réalisateur, je soulgine que Fincher se contente de mettre en image sans aucun point de vue... Que le film se base sur des idées simplistes. Seven n'a aucun fond.
Je n'ai pas dit à mort McDo déjà. J'ai dit que le fait de s'en prendre à un personnage à cause de son obésité sans en comprendre les causes (facteur géntique ou industrie de la mal bouffe qui est une réalité malheureusement) est simpliste...Concernant le texte de Dirty Tommy, qui m'a quand même bien fait rire (A mort McDo, mouahahah !), pour faire simple je dirais qu'il ne faut pas confondre les intentions du réalisateur et celles de son personnage.
Le problème est que je ne confonds pas les intentions du personnage et du réalisateur, je soulgine que Fincher se contente de mettre en image sans aucun point de vue... Que le film se base sur des idées simplistes. Seven n'a aucun fond.
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Et ?Dirty Tommy a écrit : Je n'ai pas dit à mort McDo déjà. J'ai dit que le fait de s'en prendre à un personnage à cause de son obésité sans en comprendre les causes (facteur géntique ou industrie de la mal bouffe qui est une réalité malheureusement) est simpliste...
C'est le choix de John Doe, il considère que l'obèse est responsable de son état et qu'il mérite de mourir pour ça, comme pour le toxico, comme pour la pute ...
C'est John Doe qui le pense, pas Fincher.
Et tu dis que Fincher reste neutre. C'est son choix, il préfère laisser le spectateur se démerder avec ses propres ambiguités (par certains moments ça me rappelle Emprise d'ailleurs ...).
Franchement j'ai l'impression d'être débile en écrivant tout ça, tellement ça paraît évident !

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Bah, je préfère nettement le film de Bill Paxton. Fincher ne laisse pas le spectateur réfléchir par lui-même, il n'a tout simplement pas de point de vue... Ce n'est pas Friedkin non plus... Quand tu dis que John Doe considère que l'obèse est responsable de son état, il n'y a pas de critique sociale aprofondie... Ce n'est que superficiel... Pourquoi la société part en couille ? Parce que il y a des gens gros. Super quelle réflexion !
Et la prostituée est prostituée parce qu'elle aime ça, c'est ça ?
Quele sy le point de vue de Fincher sur la question ? On ne sait pas parce qu'il n'a rien à dire... Quand Friedkin réalise To live and die in L. A., il ne juge pas ses personnages et pourtant il a un point de vue. Idem pour Bill Paxtion et son excellent Emprise.
Je parle de forme, de fond... Le film est très emprunt de son époque, celle de Clinton... Ce n'est ni plus ni moins son programme qui est sur l'écran, sans aucun recul critique...
Et la prostituée est prostituée parce qu'elle aime ça, c'est ça ?
Quele sy le point de vue de Fincher sur la question ? On ne sait pas parce qu'il n'a rien à dire... Quand Friedkin réalise To live and die in L. A., il ne juge pas ses personnages et pourtant il a un point de vue. Idem pour Bill Paxtion et son excellent Emprise.
Je parle de forme, de fond... Le film est très emprunt de son époque, celle de Clinton... Ce n'est ni plus ni moins son programme qui est sur l'écran, sans aucun recul critique...
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Allez, dis-moi, c'est une blague c'est ça ?
Ton speech là, sur les causes profondes de l'obésité aux Etats-Unis, sur pourquoi la fille se prostitue, sur le programme de Clinton, ce n'est pas sérieux ?
Parce que franchement, pourquoi le gros est gros ou pourquoi la fille se prostitue on s'en bat complètement les couilles, ce n'est tout simplement pas le sujet du film.
Le film c'est un film policier horrifique qui raconte l'histoire d'un monsieur très perturbé qui tue des gens pour des raisons obscures qui n'ont de logique que pour lui.
Regarde les docus de Spurlock, de Karel ou de Moore si tu veux une critique de la société américaine, parce que là je crois que tu n'as pas bien saisi qu'on reste quand même dans la fiction de divertissement.
Allez avoue, tu blagues depuis le début !
Ton speech là, sur les causes profondes de l'obésité aux Etats-Unis, sur pourquoi la fille se prostitue, sur le programme de Clinton, ce n'est pas sérieux ?
Parce que franchement, pourquoi le gros est gros ou pourquoi la fille se prostitue on s'en bat complètement les couilles, ce n'est tout simplement pas le sujet du film.
Le film c'est un film policier horrifique qui raconte l'histoire d'un monsieur très perturbé qui tue des gens pour des raisons obscures qui n'ont de logique que pour lui.
Regarde les docus de Spurlock, de Karel ou de Moore si tu veux une critique de la société américaine, parce que là je crois que tu n'as pas bien saisi qu'on reste quand même dans la fiction de divertissement.
Allez avoue, tu blagues depuis le début !
Modifié en dernier par Buralo66 le lun. sept. 19, 2005 12:56 pm, modifié 2 fois.
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Ouais enfin bon, Fincher n'a pas inventé les 7 pèchés capitaux non plus... A ce compte-là, David Fincher/Julien Courbet même combat, avec des raisonnements pareils.
Sinon, pour les "bah trop bidon la fin, je l'avais devinée dès le début", tout le monde y croit à fond. Cette fin est tellement évidente, dans une film hollywoodien... Qu'on devine que ça va partir en couille et que John Doe les manipule tout, OK, mais deviner ce qui va se passer dès le début du film faut arrêter la mauvaise foi 5mn.
Sinon, pour les "bah trop bidon la fin, je l'avais devinée dès le début", tout le monde y croit à fond. Cette fin est tellement évidente, dans une film hollywoodien... Qu'on devine que ça va partir en couille et que John Doe les manipule tout, OK, mais deviner ce qui va se passer dès le début du film faut arrêter la mauvaise foi 5mn.
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- Localisation : Paumé dans un Labyrinthe, dans le doux pays de Xanth....
Ah ouais, quand même... j'venais poster pour dire que je m'étais fait une soirée thriller ya pas longtemps, qu'à cette occasion je m'étais enchaîné Se7en - que je n'avais jamais trouvé le temps de voir auparavant - , le résurrection de cricri, et 2/3 autres..... et que la différence qualitative entre Se7en et les suiveurs était d'autant plus flagrante...
mais là, je dois avouer que le post de Dirty Tommy m'a fait marrer... comme quoi, on peut faire tout dire à un film et/ou lui reprocher de dire/de ne pas dire tout et son contraire...
Passque pour voir dans Se7en une apologie de la peine de mort, faut se lever tôt...
mais là, je dois avouer que le post de Dirty Tommy m'a fait marrer... comme quoi, on peut faire tout dire à un film et/ou lui reprocher de dire/de ne pas dire tout et son contraire...
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tu m'étonnes, Seven apparait comme vraiment faiblard à coté de ResurrectionLurdo a écrit :et que la différence qualitative entre Se7en et les suiveurs était d'autant plus flagrante...

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