pas d'accord avec toi à part "Maintenant, tout est une question de cas par cas. "Si le transfert 4/3 respectes la photo d'origine, rajouter de la couleur, c'est aussi un procédé qui va denaturer les intentions d'origine. Maintenant, tout est une question de cas par cas. Mais en gros, tu laisses sous entendre que l'on part d'une source inferieure, on la bidouille pour delivrer une image qui ne va pas choquer Mr. Ducon ! En gros, allons y, retirons le grain spécifique parce que pique les yeux des blaireaux qui sont habitués aux images des blockbusters d'aujourd'hui, etc... Et a l'arrivee, on obtient quelque chose de meilleur ! Non, a l'arrivee, tu obtiens un bidouillage, peut être joli, mais certainement pas en rapport avec le matériel de départ !
si le film est conservé au froid, il se rétracte. tu le sort 10 ans plus tard pour le traiter, il prend 10° dans la tronche, il s'étend et la du grain se forme car la gélatine craque.
et je ne parle pas des films tellement jaunis (car mal fixés et pas traités avec une solution de conservation) qu'on dirai qu'un âne a pissé tous les jours dessus pendant 100 ans.
principes immuables de la photo

quand au générique d'un film je vois qu'il est tourné en 35 et en technicolor, si j'ai sous les yeux un machin avec du grain gros comme des balles de ping pong et jaune comme le slip de Superfly je me dis que, au contraire, je ferai bien de traiter numériquement l'image pour qu'elle ressemble au film tel qu'il est sorti
