
J'avais bien aimé également ce p'tit film découvert par hasard.
Je suis pas spécialement fan d'Isabelle Pasquier mais l'histoire m'avais interpellé me rappelant un peu un épisode du Voyageur ou "le héros", un peu façon 4ème dimension, avide de scoop, se retrouvait, je ne sais plus comment

Donc le fond du truc c'est aussi l'avidité, la tentation, nos pulsions inconscientes (notre Cà quoi) qui lutte contre le surmoi (la société...).
Mais au bout du compte c'est toujours l'égo(-isme) qui gagne...
On peut aussi y voir les déboires, les maux avec lesquels l'artiste se débat en sont fort intérieur et dont son art est souvent l'expression...
Bref un bon film et cette critique de Françis (? SW ? décidément les Françis




Et puis pour ceux qui ne serait toujours pas convaincus, on en parle même dans le New York Times


http://movies2.nytimes.com/gst/movies/m ... _id=154647
"L'art serait-il une expression de la liberté ? Savoir renoncer aux courants de mode, pour exprimer ce que l'on a de plus fort et de plus beau en soi, est la plus précieuse des libertés. Le chemin artistique de Nicolas est pavé de violence, de voyeurisme, de sexe et de mort. Il est le témoin du monde dans lequel il vit. On veut le pousser à aller plus loin sous prétexte de l'aider à mieux exprimer son talent. Il découvre qu'il est lui-même porteur de cette violence, qu'il est capable de l'exprimer dans sa vie comme dans ses peintures, et que s'il accepte pour le seul motif d'être reconnu, d'avoir du succès et de l'argent, il ne sera plus témoin mais acteur. Il y va de sa responsabilité, mais aussi de sa liberté de création. (Dossier de presse, extrait de l'entretien avec Alain Jessua)
A noter en passant qu'Alain Jessua est aussi romancier à ses heures (mais je sais pas ce que çà vaut ?
