Seven - 1995 - David Fincher

Science-Fiction, Horreur, Epouvante, Merveilleux, Heroic Fantasy et tout le toutim du Fantastique !

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ZombiGirl
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Message par ZombiGirl »

Fatalis rex a écrit :Sinon, pour les "bah trop bidon la fin, je l'avais devinée dès le début", tout le monde y croit à fond. Cette fin est tellement évidente, dans une film hollywoodien... Qu'on devine que ça va partir en couille et que John Doe les manipule tout, OK, mais deviner ce qui va se passer dès le début du film faut arrêter la mauvaise foi 5mn.

SPOILER



Il suffit d'observer les personnages. Et qd il reste deux péchés à accomplir, cités par Freeman - colère et envie - c'est pas dur de deviner ce qui va arriver à qui.
(Par contre, ceux qui prétendent mordicus qu'ils avaient deviné la fin de USUAL SUPECTS, là, je rigole mais je suis totalement HS).

Quant aux discours de Fincher, je ne vois pas en quoi il est réac ni où est le problème qu'il ait tourné des pubs. Comme déjà dit, un grand nombre de réals le font et c'est comme pour un court, il faut aller direct à l'essentiel et raconter son histoire en peu de temps. C'est comme les nouvelles pour les écrivains, un bon moyen de se faire la main.

Pis c'est bien quand un réal laisse le spectateur réfléchir par soi-même sauf qu'il faut se reposer le cerveau à un moment donné... :D ;)
rusty james
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Message par rusty james »

Tout comme Manolito j'avais détesté lors de sa sortie salle (si j'avais été seul je crois bien que je me serais barré, bein oui carrément...) et j'ai à nouveau détesté ou presque, puisque je me suis trop ennuyé pour lui accordé assez d'importance pour çà.
Chiant, fade sans intérêt :lol: au suivant :arrow:
Dragonball
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Message par Dragonball »

Fatalis rex a écrit :Ouais enfin bon, Fincher n'a pas inventé les 7 pèchés capitaux non plus... A ce compte-là, David Fincher/Julien Courbet même combat, avec des raisonnements pareils.
)8 :mrgreen:

Bon ben au moins, cette fois ci, Tommi a argumenté son propos !

Y a des remarques intéressantes, mais après, c'est sur que ça me parait être une vision du film vu sous un angle un peu trop "politique".
Comme l'a dit Burralo, on a surtout affaire ici à un thriller horrifique teinté de mysticisme somme toute classique. Le filn est d'ailleurs beaucoups plus impréssionnant pour sa forme (l'ambiance, les meutres, la photo) que pour son fond (L'histoire est sympa mais pas extraodridnaire et le dénoument assez orignale mais pas nom plus géniale).

Ce qui est bizzare dans le raisonnement de Tomim c'est qu'il accuse en même temps Fincher de ne pas avoir de point de vue sur ses personnages et leurs actes et dans un même temps d'avoir fait un gros film de faf, donc un film militant ! :?

En tout cas, l'Ezatz de Mulcahy ne peut pas être attaqué sur ce point ! :mrgreen:

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bishop
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Message par bishop »

Un petit régal à sa sortie surtout qu'à l'époque, dans ce genre , c'était plutot moribond au cinema , cependant, comme l'ont souligné certains , le temps n'aide pas Seven et j'ai du mal à le revoir en entier sans somnoler.

Fincher raconte "son" histoire sans prendre position...et alors,remercions le déja de ne pas nous gratifier d'un youpitralalahappy-end en laissant le Mal en grand vainqueur (serait-ce une prise de position???) conférant au film une plus grande réalité que beaucoup d'autres.
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la plus belle scéne de ciné à jamais!
Prodigy
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Message par Prodigy »

Dirty Tommy a écrit :Un film sans fond, Fincher se contente de faire de la forme. Parce qu'il n'y a aucun point de vue de la part du réalisateur, le film se perd dans des discours conservateurs...
Il y a au contraire un point de vue sur l'image et la manipulation par l'image que je trouve fascinant. Mais bon, on va dire que ça n'est pas la première fois que je me trouve à l'ouest total de ce que tu écris :D

C'est bien trouvé, c'est bien Tommy ! :D :D :D
whale-rider
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Message par whale-rider »

j'attend la critique de la soupe au choux part dirty tommy :lol:
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Buralo66
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Message par Buralo66 »

whale-rider a écrit :j'attend la critique de la soupe au choux part dirty tommy :lol:
Un film d'extrème-droite, avec un Jacques Villleret qui symbolise l'envahisseur étranger (le "glouglouglou" des femmes arabes), qui arrive clandestinement en France avec la bénédiction des autorités françaises (la police qui ne croit pas Carmet) pour voler le pain des français (la soupe).

