Pour ma part, Marshall a rempli son contrat. Il a compris qu'il fallait rester simple pour etre efficace, sans céder à la tentation d'exploitation simpliste (les femmes du groupe restent avant tout des humains, pas des betes à fantasmes). Une histoire linéaire, des effets punch. Un trauma compréhensible (ou alors il faut etre insensible au dernier degré!). En tous cas, j'y ai adhéré sans relache, d'autant lus que le-dit trauma intevrient plutot rapidement et de ma nière brutale, comme le sera le reste du métrage.
J'ai bien accroché aux 20/25 premières minutes d'exposition. Il a pris le temps de faire vivre ses personnages. On peut ne pa setre réceptif, mais avec des dialogues courts, des plans là aussi confinés dans un espace clos (la cabane), une caméra proche des visages pour mieux capter les émotions, les regards, on en apprend plus que tout.
La scène de l'hopital, je rejoins tout à fait l'analyse d'arioch. Rien à dire de plus.
L'impression d'étouffement m'a gaché la première partie du film. en fait de gacher, je veux dire que cela a parfaitement fonctionné pour moi. J'ai la phobie des espaces réduits et, pire que pour the jacket, la scène où deux des héroines restent coincées dans un boyau de pierre avec éboulement à la clé, j'étais très mal à l'aise

. Bref, j'ai été à cran. Le gore qui intervient dans la deuxième partie m'a semblé "libérateur", à l'instar des héroïnes
Techniquement parlant, c'est splendide. Filmer dans les ténèbres est la chose la plus délicate qui soit (éclairages, repérage de l'espace pour l'action et la cohérence des déplacements, etc.). Un sacré challenge que peut réussissent à un niveau purement technique (Hyams sur Relic, par exemple, dans les scènes souterraines).
Deux chose qui auraient pu etre evités: les effets numériques des charves-sousris (l'effet est raté) ainsi qu'une des scènes finales où les créatures encerclent une des jeune femmes (
June). L'effet est là aussi raté, bien que nvisuellement intéressant dans l'idée. la mise en image a failli.
Côté violence, c'est quand même assez inouï de voir ceci à l'écran. J'ai lu souvent sur ce sujet que certains avaient l'air "blasés" à la vision du film. En effet, faut l'etre sacrément

. Rarement au cinéma, ces denrières années, a-t-on pu voir un tel déchainement, il faut quand même le remarquer.
SPOILER
La scène du rêve, pas mal décriée, peut etre ressentie de différentes manières. J'ai demandé à ma moitié -qui a failli partir à mi-film pour cause de malaise persistant à la pression du film!-, il l'a ressenti comme étant une libération de la part de l'héroïne, mais une libération intérieure. Une nouvelle naissance, s'etant débarassée de ses démons intérieurs avant que la réalité ne revienne faire son apparition. On peut ne pas apprécier, mais il y a une cohérence narrative à cette structure de rêve/vision.
Pour ma part, il n'est donc que l'aboutissement d'une logique de visions que l'heroine principale possède le long du film. Et comme si Marshal faisait un clin d'oeil à ce qu'on s'attende à une fin en ce sens, une note positive dans ce déluge de violence et de gore. mais non. Le film ne se finira pas aussi facilement, ce qui la aussi dmeeure logique vue la progression jusqu'au boutiste de l'action et de l'héroïne principale.
END SPOILER
J'ai donc pris énormément de plaisir à la vision du film (si on passe les rires intempestifs de certains spectateurs pendant le film, c'est d'un chiant!). Mêmesi si je n'ai pas assisté à un chef d'oeuvre iméprissable, il s'agit d'un film redoutablement efficace, à la bande-son très travaillée, à la musique là aussi efficace. Je préfère voir ce qu'il y a de mieux avant de focaliser sur ce qui ne va pas.
En lisant certains commentaires ultra-négatifs, j'ai l'impression que certains y vont dans l'esprit de ne pas aimer ou de chercher délibérement les défauts. Dans de tels cas, mieux vaut ne plus aller au cinéma et rester confiné dans le passé.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?