Promenons-nous dans les bois de Lionel Delplanque (2001)

[Superwonderscope]

Visuellement très soigné. tentative maladroite de croiser myhtologie des contes enfantins avec croquemitaine avec le fantasme du film d'horreur pour adolescent.
Une interprétation catastrophique n'arrange hélas rien. Je me souviens d'un des pires meurtres que j'ai jamais vu. Un véritable erreur de mise en scène. Un méchant peu crédible, c'est le moins qu'on puisse dire, et un scénario qui patine et patauge.

Une chose à retenir, ceci dit, il s'agit d'un des rares films où une lesbienne s'en sort. Généralement, elorsqu'un tel persoannge est mis en avant (comme pour un(e) noir ou un(e) asiat ou toute autre minorité représnetée) c'est pour passer à la trappe (cf Eva Mendes dans Urban Legend 2).

A mes yeux, bien moins pire que Broceliande!

[jason13thh]

Tentative de slasher française, on sent que le réalisateur aime Argento, quelques beaux plans mais c'est vraiment lent et assez chiant je dois dire.
J'ai aussi l'impression qu'il y'a des trous dans le scénar.
Les meurtres sont assez cleans excepté un je crois mais ça fait longtemps que je l'ai vu, je me souviens plus trop.

Ma scène préférée c'est celle assez décalée de l'étrange danse.

[Manolito]

A redécouvrir - si on a beaucoup de temps libre - sur Canal + à partir de cette semaine...

[comte vonkrolock]

Pour faire court un film sans queue ni tête, tous le contraire de Brocéliande qui au moins a un début et une fin même si il n'est pas très réussi, dans tous les cas se Promenons-nous dans les bois est n'importe nawak malgré son casting est une grosse perte te temps.

[Romain]

Oh, la vache!
Mais y des scènes complètes volées à Lucio Fulci et à son Conquest (la scène de la douche à regarder avec des lunettes de soleil)
En tout cas, j'ai galéré comme jamais avec ce Promenons-nous dans les bois. Déjà, les dialogues sont sous-mixés... Je pousse l'ampli donc et chaque fois qu'un des acteurs se gratte ou fait tomber un verre j'ai le subwoofer qui me fait vibrer les murs... Résultat des courses, j'ai rien compris!
Une chose est sûre, je le classe dans les 5 pires slashers de l'histoire. Même le plan "motte à l'air" ne sauve pas le film. C'est dire...

[dario carpenter]

C'est étrange. Autant je crache sur Brocéliande que j'ai trouvé absolument insupportable, autant je trouve "Promenons-nous" sympa. En fait, je pourrais même pas comparer les 2 tellement je ne vois pas le rapport ! En réalité, je crois qu'ils n'ont tout simplement pas les mêmes défauts. Brocéliande est très très mal joué, c'est laid et très incohérent (je vais pas refaire le thread ici...). A bien y réfléchir, je ne trouve aucune qualité à Brocéliande (oui, son affiche est sympa).
En revanche, "Promenons-nous" est à mes yeux très beau, propose une vraie bonne ambiance et des acteurs que j'aime bien (Muller à contre emploi et Berléand toujours excellent de neutralité décallé). Quelques éclairages sont par ailleurs très réussit. Pourtant, globalement, il est vrai que le scénario est bateau, certains acteurs pas très bon, quelques scène inutiles, et que globalement, ça part un peu en couille.
M'enfin je sens pas la catastrophe là dedans... Je me fais même plus plaisir en regardant ce film qu'un autre slasher ricain style Urban Legend 2 ou Scream 3...

Visuellement très soigné. tentative maladroite de croiser myhtologie des contes enfantins avec croquemitaine avec le fantasme du film d'horreur pour adolescent.
A mes yeux, bien moins pire que Broceliande!

Pas de Blu Ray?...je suis curieux de le revoir, presque vingt ans après sa sortie...

un très appréciable succès commercial à sa sortie en salles, au cours de la fête du cinéma 2000.

749 417 entrées sur 171 copies quand même...soit plus du double d'entrées du classique incontesté de l'horreur frenchie ("Le démon dans l'île" et ses 338 292 tickets vendus), soit le triple de "Ghostland" (248 903) et "Saint Ange" (232 767), soit sept à dix fois plus d'entrées que "Haute tension" (110 544), "Martyrs" (91 236), "Maléfique" (85 347), "La horde" (58 584), "à l'intérieur" (70 839)...quelle fut donc la recette miraculeuse de Lionel Delplanque en ce bel été 2000 pour booster à ce point le box office du cinéma d'épouvante français?

[Superwonderscope]

justement, je me demande si le résultat d'entrées trouvé sur un site (et puis par ricochet sur d'autres) n'est pas en fait inexact. Quand on remarque les entrées d'une semaine à l'autre, même avec l'effet Fete du cinéma au bout de la 3e semaine d'exploitation, ça ne colle pas. M^me s'il passe de 171 à 226 copies d'une semaine sur l'autre.
Ce qui n'empêche pas son résultat flatteur.
A mon sens : un thème, une composition d'histoire, une campagne de marketing/communication calquée sur Scream (même l'affiche y ressemble), l'absence de titres horrifiques/fantastique destiné à un jeune public durant ces semaines de juin, (Lake Placid et Fortress 2 ou Destination Finale ne sont sortis qu'un mois après) et un public jeune généralement réceptif en juin (fin des cours, tout ça...)

[dario carpenter]

http://jpbox-office.com/fichfilm.php?id ... w=2#cible1


C'était quelques mois aussi avant les cartons des "Rivières pourpres" et du "Pacte des loups" et dans une moindre mesure de "Vidocq" et "Belphégor"...peut-être qu'en 2000/2001 le grand public était plus ouvert aux tentatives de proposer un cinéma de genre français?

une campagne de marketing/communication calquée sur Scream (même l'affiche y ressemble)

En effet l'opus 3 était d'ailleurs sorti deux mois avant...après les ersatz de "Scream" n'ont pas toujours fait 750 000 entrées.
Les autres films de genre français sortis fin Juin ("Saint Ange", "Haute tension", "Vertige", "A l'intérieur"..) n'ont pas vraiment eux profité de l'effet Fête du cinéma.