
Après le bide de "The Game", Fincher revient au cinéma avec un projet "contestataire", a priori politiquement engagé. A priori seulement, car plutôt que de s'attarder sur les descriptions des tares de notre société et d'articuler un propos, il dépeint en fait la crise d'un individu.
Evidemment SPOILERS
Pour ce faire, il recourt à un twist schizophrène dans la tradition de "L'autre" et, finalement, semble remettre la balle au milieu, prenant bien soin de ne trancher ni dans un sens, ni dans l'autre. C'est d'ailleurs ce qui m'a un géné dans ce film.
FIN SPOILERS
Edward Norton est très bon (Pitt, lui est insupportable, mais bon...), la mise en scène se fait parfois virtuose, mais à l'arrivée, le film n'arrive à rien, arrive à un refus de développer un propos. Tout ça, pour ça...