Girault - Lepen, même combat !! :D
Fatalis rex
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Message par Fatalis rex »

On peut aussi noter que Villeret, d'abord vêtu d'un uniforme jaune et rouge (qui en dit long), alors qu'il n'a tout d'abord qu'un rang d'explorateur cosmique, arbore ensuite un costume vert et blanc (qui en dit long) dès lors qu'il est monté dans la hiérarchie de sa planète après leur avoir ramené la soupe aux choux. Je vous laisse méditer là-dessus, tant le rapport avec les juifs et les nazis est évident.
the masqué
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Message par the masqué »

SEVEN....Bon bah quitte à pas taper dans l'original,pour moi un chef d'oeuvre du thriller , tendu , glauque , le twist qui tue ,la mise en scène impec....
Génial.
"Si on devait tirer sur tout ce qui bouge,on vieillirait bien seuls"

"En France je suis considéré comme un gros nul, En Allemagne comme un raté, En Angleterre aussi et aux Etats-Unis pareil"
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Dragonball
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Message par Dragonball »

the masqué a écrit :SEVEN....Bon bah quitte à pas taper dans l'original,pour moi un chef d'oeuvre du thriller , tendu , glauque , le twist qui tue ,la mise en scène impec....
Génial.
Non, là tu confonds avec "Saw" ! :mrgreen:
Dirty Tommy
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Message par Dirty Tommy »

C'est dingue ! On n epeut donc pas critiquer un film, un réalisateur sans se prendre des remarques condescendantes...

Toi, Buralo66, qui m'accusait d'être réac, tu te crois tolérant en te foutant de ma gueule, en prenant mes points de vue de haut et donc de faire preuve d'un intolérance sans borne ?

Il faut donc se caresser dans le sens du poil ?

Un film est-il indissociable de son contexte socio-politique ? Ce qui me fait bien rire, c'est que tous les fans de Fincher s'accordent à dire que c'est du ciné subversif... mais alors, si ce n'est pas politique, la subversion se situe à quel niveau ? C'est comme affirmer que Fight club n'est pas un film politique... Pourtant de quoi parle le film...

En ce qui concerne La soupe aux choux, c'est un film que j'aime bien. Et c'est d'après un roman de René Fallet qui était un gros anar...

Il n'y a que Dragonball qui a fait preuve d'ouverture d'esprit. Il a voulu discuter et je l'en remercie... En ce qui concerne l'absence de point de vue que je repproche à Fincher...

Je veux dire qu'en ne donnant aucun point de vue, il tombe dans le discours simpliste. Mais je dirais même qu'il s'en fout du discours. Seulement, en s'en foutant et en mettant en image un scénario qui propose une certaine vision de la société, il tombe dans la réaction... Il ne cherche pas à proposer une réflexion quelconque et ne dépeint que des portraits clichés : le gros qui est gros car il mange trop, l'avocat qui défend les méchants parce qu'il est pourri, la prostituée qui propage des maladies, le client qui est marié, le délinquant sexuel fainéant, la star de cinéma orgueilleuse, etc. Où est la réflexion là-dedans ?

Je pense que le scénar de Walker ne voulait pas tomber dans un disocurs extrémiste parce que pas maîtrisé... J'ai revu, récemment, 8MM que je considérais comme un film réac... Mais avec cette dernière vision, il m'est apparu qu'en fait le discours était pas maitrisé, amené maladroitement... Que ce n'était pas un playdoyer pour la peine de mort et l'auto-justice mais un film sur le Mal. Maldroit car Schumacher n'est pas un grand réalisateur, c'est tout...

En ce qui concerne, Fincher, c'est un peu pareil... Le discours est perverti car Fincher s'en fout du fond de ses films... Il veut juste s'amuser avec sa caméra... Alors quand il fait Fight club et que plein de gens considére ce film comme un condensé de Proudhon et de Bakounine sur pellicule, ça me fait bien rire...

Si vous voulez répondre des trucs du genre, "t'as rien compris", etc., abstenez-vous, moi je veux échnager des poiunts de vue pas essuyer des insultes de gamins...
"Et si vous ne m'aimez pas, je peux vous dire que je ne vous aime pas non plus."
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Message par Prodigy »

Dirty Tommy a écrit :Je veux dire qu'en ne donnant aucun point de vue, il tombe dans le discours simpliste. Mais je dirais même qu'il s'en fout du discours. Seulement, en s'en foutant et en mettant en image un scénario qui propose une certaine vision de la société, il tombe dans la réaction... Il ne cherche pas à proposer une réflexion quelconque et ne dépeint que des portraits clichés : le gros qui est gros car il mange trop, l'avocat qui défend les méchants parce qu'il est pourri, la prostituée qui propage des maladies, le client qui est marié, le délinquant sexuel fainéant, la star de cinéma orgueilleuse, etc. Où est la réflexion là-dedans ?
Oserais-je dire qu'il me semble que, pour moi en tout cas, tu es "passé à côté du film" ? Allez, j'ose, pourtant je déteste ce genre d'arguments, mais là tu fais un monstrueux amalgame entre ce que dit/pense le personnage du tueur et Fincher. C'est bien la dangerosité de cette pensée, notamment du discours sur l'apathie, qui est remise en question dans le film, via le personnage de Morgan Freeman, qui se pose les mêmes questions que le tueur mais n'aboutit pas vraiment aux mêmes conclusions - il faut s'éduquer (la lecture, le rapport du personnage de Mills avec les livres, Mills le personnage qui faiblira à la fin face à la colère pour exercer une vengeance immédiate et gratuite), il faut apprendre, il faut tolérer.

La voix du réalisateur/scénariste, s'il y en a une, est celle du personnage de Sommerset (Freeman), pas celle du tueur. Quant aux analyses que tu fais des victimes et de leur crime, tu ne te places pas beaucoup plus haut que John Doe, c'est là que je pense tu es passé à côté du sujet.

Quant au fond, et surtout à la forme, mais pas que pour faire de belles images, Fincher s'en soucie, en tout cas sur Seven - relire son excellente interview dans le Cinéphage à l'époque, et ce qu'il dit sur sa volonté de réaliser un film anti glamour, qui se débarasse de la violence aseptisée et confortable des grosses productions, avec notamment cette fin qui ne soulage ni ne satisfait le besoin primaires de vengeance du public.
Dirty Tommy
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Message par Dirty Tommy »

Prodigy ou l'art et la manière de dire "t'as rien compris" de façon plus subtile...

As-tu bien lu ce que j'ai écrit ? Non, alors je vais te répondre que tu es passé à côté de ce que j'ai écrit...

Le film, je l'ai vu plusieurs fois et en salle et en dvd... Je l'avais d'abord apprécié. Même beaucoup. Et désolé, mais je ne fais pas d'amalgame à la John Doe sur les victimes...

Je ne fais que parler de ce que le film montre... C'est à dire qu'il n'y a aucune mise en perspective des personnages... Pourquoi en sont-ils là, etc. ? Ce que je dis, c'est que le film manque de fond... Y a-til un point de vue sur la société Américaine qui explique pourquoi l'obése est obése, pourquoi la prostituée est prostituée ? Non, à aucun moment. Parce que Fincher ne veut faire que de l'image. Il se dit "ouah super, je peux faire plein de trucs visuels avec ce scénar" et hop il fait son film. Mais le fond il s'en fout...

Donc, à part dire de façon plus ou moins poli que l'on est con quand on n'aime pas Fincher, vous avez d'autres arguments ? Ou alors, ayez au moins, l'honnêteté de reconnaitre que vous n'admettez pas que l'on critique vos idoles...
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Message par Dirty Tommy »

Bah, Fincher, je trouve ça, justement, super glamour. Il n'y a pas, par exemple, l'âpreté d'un Michael Winner ou d'un William Friedkin ou encore d'un Maurice Pialat qui lui faisiat vraiment des histoires d'amour pas glamour du tout...
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Message par Dragonball »

Dirty Tommy a écrit : Il n'y a que Dragonball qui a fait preuve d'ouverture d'esprit. Il a voulu discuter et je l'en remercie... En ce qui concerne l'absence de point de vue que je repproche à Fincher...

Je veux dire qu'en ne donnant aucun point de vue, il tombe dans le discours simpliste. Mais je dirais même qu'il s'en fout du discours. Seulement, en s'en foutant et en mettant en image un scénario qui propose une certaine vision de la société, il tombe dans la réaction... Il ne cherche pas à proposer une réflexion quelconque et ne dépeint que des portraits clichés : le gros qui est gros car il mange trop, l'avocat qui défend les méchants parce qu'il est pourri, la prostituée qui propage des maladies, le client qui est marié, le délinquant sexuel fainéant, la star de cinéma orgueilleuse, etc. Où est la réflexion là-dedans ?
Oui, ma ça, c'est la vision qu'a John Doe, un illuminé qui se croit investie d'une mission divine de la société, pas la vision de Fincher.
Je pense que Seven prête beaucoups moins à l'analyse critique qu'un film comme "Emprise", que tu dis pourtant avoir apprécié, qui là, ne serais ce que par son tiwist vennant quasiment justifier tout les meutres commit dans le film au nom de dieu, est bien plus ambigue.

Cependant, il y a une chose qu'il ne faut pas perdre de vu, c'est qu'un film n'est pas forcément fait pour plaire au public (même si il l'est malheureusement la plupart du temps, les gentils costard cravates connaissant (ou croyany connaitre !) nos moindres désires) .
En ce sens, je trouve assez bien que des films comme Seven et Emprise, des films, quoiqu'on en dise, grand publique, bien loin des exces de certains films underground ou visant une publique restreint (comme par exemple les films d'un cinéaste comme Hanecke, qui ne jouent pas dans la même catégorie) puisent sécouer le spectateur, puisse le sortir de la torpeur avec laquelle il regarde parfois certains films (Heu, beaucoup en fait).

Bref, Seven t'a visiblement bien enervé, et ça, c'est déjà une victoire de David Fincher.

Le pire aurait été (d'un point de vue artistique) non pas que tu sortes énevé de la scéance, mais que tu sortes de celle ci en te disant "Ah, ben il était chouette ce film !", tout ça pour l'oublier quelques heures après.
Modifié en dernier par Dragonball le lun. sept. 19, 2005 9:15 pm, modifié 1 fois.
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